Du 27 octobre au 02 novembre en face
du Château de Mohamed 6 à Betz.
Chers Compatriotes
Chers amis de tous pays, épris de liberté, de dignité et de justice
Depuis le vingt février 2011, le Maroc est entré dans une nouvelle étape de son existence.
Les citoyens libres de ce pays, toutes tendances, sensibilités et
ethnies confondues, ont décidé de se soulever pacifiquement, contre les
injustices et les indignités que le Makhzen(1) leur inflige depuis que
le colonialisme(2) lui a restitué les rênes de l’administration.
Le décès de Hassan II, contrairement à ce que prétend la légende
courtisane, n’a pas donné naissance à une nouvelle ère, mais plutôt à
une étape supplémentaire où la prédation royale s’est accélérée, appuyée
par l’administration du makhzen (1).
Nul ne pourra jamais,
reprocher au peuple marocain son impatience ou sa violence, cette
dernière ayant plutôt, de tout temps, été le fait des services de police
dont le comportement n’a plus rien à envier à une force d’occupation.
Le même scénario a désormais cours, depuis la nuit des temps : aux
dénonciations citoyennes des lacunes, de la mal gouvernance, de la
corruption, de la prédation ou des errements avérés parmi l’entourage
royal ou les “élites” politiques, le régime a répondu par des
bastonnades, des arrestations, des tortures et des années
d’emprisonnement. Puis, un discours royal, à peine teinté de menaces et
porteur de fausses promesses, a succédé à la répression afin d’insuffler
un nouvel espoir et calmer les esprits.
D’espoirs déçus en
désillusions, le Maroc est rendu au point de départ, avec toutefois un
détail qui a son importance et qui explique sans doute le gâchis: Le roi
est plus riche et plus puissant que jamais, alors que sous son règne,
la misère et les exclus se sont accrus et le pays est passé de la cent
vingt-sixième (126) place à la cent trentième (130) en terme de
développement humain et de la quarante-septième (47) position à la
quatre-vingt deuxième (82), en terme de corruption.
Les
marocains qui continuent de s’appauvrir, paient quant à eux, un lourd
tribu financier au roi, dont les dépenses aussi somptuaires
qu’indécentes, relèvent de la sacralité, comme ce coût journalier qui
revient à sept cent mille (700.000) euros ou encore cet entretien des
animaux, à hauteur de quatre vingt-cinq mille (85.000) euros mensuels,
équivalant à cinq cents (500) fois le SMIC !
En réitérant le
même modèle hérité de son père, Mohammed VI refuse donc obstinément de
se départir des méthodes brutales et moyenâgeuses du palais, et semble
sourd aux appels à la raison émanant tant de la jeunesse de notre pays
que de nombres de personnalités de la société civile marocaines. Même
les appels de la communauté internationale l’invitant à réformer la
monarchie et instaurer une véritable dynamique démocratique ne semblent
pas avoir impressionné jusqu’ici le roi.
Pour provoquer une
rupture avec ce passé, les citoyens marocains, toutes tendances
confondues organisent, avec différents acteurs, une marche en direction
du Château de Betz, dans l’Oise, une propriété acquise par Hassan II,
grâce aux détournements des fonds du trésor marocain.
Venez
nombreux à la première journée de cette marche de la dignité contre la
dictature au Maroc prévue le 27 octobre 2012 à Betz devant ledit
châteaux en face de la Mairie de Betz sis au N°3, rue de la Libération,
60620, Betz.
Soyez également nombreux si vous le pouvez au
sit-in qui se déroulera sur place, nuit et jour également et pendant une
semaine à partir du 27 octobre 2012 pour dénoncer la dictature au
Maroc.
Du 27 octobre au 02 novembre en face
du Château de Mohamed 6 à Betz.
Chers Compatriotes
Chers amis de tous pays, épris de liberté, de dignité et de justice
Depuis le vingt février 2011, le Maroc est entré dans une nouvelle étape de son existence.
Les citoyens libres de ce pays, toutes tendances, sensibilités et ethnies confondues, ont décidé de se soulever pacifiquement, contre les injustices et les indignités que le Makhzen(1) leur inflige depuis que le colonialisme(2) lui a restitué les rênes de l’administration.
Le décès de Hassan II, contrairement à ce que prétend la légende courtisane, n’a pas donné naissance à une nouvelle ère, mais plutôt à une étape supplémentaire où la prédation royale s’est accélérée, appuyée par l’administration du makhzen (1).
Nul ne pourra jamais, reprocher au peuple marocain son impatience ou sa violence, cette dernière ayant plutôt, de tout temps, été le fait des services de police dont le comportement n’a plus rien à envier à une force d’occupation.
Le même scénario a désormais cours, depuis la nuit des temps : aux dénonciations citoyennes des lacunes, de la mal gouvernance, de la corruption, de la prédation ou des errements avérés parmi l’entourage royal ou les “élites” politiques, le régime a répondu par des bastonnades, des arrestations, des tortures et des années d’emprisonnement. Puis, un discours royal, à peine teinté de menaces et porteur de fausses promesses, a succédé à la répression afin d’insuffler un nouvel espoir et calmer les esprits.
D’espoirs déçus en désillusions, le Maroc est rendu au point de départ, avec toutefois un détail qui a son importance et qui explique sans doute le gâchis: Le roi est plus riche et plus puissant que jamais, alors que sous son règne, la misère et les exclus se sont accrus et le pays est passé de la cent vingt-sixième (126) place à la cent trentième (130) en terme de développement humain et de la quarante-septième (47) position à la quatre-vingt deuxième (82), en terme de corruption.
Les marocains qui continuent de s’appauvrir, paient quant à eux, un lourd tribu financier au roi, dont les dépenses aussi somptuaires qu’indécentes, relèvent de la sacralité, comme ce coût journalier qui revient à sept cent mille (700.000) euros ou encore cet entretien des animaux, à hauteur de quatre vingt-cinq mille (85.000) euros mensuels, équivalant à cinq cents (500) fois le SMIC !
En réitérant le même modèle hérité de son père, Mohammed VI refuse donc obstinément de se départir des méthodes brutales et moyenâgeuses du palais, et semble sourd aux appels à la raison émanant tant de la jeunesse de notre pays que de nombres de personnalités de la société civile marocaines. Même les appels de la communauté internationale l’invitant à réformer la monarchie et instaurer une véritable dynamique démocratique ne semblent pas avoir impressionné jusqu’ici le roi.
Pour provoquer une rupture avec ce passé, les citoyens marocains, toutes tendances confondues organisent, avec différents acteurs, une marche en direction du Château de Betz, dans l’Oise, une propriété acquise par Hassan II, grâce aux détournements des fonds du trésor marocain.
Venez nombreux à la première journée de cette marche de la dignité contre la dictature au Maroc prévue le 27 octobre 2012 à Betz devant ledit châteaux en face de la Mairie de Betz sis au N°3, rue de la Libération, 60620, Betz.
Soyez également nombreux si vous le pouvez au sit-in qui se déroulera sur place, nuit et jour également et pendant une semaine à partir du 27 octobre 2012 pour dénoncer la dictature au Maroc.
- Ahmed Benseddik
Entre 2010 et 2011 le Maroc a reculé de la place 114 à la place 130 dans l’indice de développement humain, de la place 116 à la place 119 dans l’indice mondial de la démocratie et de la place 135 à 138 dans l’indice de la liberté de la presse.
Rita La Rebelle, Mouvement 20 février
حركة20فبرايرATTENTION :
JE RAPPELLE QUE LA MOBILISATION DEVANT LE CHATEAU DE BETZ EST UNE IDÉE VENUE DE CERTAINS MEMBRES DONT Mustapha Adib, Soufiane Boujnane ET
Tsila, Mohamed Jaite ET BIEN SUR D' AUTRES MEMBRES QUI M' EXCUSERONT SI JE NE LES AI PAS NOMMÉS. UN CERTAIN El Fehli Abdel Illah PREND LE MONOPOLE DES OPÉRATIONS ET DÉCLARE HAUT ET FORT QUE CELA SE PASSERA LE 28, ALORS QUE LA MARCHE SE FERA LE 27 ET CELA PENDANT UNE SEMAINE, JE VOUS REMERCIE DE BIEN NOTER CETTE DATE.
Laissez-vous entrainer :
http://youtu.be/suOa_ufmB8E
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