Le Front Polisario a condamné l’obstruction et les tactiques «dilatoires» auxquelles le Maroc a eu recours pour empêcher tout progrès dans le processus mené sous les auspices des Nations unies.
Il appelle en conséquence le secrétaire général et le Conseil de
sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) à assumer
«pleinement» leurs responsabilités face au «statu quo intenable et à
l’intransigeance de l’occupant marocain».
Dans une déclaration faite hier à New York, selon l’APS, le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Ahmed Boukhari, a indiqué que le Front Polisario «réitère sa volonté de poursuivre les négociations directes avec le Royaume du Maroc sous les auspices de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU et d’assumer les responsabilités qui lui incombent afin que la mission de la Minurso remplisse son mandat, qui est d’organiser et de superviser un référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental pour choisir entre l’indépendance ou l’intégration».
Tout en affirmant que «l’immobilisme n’est pas de mise quand la paix est mise à rude épreuve», Ahmed Boukhari a indiqué que le Front Polisario «a pris note du rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental en date du 10 avril 2015», précisant qu’«en dépit de ses ambiguïtés et insuffisances sur des questions spécifiques» le document en question «réitère dans ses recommandations et observations les principes fondamentaux régissant les efforts déployés par l’ONU pour résoudre un conflit de décolonisation sur la base des exigences sans équivoque et indéniables du droit international».
Le Front Polisario «prend note» également de «l’importance que le secrétaire général de l’ONU a de nouveau accordé pour la protection des droits humains au Sahara occidental, systématiquement violés par les forces d’occupation marocaines et le rôle impartial et indépendant que doivent jouer les mécanismes d’observation et de suivi des Nations unies». Le Front Polisario réaffirme par la même occasion, «sa détermination à coopérer avec ces mécanismes et continuera à demander que la Minurso, à l’instar de toutes les missions de maintien de la paix dans le monde, soit en charge de la surveillance des droits humains dans le territoire non autonome du Sahara occidental».
Comme il «soutient aussi l’appel contenu dans le rapport au sujet de la nécessité de respecter la légalité internationale concernant l’exploitation des ressources naturelles d’un territoire non autonome conformément à l’article 73 de la charte des Nations unies ».
Il souligne, en outre, l’importance du rôle de l’Union africaine, estimant que ce rôle «a été réaffirmé dans les récentes décisions prises par le Conseil de paix et sécurité, officiellement communiquées au secrétaire général et au Conseil de sécurité de l’ONU». «Ignorer ou obstruer les initiatives que prend l’UA pour contribuer au parachèvement de la décolonisation de la dernière colonie d’Afrique, serait une grave erreur que l’ONU se doit d’éviter», a recommandé le représentant du Front Polisario.
Ce dernier «partage l’appréciation du secrétaire général, selon laquelle rien ne peut justifier le maintien du statu quo, 40 ans depuis le début du conflit et huit ans après la soumission des deux parties de leurs propositions de solution», observant que «la stabilité et la sécurité régionales exigent une solution du conflit garantissant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
Dans une déclaration faite hier à New York, selon l’APS, le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Ahmed Boukhari, a indiqué que le Front Polisario «réitère sa volonté de poursuivre les négociations directes avec le Royaume du Maroc sous les auspices de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU et d’assumer les responsabilités qui lui incombent afin que la mission de la Minurso remplisse son mandat, qui est d’organiser et de superviser un référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental pour choisir entre l’indépendance ou l’intégration».
Tout en affirmant que «l’immobilisme n’est pas de mise quand la paix est mise à rude épreuve», Ahmed Boukhari a indiqué que le Front Polisario «a pris note du rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental en date du 10 avril 2015», précisant qu’«en dépit de ses ambiguïtés et insuffisances sur des questions spécifiques» le document en question «réitère dans ses recommandations et observations les principes fondamentaux régissant les efforts déployés par l’ONU pour résoudre un conflit de décolonisation sur la base des exigences sans équivoque et indéniables du droit international».
Le Front Polisario «prend note» également de «l’importance que le secrétaire général de l’ONU a de nouveau accordé pour la protection des droits humains au Sahara occidental, systématiquement violés par les forces d’occupation marocaines et le rôle impartial et indépendant que doivent jouer les mécanismes d’observation et de suivi des Nations unies». Le Front Polisario réaffirme par la même occasion, «sa détermination à coopérer avec ces mécanismes et continuera à demander que la Minurso, à l’instar de toutes les missions de maintien de la paix dans le monde, soit en charge de la surveillance des droits humains dans le territoire non autonome du Sahara occidental».
Comme il «soutient aussi l’appel contenu dans le rapport au sujet de la nécessité de respecter la légalité internationale concernant l’exploitation des ressources naturelles d’un territoire non autonome conformément à l’article 73 de la charte des Nations unies ».
Il souligne, en outre, l’importance du rôle de l’Union africaine, estimant que ce rôle «a été réaffirmé dans les récentes décisions prises par le Conseil de paix et sécurité, officiellement communiquées au secrétaire général et au Conseil de sécurité de l’ONU». «Ignorer ou obstruer les initiatives que prend l’UA pour contribuer au parachèvement de la décolonisation de la dernière colonie d’Afrique, serait une grave erreur que l’ONU se doit d’éviter», a recommandé le représentant du Front Polisario.
Ce dernier «partage l’appréciation du secrétaire général, selon laquelle rien ne peut justifier le maintien du statu quo, 40 ans depuis le début du conflit et huit ans après la soumission des deux parties de leurs propositions de solution», observant que «la stabilité et la sécurité régionales exigent une solution du conflit garantissant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
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