Les participants
En
plus des principales centrales syndicales, prendront part à la grève le
Mouvement du 20 février, Al Adl wal Ihsane ainsi que le Collectif des
organisations des droits de l'homme, qui regroupe une vingtaine
d'associations des droits de l'homme. Des membres de l'Union nationale
du travail au Maroc (UNTM), syndicat affilié au PJD, ont annoncé leur
participation.
Faisant suite à l'appel de l'Union marocaine du travail (UMT), la grève générale est "exécutoire" selon Miloudi Moukharik, le secrétaire général du syndicat. Vite rejointe par la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT), l'Union générale du travail du Maroc (UGTM), l'UMT comptera aussi sur la participation d'ONG.
Faisant suite à l'appel de l'Union marocaine du travail (UMT), la grève générale est "exécutoire" selon Miloudi Moukharik, le secrétaire général du syndicat. Vite rejointe par la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT), l'Union générale du travail du Maroc (UGTM), l'UMT comptera aussi sur la participation d'ONG.
Les revendications
Elles
portent essentiellement sur la réforme de la retraite, au sujet de
laquelle les syndicats ont exprimé à maintes fois leur mécontentement.
La détérioration du pouvoir d'achat, le gel du dialogue social, le
non-respect des libertés syndicales et le travail précaire sont
également dénoncés par les centrales syndicales.
Ce qu'en pense le gouvernement
Mustapha
El Khalfi, porte-parole du gouvernement, a déclaré à la MAP que "les
motivations de cette grève ne sont pas compréhensibles, puisque le
gouvernement s’attelle à l'exécution de ses engagements, dans le cadre
du dialogue social et que la question de la réforme des régimes de
retraite n'est toujours pas tranchée". Il a également indiqué que "le
gouvernement n'acceptera aucune atteinte au fonctionnement des services
publics et s'acquittera de son devoir de garantir la continuité des
services sociaux". Le gouvernement Benkirane y voit une grève politique,
fomentée par l'opposition pour troubler la paix sociale, surtout après
l'annonce de la participation d'ONG et de partis politiques à la grève.
Les secteurs concernés
La
grève touchera la fonction publique, les collectivités locales, les
établissements publics et semi-publics, et le secteur privé. Il s'agit
d'une grève générale et nationale d'une durée de 24H. Les syndicats ont
souhaité en faire une grève préventive, visant à convaincre le
gouvernement de se pencher sur les dossiers sociaux. Les services
minimums et les services de sécurité seront en revanche assurés, selon
un communiqué de l'UMT. Et les syndicats ont invité les fonctionnaires
de l'éducation, de la santé, des collectivités locales et du privé à
travailler pendant des heures supplémentaires après la grève, afin de
compenser.
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