Par Aufait/AFP , 19/6/2014
Le gouvernement Benkirane a présenté, mercredi, un
projet de réforme des retraites aux syndicats. Le Chef du gouvernement
leur a exposé un projet qui prévoit l'allongement progressif de l'âge
légal de départ à la retraite de 60 à 65 ans, sur la base d'un semestre
supplémentaire par année, ainsi qu'un relèvement des taux de cotisation
de 20% à 28%, indique L'Économiste. D'après le quotidien, l'ensemble des mesures permettrait de “reporter l'épuisement des réserves à 2031”.
Les syndicats ont “ catégoriquement rejeté” le projet, a affirmé Miloudi Moukharik, secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), cité par Aujourd'hui Le Maroc. Ils ont maintenant un mois pour soumettre des contre-propositions à cette réforme que Miloudi Moukharik considère “indispensable”.
À bout de souffle, la caisse des retraites est dans le rouge. Le pays doit en effet faire face à un rapport démographique cotisants/bénéficiaires de plus en plus défavorable, dû à la fois à une hausse de l'espérance de vie et à une baisse des naissances.
Dans le même temps, le gouvernement est pressé de poursuivre la réduction de son déficit public, qui a atteint plus de 7% en 2012 du fait notamment de l'explosion du coût de la caisse de compensation (plus de 56 milliards de dirhams). Il devrait être ramené sous les 5% à fin 2014, à la faveur notamment de la libéralisation des prix de l'essence.
Abdelilah Benkirane avait annoncé, l'an dernier, devant le Parlement, qu'il “ne renoncerait pas à la réforme (...) quel que soit le prix à payer”, quitte à continuer à chuter dans les sondages et à mettre le Parti de Justice et du Développement (PJD) dans une position délicate en vue des élections communales et régionales de 2015.
Les syndicats ont “ catégoriquement rejeté” le projet, a affirmé Miloudi Moukharik, secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), cité par Aujourd'hui Le Maroc. Ils ont maintenant un mois pour soumettre des contre-propositions à cette réforme que Miloudi Moukharik considère “indispensable”.
À bout de souffle, la caisse des retraites est dans le rouge. Le pays doit en effet faire face à un rapport démographique cotisants/bénéficiaires de plus en plus défavorable, dû à la fois à une hausse de l'espérance de vie et à une baisse des naissances.
Dans le même temps, le gouvernement est pressé de poursuivre la réduction de son déficit public, qui a atteint plus de 7% en 2012 du fait notamment de l'explosion du coût de la caisse de compensation (plus de 56 milliards de dirhams). Il devrait être ramené sous les 5% à fin 2014, à la faveur notamment de la libéralisation des prix de l'essence.
Abdelilah Benkirane avait annoncé, l'an dernier, devant le Parlement, qu'il “ne renoncerait pas à la réforme (...) quel que soit le prix à payer”, quitte à continuer à chuter dans les sondages et à mettre le Parti de Justice et du Développement (PJD) dans une position délicate en vue des élections communales et régionales de 2015.
aufait/AFP
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