"Organiser une conférence dans cette ville constitue donc une grave violation du droit international et engage donc votre responsabilité civile et pénale. En effet, aucun pays au monde ne reconnait la souveraineté du Maroc sur ce territoire comme l'a confirmé l'avis de la Cour internationale de justice de La Haye du 16 octobre 1975", a écrit la présidente de la Plateforme, Aline Pailler dans une lettre au président du Forum de Crans Montana, Jean Paul Carteron.
"Je vous demande instamment, à l'instar de l'Union africaine et de nombreuses associations internationales des droits de l'homme, de respecter le droit international et d'annuler la tenue de ce Forum prévu du 17 au 22 mars à Dakhla", a-t-elle soutenu.
"En réalité, en acceptant ou en suscitant l'organisation de ce Forum à Dakhla, le Maroc vise à faire reconnaitre le fait accompli de l'occupation militaire illicite de ce territoire et vous en fait le complice objectif. Une telle arrogance ne peut que susciter indignation et réactions qui seront à la mesure du mépris dans lequel le Maroc tient le droit international et les droits de l'homme", a averti Mme Pailler.
En mars 2015, vous avez maintenu la tenue du "Forum Crans Montana" à Dakhla malgré les mises en garde émanant des Nations unies, de l'OUA, de l'UNESCO, de gouvernements et de nombreuses associations. En 2016, vous persistez malgré tout en décidant d'organiser le prochain "Forum Crans Montana" en mars à Dakhla. Vous n'ignorez pas que la ville de Dakhla ne relève pas de la souveraineté marocaine vu qu'elle est située sur le territoire du Sahara occidental occupé et colonisé par le Maroc depuis 1975, s'est interrogée la Plateforme. (SPS)
020/090/000 161025 FEV 016 SPS
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