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mardi 28 octobre 2014

Grève générale au Maroc: Ça chauffe sur le front social




GRVE GNRALEMOUVEMENT SOCIAL - La grève générale du secteur public et du secteur privé risque de ralentir le fonctionnement administratif et économique du Maroc. Les clés pour comprendre ce mouvement de protestation.
Les participants
En plus des principales centrales syndicales, prendront part à la grève le Mouvement du 20 février, Al Adl wal Ihsane ainsi que le Collectif des organisations des droits de l'homme, qui regroupe une vingtaine d'associations des droits de l'homme. Des membres de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), syndicat affilié au PJD, ont annoncé leur participation.
Faisant suite à l'appel de l'Union marocaine du travail (UMT), la grève générale est "exécutoire" selon Miloudi Moukharik, le secrétaire général du syndicat. Vite rejointe par la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT), l'Union générale du travail du Maroc (UGTM), l'UMT comptera aussi sur la participation d'ONG.
Les revendications
Elles portent essentiellement sur la réforme de la retraite, au sujet de laquelle les syndicats ont exprimé à maintes fois leur mécontentement. La détérioration du pouvoir d'achat, le gel du dialogue social, le non-respect des libertés syndicales et le travail précaire sont également dénoncés par les centrales syndicales.
Ce qu'en pense le gouvernement
Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement, a déclaré à la MAP que "les motivations de cette grève ne sont pas compréhensibles, puisque le gouvernement s’attelle à l'exécution de ses engagements, dans le cadre du dialogue social et que la question de la réforme des régimes de retraite n'est toujours pas tranchée". Il a également indiqué que "le gouvernement n'acceptera aucune atteinte au fonctionnement des services publics et s'acquittera de son devoir de garantir la continuité des services sociaux". Le gouvernement Benkirane y voit une grève politique, fomentée par l'opposition pour troubler la paix sociale, surtout après l'annonce de la participation d'ONG et de partis politiques à la grève.
Les secteurs concernés
La grève touchera la fonction publique, les collectivités locales, les établissements publics et semi-publics, et le secteur privé. Il s'agit d'une grève générale et nationale d'une durée de 24H. Les syndicats ont souhaité en faire une grève préventive, visant à convaincre le gouvernement de se pencher sur les dossiers sociaux. Les services minimums et les services de sécurité seront en revanche assurés, selon un communiqué de l'UMT. Et les syndicats ont invité les fonctionnaires de l'éducation, de la santé, des collectivités locales et du privé à travailler pendant des heures supplémentaires après la grève, afin de compenser.
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