La routine au Maroc : ARRESTATION, TORTURE, AVEUX, CONDAMNATION pour trois jeunes Français d’origine maghrébine venus passer des vacances au Maroc !
« Aidez-nous s'il vous plait à savoir auprès de quel organisme, nous pouvons nous retourner, afin d'avoir un recours. Pour que mon frère et ses amis soient relâchés et que ceux qui leur ont fait subir ces tortures soient punis.
Je suis désespérée, svp répondez-moi ! »
Le 28 mai 2014 nous avons reçu cet appel sur notre blog solidmar. Souad R., franco-algérienne, nous fait part de son angoisse en expliquant ce qui est arrivé à son frère Abdel-Aziz parti en voyage au Maroc avec des amis. Abdel-Aziz Redaouia , 33 ans, est franco-algérien, son ami Yassine est franco-tunisien et Tayeb est franco-marocain. Un quatrième compagnon, marocain, se trouvait avec eux à ce moment.
Abdel-Aziz et ses amis étaient assis tranquillement dans un billard à Tanger lorsqu’ils voient des membres de la DST sortir d’un 4x4, se diriger vers eux et les arrêter brutalement. Motif : "détention d'armes à feu". Le seul des quatre amis qui était de nationalité marocaine est relâché, mon frère et ses amis sont de nationalité française.
Les policiers leur ont bandé les yeux, attaché les mains et les pieds et les ont amenés au commissariat de Casablanca à 200 km, où ils les ont torturés durant 5 jours.
« Ils les ont tabassés, leur ont mis la tête sous l'eau, leur ont envoyé des décharges électriques dans les parties intimes à l'aide de batterie de voiture, leur ont craché dessus. Ils les ont pendus par les pieds, et j'en passe.
Accusés sans la moindre preuve de culpabilité les inspecteurs de polices les ont forcés à s'accuser les uns et les autres afin d'obtenir des aveux sous contraintes.
Ils ont ensuite été ramenés à Tanger, à la prison où on leur a fait savoir qu’ils sont condamnés à 2 ans de prison. Leur garde-à-vue n’a été déclarée que deux jours plus tard ... au cas où les tortures leur auraient été fatales ?
Mon frère est asthmatique, ils l'ont traité comme un chien.
Aujourd'hui il se trouve incarcéré avec ses amis dans la prison de Tanger pour trafic de stupéfiants, alors qu'ils n'ont même pas été arrêtés pour ce motif au départ ! Les inspecteurs les ont torturés, afin de leur faire avouer n'importe quoi. »
Ma sœur a pu se rendre à Tanger pour le rencontrer et lui apporter ses médicaments pour l'asthme.
Le jugement en appel est fixé au 9 juin. On leur a dit qu’il serait probablement reporté au 16.
Mardi Souad nous écrit : « Le procès n’a pas été reporté, il a eu lieu hier. En appel le verdict n’a pas été modifié : 2 ans de prison. Pourquoi ? Désespéré, mon frère a tenté de se suicider, les prisonniers qui sont dans sa cellule l’en ont empêché.
Ils continuent leur grève de la faim. »
Rappelons que ces amis étaient venus au Maroc pour passer des vacances !
Aux dernières nouvelles nous aprenons que la peine pour Tayeb n’est “que” d’un an, mais deux ans pour Abdel-Aziz et Yassine.
« Aidez-nous s'il vous plait à savoir auprès de quel organisme, nous pouvons nous retourner, afin d'avoir un recours. Pour que mon frère et ses amis soient relâchés et que ceux qui leur ont fait subir ces tortures soient punis.
Je suis désespérée, svp répondez-moi ! »
Le 28 mai 2014 nous avons reçu cet appel sur notre blog solidmar. Souad R., franco-algérienne, nous fait part de son angoisse en expliquant ce qui est arrivé à son frère Abdel-Aziz parti en voyage au Maroc avec des amis. Abdel-Aziz Redaouia , 33 ans, est franco-algérien, son ami Yassine est franco-tunisien et Tayeb est franco-marocain. Un quatrième compagnon, marocain, se trouvait avec eux à ce moment.
Abdel-Aziz et ses amis étaient assis tranquillement dans un billard à Tanger lorsqu’ils voient des membres de la DST sortir d’un 4x4, se diriger vers eux et les arrêter brutalement. Motif : "détention d'armes à feu". Le seul des quatre amis qui était de nationalité marocaine est relâché, mon frère et ses amis sont de nationalité française.
Les policiers leur ont bandé les yeux, attaché les mains et les pieds et les ont amenés au commissariat de Casablanca à 200 km, où ils les ont torturés durant 5 jours.
« Ils les ont tabassés, leur ont mis la tête sous l'eau, leur ont envoyé des décharges électriques dans les parties intimes à l'aide de batterie de voiture, leur ont craché dessus. Ils les ont pendus par les pieds, et j'en passe.
Accusés sans la moindre preuve de culpabilité les inspecteurs de polices les ont forcés à s'accuser les uns et les autres afin d'obtenir des aveux sous contraintes.
Ils ont ensuite été ramenés à Tanger, à la prison où on leur a fait savoir qu’ils sont condamnés à 2 ans de prison. Leur garde-à-vue n’a été déclarée que deux jours plus tard ... au cas où les tortures leur auraient été fatales ?
Mon frère est asthmatique, ils l'ont traité comme un chien.
Aujourd'hui il se trouve incarcéré avec ses amis dans la prison de Tanger pour trafic de stupéfiants, alors qu'ils n'ont même pas été arrêtés pour ce motif au départ ! Les inspecteurs les ont torturés, afin de leur faire avouer n'importe quoi. »
Ma sœur a pu se rendre à Tanger pour le rencontrer et lui apporter ses médicaments pour l'asthme.
Le jugement en appel est fixé au 9 juin. On leur a dit qu’il serait probablement reporté au 16.
Mardi Souad nous écrit : « Le procès n’a pas été reporté, il a eu lieu hier. En appel le verdict n’a pas été modifié : 2 ans de prison. Pourquoi ? Désespéré, mon frère a tenté de se suicider, les prisonniers qui sont dans sa cellule l’en ont empêché.
Ils continuent leur grève de la faim. »
Rappelons que ces amis étaient venus au Maroc pour passer des vacances !
Aux dernières nouvelles nous aprenons que la peine pour Tayeb n’est “que” d’un an, mais deux ans pour Abdel-Aziz et Yassine.
Ils poursuivent la grève de la faim. Souad a écrit à François Hollande.(à suivre)