Par Fatima Moho (Twitter) ,15/6/2014
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Kiosque360. Dans son dernier rapport, la
rapporteuse spéciale de l'ONU sur la traite des personnes estime le
nombre de femmes marocaines obligées de se prostituer à plus de 2.500.
En un peu plus de dix ans, 2.500 Marocaines
ont fait les frais des réseaux de trafic des êtres humains. C'est l'une
des conclusions d'un récent rapport réalisé par Joy Ngozi Ezeilo,
rapporteuse spéciale de l'ONU sur la traite des personnes. Akhbar Al
Yaoum, qui s'intéresse au sujet dans son édition de ce lundi 16 juin,
fait savoir que la responsable onusienne a précisé que ces réseaux
organisés piègent leurs proies principalement sur l'axe
Rabat-Casablanca. Joy Ngozi Ezeilo, poursuit Akhbar Al Yaoum, s'est
aussi basée dans son rapport sur une précédente étude élaborée en 2007
par l'Observatoire de la communauté marocaine à l'étranger. Cette étude
avait indiqué que les victimes de ces réseaux obtiennent d'abord des
contrats de travail avant de partir vers les pays du Golfe. Sauf qu'une
fois sur place, elles se trouvent obligées de faire un autre travail :
se prostituer et rester à la merci de véritables mafias. Sinon, se
retrouver en prison.
Al Massae s'intéresse lui aussi au rapport de Joy Ngozi Ezeilo, particulièrement à la partie réservée à la traite des enfants. Les autorités judiciaires marocaines, écrit le journal, n'ont relevé aucun cas de rapt d'enfants ces dernières années. Et ce contrairement à l'époque allant de 1978 et 1985 avec 11 cas portant presque tous sur des affaires de traite de nourrissons. Quant aux autres affaires d'enlèvement, elles ont été surtout l’œuvre de parents séparés cherchant chacun à arracher la garde des enfants. Al Massae conclut, en citant le ministère de la Justice, que la seule année 2011 a été marquée par 130 affaires d'exploitation d'enfants dans la mendicité, alors que le nombre des agressions sexuelles a été de 11.
Un ancien rapport de la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits humains (LMCDH) avait attiré l'attention sur la traite des personnes au Maroc. Le pays a fini par devenir une sorte de plaque tournante non seulement pour l'envoi de femmes aux pays du Golfe, mais aussi en Afrique subsaharienne. D'autres ONG n'ont cessé d'attirer l'attention sur la corrélation qui existe entre réseaux de trafic d'êtres humains et réseaux de prostitution. La traite des femmes enregistrent annuellement entre 600.000 et 800.000 cas à travers le monde.
Al Massae s'intéresse lui aussi au rapport de Joy Ngozi Ezeilo, particulièrement à la partie réservée à la traite des enfants. Les autorités judiciaires marocaines, écrit le journal, n'ont relevé aucun cas de rapt d'enfants ces dernières années. Et ce contrairement à l'époque allant de 1978 et 1985 avec 11 cas portant presque tous sur des affaires de traite de nourrissons. Quant aux autres affaires d'enlèvement, elles ont été surtout l’œuvre de parents séparés cherchant chacun à arracher la garde des enfants. Al Massae conclut, en citant le ministère de la Justice, que la seule année 2011 a été marquée par 130 affaires d'exploitation d'enfants dans la mendicité, alors que le nombre des agressions sexuelles a été de 11.
Un ancien rapport de la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits humains (LMCDH) avait attiré l'attention sur la traite des personnes au Maroc. Le pays a fini par devenir une sorte de plaque tournante non seulement pour l'envoi de femmes aux pays du Golfe, mais aussi en Afrique subsaharienne. D'autres ONG n'ont cessé d'attirer l'attention sur la corrélation qui existe entre réseaux de trafic d'êtres humains et réseaux de prostitution. La traite des femmes enregistrent annuellement entre 600.000 et 800.000 cas à travers le monde.
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