Le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane s’est senti obligé de se solidariser avec le général de corps d’armée Abdelaziz Bennani après « l’agression morale » qu’a subie ce dernier mercredi dans sa chambre d’hôpital.
Mercredi dernier, alors qu’il faisait sa séance de kinésithérapie (il
n’est pas moribond !) à l’hôpital parisien du Val-de-Grâce, le général
Bennani a vu comment l’ex-capitaine Mustapha Adib s’introduisait dans sa chambre d’hôpital pour lui remettre une lettre dans laquelle il le traitait d’« assassin ».
Après un échange de mots aigres entre la belle-fille de l’officier
supérieur qui était accompagné d’un médecin militaire, Adib se retira.
Mais le chef du gouvernement, l’islamiste light Benkirane a
sauté sur l’occasion pour faire montre du « sens des responsabilités »
qui est propre au Makhzen et se solidariser avec le militaire « agressé moralement ».
Dans un communiqué, le chef du gouvernement a dénoncé un « acte de provocation ». Le général Bennani et sa famille ont été « outrageusement provoqués et agressés moralement dans l’enceinte de l’hôpital », a-t-il dit.
Pourtant, le bouffon en chef du royaume ne s’est jamais solidarisé
avec une seule victime des forces de l’ordre, même pas avec les
militants, journalistes et même un député de son parti, le PJD, quand ils ont été agressés, cette fois-ci physiquement, par les forces de l’ordre.
A croire que dans la tête de Benkirane, surtout depuis qu’il est à la
tête du gouvernement, les seules victimes sont les victimaires et
non les citoyens.
Ce type-là, Benkiki, cet islamiste de pacotille qui a déclaré à
plusieurs reprises qu’il n’interdirait pas la vente d’alcool, alors
qu’il le promettait quand il était dans l’opposition, serait capable de
participer à une Gay Pride si le roi le lui demandait.
Histoire de ne pas se faire éjecter du fauteuil provisoire que lui a prêté le Makhzen pour faire semblant de diriger le pays.
Demain
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=32298
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire