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samedi 24 novembre 2012

Israël / Et après ...?

par Mohammed Belmaïzi, 23/11/2012

Après… nous sommes en face des prédateurs du pouvoir ! Les Frères Musulmans en Égypte n’ont pas fait la Révolution, mais l’ont confisquée (une étape passagère dans un processus toujours en gestation) pour sa rentabilité prometteuse.

D’abord leur rôle d’intermédiaires entre Israël et Hamas (car on ne parle que de ces deux entités qui monopolisent la scène internationale) semble booster leur image de nouveaux acteurs importants sur l’échiquier de l’éternelle confrontation au Proche-Orient. Le gouvernement des Frères Musulman a réussi, aidé fortement par les USA alliés éternels d’Israël, d’arracher une trêve… (ce qui ne veut pas dire La Paix… tout peut recommencer !). Alors que toutes les parties dans le conflit, trouvent leur compte et réajustent leurs petits calculs politiciens, dans cette affaire : Israël et les élections prochaines ; Hamas et son désormais indécrottable statut de représentant à vie de Gaza ; le dividende absorbé en bonne et dû forme par le pouvoir en place en Égypte…

Mais qui parle des tiraillements souterrains qui motivent ces ébullitions ? On a oublié de noter que depuis la lettre du président égyptien Mohamed Morsi,  au président d’Israël :


et surtout la lettre d’accréditation de son ambassadeur en Israël, Atef Mohammad Salem, où il qualifie Perez de « mon cher et grand ami » et finit la missive par « votre ami fidèle… Mohammad Morsi » : http://www.ism-france.org/communiques/Morsi-a-Peres-Votre-ami-fidele--article-17495,

la coalition de l’internationale islamiste s’est résolument lézardée d’une manière percutante pour laisser entrevoir que les lancements de roquettes à partir de Gaza, avaient le projet de tester, sinon impliquer Égypte malgré elle dans le conflit. Dans ce sens, il est à rappeler que le Hamas est débordé par ses salafistes proches d’Al-Qaïda, comme le Jound Ansar Allah, dont il « a éliminé le chef et 25 militants en août 2009 au cours d’affrontements sans précédent entre factions islamistes palestiniennes » ; alors que « le Djihad islamique lui reproche d’avoir arrêté plusieurs de ses militants pour les empêcher de tirer des roquettes. » http://www.bladi.net/forum/227355-hamas-deborde/

Tout indique que cette toile de fond est bien opérationnelle dans le sens de cette lecture. D’autant plus que les critiques larvées du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, ont fustigé directement le statut d’intermédiaires des Frères Musulmans en les incitant à un engagement plus conséquent. Il disait en substance, que Gaza avait besoin d’armement et « pas d’intermédiaire ». C’est ainsi que la fissure est bien réelle entre les factions islamistes. Entre le Hezbollah de Hassan Nasrallah et le président Mohamed Morsi. Le premier soutient clairement le criminel Bachar Assad et le second ne cesse de sermonner le pouvoir en Syrie, comme dans une joute oratoire.

Et dans ce magma relationnel qu’il nous faut décortiquer davantage, personne ne parle de l’échec sur le plan moral ! D’une part de la tuerie d’Israël (celle de 2009 qualifiée de « crimes contre l’humanité »…), et de la responsabilité de Hamas dans l’exposition des habitants de Gaza aux frappes ignominieuses de l’armée israélienne. Des femmes, des enfants, des citoyens non armés, déchiquetés, pulvérisés, gravement blessés… personne ne s’en soucie dans les ballets entre intermédiaires et agresseurs. Et qui parlera des agressés et de L'IMPUNITÉ ?

Bien au contraire, voilà Mohamed Morsi, nouvellement débarqué, qui profite royalement de la situation pour s’autoproclamer « Pharaon » de Égypte, avec tous les pouvoirs en main, en vue d’instaurer une République Islamique…Le peuple égyptien, ira-t-il jusqu’à remplacer un régime dictatorial, par un autre théocratique et totalitaire ?

Comme on le voit, Israël (qui se joue d'ailleurs de ce paradoxe criant!) n’est rien d’autres qu’un prétexte pour tous les décideurs arabes pour s'agripper au pouvoir et  pour garder les peuples sous les bottes de l'oppression. Le massacre des civiles en Syrie reste un exemple éloquent de la traitrise et de cet immense mensonge historique... Israël peut, en toute impunité, continuer ses tueries et son apartheid sioniste!

Mohammed Belmaïzi
23/11/2012


Mardi 20 novembre 2012


Les 11 Commandements des médias occidentaux

Règle numéro 1:
Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c'est toujours Israël qui se défend. Cela s'appelle des représailles.

Règle numéro 2:
Les Palestiniens n'ont pas le droit de se défendre. Cela s'appelle du terrorisme.

Règle numéro 3:
Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s'appelle de la légitime défense.

Règle numéro 4:
Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l'appellent à la retenue. Cela s'appelle la réaction de la communauté internationale.

Règle numéro 5:
Les Palestiniens n'ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas un soldat.

Règle numéro 6:
Les Israéliens ont le droit d'enlever autant de Palestiniens qu'ils le souhaitent (environ 12,000 prisonniers à ce jour). Il n'y a aucune limite et n'ont besoin d'apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique "terroriste".

Règle numéro 7:
Quand vous dites « Résistance », il faut toujours rajouter l'expression « soutenu par la Syrie et l'Iran».

Règle numéro 8:
Quand vous dites «Israël», Il ne faut surtout pas rajouter après: «soutenu par les Etats-Unis, la France et l'Europe », car on pourrait croire qu'il s'agit d'un conflit déséquilibré.

Règle numéro 9:
Ne jamais parler de «Territoires occupés», ni de résolutions de l'ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l'auditeur de France Info.

Règle numéro 10:
Les Israéliens parlent mieux le Français que les Arabes (?). C'est ce qui explique qu'on leur donne, ainsi qu'à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s'appelle de la neutralité journalistique.

Règle numéro 11:
Si vous n'êtes pas d'accord avec ces règles ou si vous trouvez qu'elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c'est que Vous êtes un dangereux antisémite...



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