Par Ayad Ahram,secrétaire général de l'Asdhom, 23/10/2012
Information concernant l'action de l'ASDHOM en faveur de la libération des 24 Sahraouis
L’ASDHOM avait adressé une lettre
au ministre de la Justice marocain pour l’interpeller sur le sort des 24
citoyens sahraouis, incarcérés depuis presque deux ans maintenant à la prison de
Salé au Maroc. Leur procès, prévus pour le 24 octobre 2012, a été pour la
deuxième fois reporté.
Leurs avocats viennent d’être
informés, aujourd’hui 23 octobre, par le procureur du roi près du tribunal
militaire de Rabat, que le procès est reporté à une date non
communiquée.
Aucune raison ne leur a été
fournie. Les avocats et les familles qui avaient fait le déplacement de loin
pour pouvoir assister au procès se retrouvent, encore une fois, devant une
décision arbitraire ne respectant aucunement les règles de base d’une justice
digne de ce nom.
Le droit de la défense est
complètement bafoué dans cette affaire, ce qui laisse présager un procès sans
garanties sur son issue. Ces irrégularités sont condamnables et l’ASDHOM met
tout son poids pour les dénoncer.
L’Etat marocain doit respecter ses
engagements internationaux. Il doit garantir aux 24 prévenus sahraouis un procès
juste et équitable ou alors les libérer. Leurs détentions provisoires sont
illégales même au regard du droit pénal marocain qui fixe la durée légale de la
détention provisoire à douze mois.
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