Maroc : 83,7% de participation à la grève générale !
Contrairement à la grève du 23 septembre, celle du 29 octobre, à l’appel de l’UMT, CDT et FDT, est majoritairement
suivie dans la fonction publique et le privé, notamment les banques et
le transport à l’exception des taxis. Jusqu’à présent, le gouvernement
n’a pas encore réagi au débrayage. En revanche, les syndicats affirment
que la moyenne nationale de participation a atteint 83,7%.
A l’UMT,
l’heure est à la satisfaction. « La grève générale est réussie »,
déclare à Yabiladi, Said Sefsafi, membre de la direction de la première
centrale au royaume. Les chiffres qu’ils énoncent varient entre 80 et 90%
aussi bien dans le secteur public que dans le privé, notamment les
banques, où « le taux de participation au débrayage a atteint les 95% »,
explique-t-il. Néanmoins, dans les agences du Groupe de la Banque
centrale populaire et celles du Crédit agricole, tous deux échappent au
contrôle de l’UMT, l’activité est presque normale dans la capitale.
Forte adhésion à l’appel de la grève : « La forte mobilisation ayant précédée la grève générale a largement contribué à ce résultat que nous considérons juste », assure notre interlocuteur. Et d’ajouter que « ce constat ne concerne pas uniquement Rabat et Casablanca mais il est presque le même dans les autres grandes villes du pays ».
A Casablanca, la participation de la société Mdina bus et des travailleurs du tramway a nettement boosté le nombre des grévistes au secteur privé, surtout dans les grandes entreprises du textile et la confection. Au port, l’activité tourne, également, au ralenti. Et il en est de même dans la capitale du Détroit. Les employeurs de Tanger Med et l’usine de Renault ont observé la grève dès les premières heures du mercredi.
Forte adhésion à l’appel de la grève : « La forte mobilisation ayant précédée la grève générale a largement contribué à ce résultat que nous considérons juste », assure notre interlocuteur. Et d’ajouter que « ce constat ne concerne pas uniquement Rabat et Casablanca mais il est presque le même dans les autres grandes villes du pays ».
A Casablanca, la participation de la société Mdina bus et des travailleurs du tramway a nettement boosté le nombre des grévistes au secteur privé, surtout dans les grandes entreprises du textile et la confection. Au port, l’activité tourne, également, au ralenti. Et il en est de même dans la capitale du Détroit. Les employeurs de Tanger Med et l’usine de Renault ont observé la grève dès les premières heures du mercredi.
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