Par Badr Soundouss, 23/6/2014
Couverture de l’article du site quid.ma sur l’affaire Bennani-Adib.
L’ex-capitaine Mustapha Adib a mis en ligne sur Youtube une vidéo qui dément totalement les allégations des autorités marocaines, de la famille du général Abdelaziz Bennani et de la presse aux ordres, quant à une « agression morale » commise par l’ex-officier de l’armée de l’air à l’encontre de l’officier supérieur.
Dans la vidéo on entend Adib qui arrive à la chambre n°28, du service de médecine interne située au 1er étage de l’hôpital du Val-de-Grâce,
à Paris. C’est une chambre normale et pas une chambre de réanimation.
Les affidés de Bennani peuvent donc respirer : Le général n’est pas
moribond !
L’ex-officier arrive à hauteur d’un homme, baraqué et avec une fine moustache, qui semble être une ordonnance du général. Adib arrive au seuil de la porte de la chambre du général, mais n’y entre pas.
A ce moment apparaît une jeune femme, puis une conversation s’engage entre eux.
Adib lui demande alors comment va le général, que la presse disait au seuil de la mort. « Il va bien ! Il va bien », répond-elle. La conversation s’élargit à l’autre marocain, l’ordonnance du général, qui se présente comme un « médecin militaire » qui accompagne le malade. Ce qui fait rire un peu la belle-fille du général.
A un moment donné, Adib demande à la femme si elle est l’épouse du général Bennani, elle répond qu’elle est sa belle-fille. « C’est monsieur ? », lui demande-t-elle. Il lui répond. « Mustapha ! Mustapha Adib! ». Le visage de la femme s’éclaire, elle sourit. Elle le connait. « Je sais, je sais… », dit-elle.
L’autre gars, le « médecin militaire », très timide, reste derrière
Adib, ainsi qu’une autre personne, marocaine aussi, qui semble être une
femme de ménage.
Adib demande s’il peut laisser au général l’orchidée et un petit mot. Et la femme de répondre très aimablement « Oui, bien sûr ! On est là pour vous recevoir! ». Elle lui propose même de revenir la semaine prochaine. « Marhaba bik », lui lance-t-elle. « Merci beaucoup pour la visite », lui redit-elle. « Merci pour la visite », répète le « médecin militaire ». Adib tourne les talons et s’en va.
Adib demande s’il peut laisser au général l’orchidée et un petit mot. Et la femme de répondre très aimablement « Oui, bien sûr ! On est là pour vous recevoir! ». Elle lui propose même de revenir la semaine prochaine. « Marhaba bik », lui lance-t-elle. « Merci beaucoup pour la visite », lui redit-elle. « Merci pour la visite », répète le « médecin militaire ». Adib tourne les talons et s’en va.
Durant les trois minutes que dure la vidéo, on n’a
vu ni tentative de pénétration par la force dans la chambre du général
Bennani, ni injures proférées par l’ex-capitaine Adib contre quiconque.
Ni contre le général, ni contre sa belle-fille ni contre le « médecin
militaire ».
Aucune agressivité n’émane de la part d’Adib. Au contraire, tout le monde, Adib, la belle-fille du général et l’ordonnance se parlent aimablement et se séparent de manière civilisée.
Autre chose est ce qu’il y avait dans le petit mot adressé au général, mais il n’y a pas eu d’agression, ni physique, ni morale. Demain a
demandé et obtenu de l’ex-capitaine Adib de prouver ses assertions
quand il nous a expliqué qu’il n’avait commis aucune « agression ». Voilà la vidéo !
Maintenant, voilà ce qu’ont écrit deux journalistes ayant une longue expérience dans la presse écrite : Mohamed Chakir Alaoui, un ancien de l’AFP, sur le site 360.ma ; et Nargis Rerhaye dans Quid-ma.
Les lecteurs apprécieront la manipulation et le grand professionnalisme de nos confrères ….
ADIB TENTE DE S’INTRODUIRE PAR LA FORCE CHEZ LE GÉNÉRAL BENNANIDans un geste sans précédent, l’ex capitaine Mustapha Adib, a tenté, mercredi, de s’introduire dans la chambre du général Bennani, hospitalisé au Val-de-Grâce, à Paris.
L’ex-capitaine Adib s’est rendu, hier, à l’hôpital Val-de-Grâce à Paris, en vue d’insulter le général Abdelaziz Bennani, a appris le360 auprès de témoins sur place. Armé d’un bouquet de fleurs pourries et malodorantes, Adib a commencé par insulter les enfants et la femme du général Bennani, avant de tenter de s’introduire dans la chambre de l’intéressé qui est plongé dans un coma profond. Dans sa page facebook, Mustapha Adib brandit fièrement le bouquet de fleurs qu’il affirme avoir accompagné d’un poème à l’intention du « criminel Abdelaziz Bennani qui a assassiné des milliers d’innocents et jeté dans la rue des millions d’orphelins ».
Le Val-de-Grâce est un hôpital qui dépend du service de santé des armées françaises. En d’autres termes, du ministère français de la Défense. Comment Adib a pu atteindre la chambre d’un général marocain dans le coma, hospitalisé dans cet établissement ? Cet épisode laissera sans doute des traces. Il s’ajoute à la série d’affronts faits au Maroc par les anti-marocains infiltrés dans les institutions françaises et qui semblent bien déterminés à envenimer davantage la crise entre les deux pays.
Mohamed Chakir Alaoui
Source : 360.ma
L’honneur perdu d’un ex-capitaine qui confond justice transitionnelle et caniveau
(…) Adib a bien essayé de s’engouffrer dans la chambre d’hôpital du général de corps d’armée, ancien Inspecteur général des Forces Armées Royales. Celui qui vit dans un exil choisi en France a commencé par insulter la petite famille du Général Bennani avant d’essayer de pénétrer dans la chambre de l’ancien homme fort des FAR. Adib était porteur d’un bouquet de fleurs pourries et une lettre d’injures d’une dizaine de lignes destinée au « criminel Abdelaziz Bennani qui a assassiné des milliers d’innocents et jeté dans la rue des millions d’orphelins ».
Ce n’est pas de l’activisme. Ce n’est pas du militantisme. Ce n’est pas de la défense des droits humains. Ce qu’a fait Mustapha Adib tend à la barbarie. Il a gommé toute forme d’humanité pour se mettre, lui, en lumière. Au-delà du fait que ses accusations sont aussi tardives que son indignation, son acte est profondément indigne et porte atteinte à l’honneur de ceux qui étaient ses frères d’armes et au sien propre. A quel code son action obéit-elle ? A quelle éthique répond-elle ? L’insulte, l’injure, le bouquet de fleurs malodorantes ne sont pas et ne seront jamais une forme de mobilisation. A l’évidence, Mustapha Adib n’est pas un activiste, pas même un agitateur d’idées (…).
Nargis Rerhaye
Source : quid.ma
URL courte: http://www.demainonline
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