Larbi Amine - publié le 24/6/2014
Rabat : Rachid Lemlihi est un jeune marocain de Tétouan, père de 4
enfants, il est allé faire le ‘jihad’ en Syrie, avant de décider de
renoncer et retourner au Maroc, à cause dit-il, des luttes intestines
entre les différentes factions ‘jihadistes’.
Rachid Lemlihi est actuellement en détention préventive à Salé en attendant l’ouverture de son procès où il devra répondre de la charge d’appartenance à un groupe terroriste.
Depuis sa cellule au pénitencier de Salé, Lemlihi a donné interview au site américain magharebia. Il y a raconté son parcours et les conditions dans lesquelles il a été coopté pour aller combattre en Syrie.
De petite instruction, ayant quitté l’école précocement, Lemlihi raconte avoir été ciblé par des recruteurs via les réseaux sociaux. Leurs discours étaient de grande influence pour ce jeune peu instruit qui a fini par croire que combattre en Syrie était un acte religieux devant être commis par chaque bon musulman.
Il a abandonné femme et enfants et a pris l’avion de l’aéroport Mohammed V à destination de la Turquie. Une fois sur place, un Marocain était venu l’accueillir, pour l’emmener immédiatement dans une zone à la frontière syrienne.
Rachid Lemlihi raconte son étonnement d’y avoir été logé dans une bâtisse presque luxueuse : ‘‘les chambres étaient toute climatisées et équipées d’écran plat de télévision, il y avait Internet par satellite, et toutes sortes d'aliments délicieux et de boissons.’’ indique-t-il. Il y est resté en pré-mobilisation pendant deux mois.
Par la suite, poursuit-il, avec d’autres Marocains, ils ont été envoyés dans la région d’Alep. ‘‘Les habitants syriens ne se sentaient pas à l'aise avec les jihadistes et n'étaient pas contents de nous voir’’ rapporte Lemlihi, ajoutant que la situation s’est encore plus dégradée lorsque ont commencé à éclater les combats entre factions jihadistes : ‘‘J'ai vécu les conflits entre les mouvements et les factions et les luttes intestines entre Ansar al-Sham, l'Armée syrienne libre et les autres groupes, chaque faction luttait contre l’autre’’ raconte-il.
Lemlihi a poursuivi en indiquant avoir vu des Marocains se battre entre eux parce que apparentant à des groupes différents.
Le jihadiste marocain indique en fin avoir décidé de quitter ce bourbier en retournant au Maroc. Il a été arrêté à l’aéroport et placé en garde à vue en attendant d’être jugé. Il risquerait une peine de 5 ans de prison.
Depuis sa cellule au pénitencier de Salé, Lemlihi a donné interview au site américain magharebia. Il y a raconté son parcours et les conditions dans lesquelles il a été coopté pour aller combattre en Syrie.
De petite instruction, ayant quitté l’école précocement, Lemlihi raconte avoir été ciblé par des recruteurs via les réseaux sociaux. Leurs discours étaient de grande influence pour ce jeune peu instruit qui a fini par croire que combattre en Syrie était un acte religieux devant être commis par chaque bon musulman.
Il a abandonné femme et enfants et a pris l’avion de l’aéroport Mohammed V à destination de la Turquie. Une fois sur place, un Marocain était venu l’accueillir, pour l’emmener immédiatement dans une zone à la frontière syrienne.
Rachid Lemlihi raconte son étonnement d’y avoir été logé dans une bâtisse presque luxueuse : ‘‘les chambres étaient toute climatisées et équipées d’écran plat de télévision, il y avait Internet par satellite, et toutes sortes d'aliments délicieux et de boissons.’’ indique-t-il. Il y est resté en pré-mobilisation pendant deux mois.
Par la suite, poursuit-il, avec d’autres Marocains, ils ont été envoyés dans la région d’Alep. ‘‘Les habitants syriens ne se sentaient pas à l'aise avec les jihadistes et n'étaient pas contents de nous voir’’ rapporte Lemlihi, ajoutant que la situation s’est encore plus dégradée lorsque ont commencé à éclater les combats entre factions jihadistes : ‘‘J'ai vécu les conflits entre les mouvements et les factions et les luttes intestines entre Ansar al-Sham, l'Armée syrienne libre et les autres groupes, chaque faction luttait contre l’autre’’ raconte-il.
Lemlihi a poursuivi en indiquant avoir vu des Marocains se battre entre eux parce que apparentant à des groupes différents.
Le jihadiste marocain indique en fin avoir décidé de quitter ce bourbier en retournant au Maroc. Il a été arrêté à l’aéroport et placé en garde à vue en attendant d’être jugé. Il risquerait une peine de 5 ans de prison.
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