7/11/2012
Entretien avec Ahmed Chahid, directeur du Festival international du film transsaharien de Zagora :
“La 9ème édition se penchera sur le thème de l’immigration subsaharienne”
Ce jeudi, le gotha du cinéma national se donne rendez-vous à Zagora, la citadelle des kasbahs et ksours, pour le Festival international du film transsaharien.
Le directeur de cette manifestation qui va souffler sa 9ème bougie nous en présente le programme et les objectifs. Entretien.
Libé : Quelle nouveauté pour cette neuvième édition ?
Ahmed Chahid : Pas vraiment une nouveauté, mais une consécration, dans l’objectif d’en faire une tradition. Nous allons ouvrir le festival par un film produit par l’Association du festival, sur la base de l’un des scénarios primés l’année précédente.
Cette année, le film a été tourné avec les comparses de la région. La deuxième nouveauté consiste en le choix d’une thématique ayant marqué les travaux de plusieurs réalisateurs, en l’occurrence l’immigration subsaharienne. Le débat sera ouvert entre spécialistes et cinéastes.
Quels sont les moments forts de cette édition ?
Il y a d’abord la cérémonie d’hommage que le festival rendra lors de la cérémonie d’ouverture à Mohamed Hassan El Joundi pour son apport à la création en général et au cinéma en particulier. L’artiste est l’un des précurseurs au niveau à la fois du théâtre, de la télévision et du 7ème art. Tout le monde se rappelle d’ailleurs son rôle dans la grande épopée historique : «Arrisala» et récemment son interprétation de l’un des rôles essentiels dans le grand feuilleton arabe « Omar Ibn Al Khattab ».
Bien sûr, nous gardons toujours ce moment de formation en faveur des étudiants de la région dans les métiers de cinéma comme une tradition, puisque cela reste désormais une rubrique stable dans notre programmation, et répond à l’un de nos objectifs.
Après neuf ans de la vie du festival, avez-vous réalisé vos objectifs ?
Du moins en partie. Au début, nous avions développé la réflexion d’organiser un festival de cinéma pour mettre en œuvre le potentiel touristique, mais au fil du temps, nous avons eu la conviction que la vie du festival en lui-même reste importante, d’où l’ambition d’améliorer son programme. Ainsi, le festival est une occasion pour nos invités de connaître la ville, et à la presse de couvrir le festival, mais aussi de faire un focal sur les potentialités touristiques de la ville. Voilà, nous avons dans le sillage du festival des acquis comme le Complexe culturel de la ville.
Le concours de scénario constitue une spécificité de la manifestation
Nous ne voulons aucunement refaire ce qui se fait dans les autres festivals. Nous avons ainsi mis en avant ce concours en faveur des scénaristes, notamment les jeunes autour de la même thématique : le désert et les aspects de la vie. Les participants à ce concours sont de tous les pays d’Afrique, et même de France et d’Espagne. D’ailleurs, durant trois ans de compétition, nous avons eu deux lauréats, un Egyptien (le deuxième prix) et un Ivoirien qui a remporté le grand prix l’année précédente. Entre les deux, il y avait deux jeunes de Zagora. Voilà donc une manière de permettre aussi à nos jeunes d’exprimer leurs talents.
Le directeur de cette manifestation qui va souffler sa 9ème bougie nous en présente le programme et les objectifs. Entretien.
Libé : Quelle nouveauté pour cette neuvième édition ?
Ahmed Chahid : Pas vraiment une nouveauté, mais une consécration, dans l’objectif d’en faire une tradition. Nous allons ouvrir le festival par un film produit par l’Association du festival, sur la base de l’un des scénarios primés l’année précédente.
Cette année, le film a été tourné avec les comparses de la région. La deuxième nouveauté consiste en le choix d’une thématique ayant marqué les travaux de plusieurs réalisateurs, en l’occurrence l’immigration subsaharienne. Le débat sera ouvert entre spécialistes et cinéastes.
Quels sont les moments forts de cette édition ?
Il y a d’abord la cérémonie d’hommage que le festival rendra lors de la cérémonie d’ouverture à Mohamed Hassan El Joundi pour son apport à la création en général et au cinéma en particulier. L’artiste est l’un des précurseurs au niveau à la fois du théâtre, de la télévision et du 7ème art. Tout le monde se rappelle d’ailleurs son rôle dans la grande épopée historique : «Arrisala» et récemment son interprétation de l’un des rôles essentiels dans le grand feuilleton arabe « Omar Ibn Al Khattab ».
Bien sûr, nous gardons toujours ce moment de formation en faveur des étudiants de la région dans les métiers de cinéma comme une tradition, puisque cela reste désormais une rubrique stable dans notre programmation, et répond à l’un de nos objectifs.
Après neuf ans de la vie du festival, avez-vous réalisé vos objectifs ?
Du moins en partie. Au début, nous avions développé la réflexion d’organiser un festival de cinéma pour mettre en œuvre le potentiel touristique, mais au fil du temps, nous avons eu la conviction que la vie du festival en lui-même reste importante, d’où l’ambition d’améliorer son programme. Ainsi, le festival est une occasion pour nos invités de connaître la ville, et à la presse de couvrir le festival, mais aussi de faire un focal sur les potentialités touristiques de la ville. Voilà, nous avons dans le sillage du festival des acquis comme le Complexe culturel de la ville.
Le concours de scénario constitue une spécificité de la manifestation
Nous ne voulons aucunement refaire ce qui se fait dans les autres festivals. Nous avons ainsi mis en avant ce concours en faveur des scénaristes, notamment les jeunes autour de la même thématique : le désert et les aspects de la vie. Les participants à ce concours sont de tous les pays d’Afrique, et même de France et d’Espagne. D’ailleurs, durant trois ans de compétition, nous avons eu deux lauréats, un Egyptien (le deuxième prix) et un Ivoirien qui a remporté le grand prix l’année précédente. Entre les deux, il y avait deux jeunes de Zagora. Voilà donc une manière de permettre aussi à nos jeunes d’exprimer leurs talents.
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