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Par Asmaa El Kezit , le 360, le 23/10/2014
500 associations nationales oeuvrant pour
l'égalité homme-femme organisent samedi 25 octobre une journée festive
sur le thème "L'égalité en fête". Une opération de sensibilisation qui
ne masque pas leur inquiétude face aux régressions de leur condition
dans la société.
"Nos droits on y croit". Cette phrase choc est
de Fouzia Assouli, présidente de la Fédération de la ligue démocratique
des droits des femmes, lors d'une conférence de presse annonçant
l'organisation d'une journée festive à Casablanca, place des
Nations-Unies, samedi 25 octobre. Une initiative qui vise à attirer
l'attention de la société civile sur les problématiques des droits des
femmes au Maroc, et notamment les blocages à la mise en œuvre effective
de l'article 19 de la constitution.
Selon les organisateurs, les indicateurs de la précarité de la situation de la femme au Maroc sont alarmants. Le retard de l'installation de L'Apald (Autorité pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination) et le manque de visibilité sur les mécanismes de travail de cette institution suscitent de vives inquiétudes au sein de ces associations. Les chiffres sont éloquents et soulignent une régression en matière des droits fondamentaux des femmes.
Moins actives et moins diplômées
A titre d'exemple, le taux d'activité de la population féminine âgée de15 ans et plus est passé de 28% en 2000 à 25,5% en 2011. La même constatation s’applique au taux de femmes diplômées qui est passé, en 11 ans, de 60,9% à 51,3%. Ces régressions manifestes expliquent le classement du Maroc en bas de l'échelle (129e place) par le forum économique mondial (WEF) par rapport aux droits des femmes. Les quelque 500 associations regroupées considèrent qu'un débat s'impose. Elles sont appelées à unir leurs efforts face à "certaines forces obscurantistes et conservatrices" qui se dressent contre l'amélioration de la situation de la femme au Maroc.
L'évènement "l'égalité en fête", pour sa première édition, est marqué par l'organisation de diverses activités culturelles et sportives, dont une course de 5000 mètres. De nombreux prix seront attribués, notamment à des jeunes femmes journalistes ayant travaillé sur la problématique de la parité homme-femme. L'évènement est ouvert au public, samedi à partir de 8h30, place des Nations Unies, à Casablanca.
Selon les organisateurs, les indicateurs de la précarité de la situation de la femme au Maroc sont alarmants. Le retard de l'installation de L'Apald (Autorité pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination) et le manque de visibilité sur les mécanismes de travail de cette institution suscitent de vives inquiétudes au sein de ces associations. Les chiffres sont éloquents et soulignent une régression en matière des droits fondamentaux des femmes.
Moins actives et moins diplômées
A titre d'exemple, le taux d'activité de la population féminine âgée de15 ans et plus est passé de 28% en 2000 à 25,5% en 2011. La même constatation s’applique au taux de femmes diplômées qui est passé, en 11 ans, de 60,9% à 51,3%. Ces régressions manifestes expliquent le classement du Maroc en bas de l'échelle (129e place) par le forum économique mondial (WEF) par rapport aux droits des femmes. Les quelque 500 associations regroupées considèrent qu'un débat s'impose. Elles sont appelées à unir leurs efforts face à "certaines forces obscurantistes et conservatrices" qui se dressent contre l'amélioration de la situation de la femme au Maroc.
L'évènement "l'égalité en fête", pour sa première édition, est marqué par l'organisation de diverses activités culturelles et sportives, dont une course de 5000 mètres. De nombreux prix seront attribués, notamment à des jeunes femmes journalistes ayant travaillé sur la problématique de la parité homme-femme. L'évènement est ouvert au public, samedi à partir de 8h30, place des Nations Unies, à Casablanca.
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