Par Demain, 28/6/2014
Convoqué une deuxième fois, Adib explique aux gendarmes français comment fonctionne le Makhzen
Après avoir échoué dans leur tentative pour accuser Mustapha Adib d’avoir injurié la famille du général Abdelaziz Bennani et d’avoir même failli le tuer, le Makhzen revient à la charge contre l’ex-capitaine.
Cette fois-ci, la famille du général Bennani, sûrement bien
conseillée en haut lieu, tente de poursuivre Adib pour avoir diffusé
la vidéo démontrant qu’il n’a jamais ni agressé ni injurié la famille
du général, contrairement à ce qu’avait avancé, unanime comme toujours,
la presse aux ordres.
On les comprend, la famille et le Makhzen auraient aimé que cette
vidéo n’existe pas. Mais malheureusement pour eux, elle existe.
Mercredi 25 juin 2014 la gendarmerie de Paris a contacté de nouveau
Mustapha Adib pour, cette fois-ci, l’entendre sur la vidéo postée sur Youtube et qui démontre par A+B son innocence de tout soupçon de « tentative de meurtre » du général, de violence ou d’injures sur la famille et les enfants de ce dernier.
Cet après midi, vendredi 27 juin 2014 à 17h15, Mustapha Adib s’est
rendu à la dernière brigade de gendarmerie territorialement compétente
restant sur Paris.
La gendarmerie française l’a informé qu’il serait entendu en « audition libre »,
c’est à dire qu’il avait le droit de ne pas répondre aux questions et
que, s’il le souhaitait, il pouvait à tout moment quitter les lieux,
sans être obligé de donner aucune explication.
Selon Adib, les gendarmes se sont montrés courtois et ont respecté rigoureusement les procédures.
Pour sa défense, Adib leur a expliqué que face à la campagne de
calomnies et de mensonges déversés sur lui par Mme Bennani et toute sa
famille, y compris le général, qui n’est pas mourant comme on nous
l’avait fait croire, il n’avait qu’un seul moyen pour se défendre :
publier la scène qu’il avait filmée au cas où..
Cette vidéo a permis à beaucoup de Marocains de se rendre compte
comment fonctionne la presse au Maroc quand il s’agit de monter des
campagnes calomnieuses contre X ou Y.
Adib a remis au parquet un CD dans lequel il a réuni un échantillon
des articles de la presse marocaine, ainsi que d’autres médias français,
reproduisant avec pratiquement les mêmes mots et le même style les
accusations fallacieuses déversées sur lui après sa visite au général.
Comme s’il y avait un chef d’orchestre invisible.
Il a au passage demandé au parquet de poursuivre la famille Bennani pour dénonciation calomnieuse.
Après cela, il s’est levé et a quitté les locaux de la gendarmerie, libre comme il y est entré.
Demain
Posté par Demainon Demain
le 27/06/2014. inséré dans Actualité, Sliders.
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