18/4/2015
Pour arriver à ce verdict, le procureur Fédéral de Belgique lui-même
avait requis devant la Chambre du Conseil de Bruxelles l’absence de
charges et évoqué également les tortures subies au Maroc par Belliraj.
Donc, Abdelkader Belliraj est détenu au Maroc sous le coup d’une
condamnation à perpétuité pour des crimes commis en Belgique, alors
que la justice belge, la première concernée, estime que les mêmes faits
reprochés à Belliraj n’ont pas lieu d’être.
Cherchez l’erreur, ou plutôt chercher la justice défaillante et la manipulation judiciaire !
L’affaire Abdelkader Belliraj est un cas d’école. Les services
secrets marocains attrapent un petit poisson, un personnage louche sans
être un grand gabarit, le font « avouer » sous la torture des crimes
qu’il n’a pas commis, puis le font condamner.
Pourquoi ? Pour vendre à l’Occident l’image d’un Maroc qui combat le
terrorisme afin qu’il soit soutenu politiquement, diplomatiquement et
financièrement.
Une méthode non seulement ignoble mais criminelle puisqu’il y a des centaines de cas comme celui-là.
Demain
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