Ce que je crois : La démocratie est une semence, avant d’être un fruit ?
La démocratie est une semence à cultiver. Dire que la démocratie est
une semence avant d’être un fruit, nous renvoie à la déduction que la
semence a besoin, pour grandir et mûrir, de travail et d’effort. Elle a
finalement besoin d’un travail sur soi et dans la culture de la société.
Le péché de nos politiques est de faire croire aux Marocains qu’ils se
réveilleront un jour et subitement avec une démocratie clé en main, qui
les affranchira du linceul du sous-développement et de la misère ;
réduira l’analphabétisme et le niveau du chômage ; décloisonnera le
monde rural et rétablira l’équité entre les hommes et les régions ;
combattra la corruption et la Kleptocratie ; atténuera le fléau de la
transhumance ; rehaussera le niveau de notre PIB….etc
La démocratie
est, certes, une condition nécessaire mais elle reste insuffisante pour
opérer le décollage. Elle-même une condition, la démocratie a besoin
d’autre pré-requis ou vecteurs qui ont pour noms : le parler- vrai des
politiques ; une politique de vérité sur nos statistiques, sur les
nouveaux riches ; une religiosité du travail et de l’effort ; un
Stakhanovisme Marocain dans la production et le rendement ; le sentiment
du citoyen que sa voix compte dans la prise de décisions qui engagent
l’avenir de son pays... etc.
In fine, la démocratie est une culture, un système de valeurs solidaires. Il n’est de perverse situation, que de parler de démocratie et d’élections " libres" dans une société qui n’a atteint ni la modernité matérielle et de pensée, ni n’a réalisé sa révolution d’alphabétisation. La démocratie ne peut être un mode de gouvernance politique sans être aussi un mode de gouvernance sociale, sans oublier qu’elle ne régit pas uniquement les rapports entre gouvernants et gouvernés mais régit aussi ceux des gouvernés entre eux-mêmes.
In fine, la démocratie est une culture, un système de valeurs solidaires. Il n’est de perverse situation, que de parler de démocratie et d’élections " libres" dans une société qui n’a atteint ni la modernité matérielle et de pensée, ni n’a réalisé sa révolution d’alphabétisation. La démocratie ne peut être un mode de gouvernance politique sans être aussi un mode de gouvernance sociale, sans oublier qu’elle ne régit pas uniquement les rapports entre gouvernants et gouvernés mais régit aussi ceux des gouvernés entre eux-mêmes.
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