Arrivée
à l’aéroport de Roissy en provenance du Cameroun, Andréane est
immédiatement repérée par les fins limiers de la police aux frontières.
Pourquoi ? Parce que la photo de son passeport ne leur semble pas être
exactement la même que l’image qu’ils ont de la fillette en face d’eux.
Probablement qu’elle souriait trop la petite Andréane, contente de
revoir sa maman.
C’est
bien connu, pour les racistes de tout poil, tous les petits noirs se
ressemblent. Mais là, manque de bol, pour les policiers, au contraire,
Andréane ne ressemble pas assez … à elle-même.
C’est sur et
certain, les papiers sont « usurpés » affirment les policiers. Ni une ni
deux, la fillette est placée en zone d’attente. Ces fameuses zones de
non droit théoriquement réservées aux sans-papiers où la République
Socialiste Française s’honore d’y placer maintenant aussi des petites
Françaises.
Bien
évidemment, pour nous donner un avant-goût de la loi fasciste sur le
renseignement qui autorise bon nombre de procédures qui violent nos
libertés fondamentales en l’absence de tout contrôle judiciaire, la
placement en zapi (zone d’attente pour personnes en instance) est une
mesure administrative de privation de liberté décidée par un
fonctionnaire. Comme ça, sans aucun contrôle. Bienvenue dans ton pays
qui s’autoproclame faussement la patrie des droits de l’homme ma petite
Andréane.
Sa maman qui l’attendait ne la trouve pas à la descente
de l’avion. Elle se renseigne, se rend à la zone d’attente. On lui
refuse de rencontrer son enfant. Impossible de la rassurer de le lui
expliquer, de lui parler. Le mauvais film de l’administration socialiste
va durer 3 jours. Il faut attendre que la petite fille passe devant le
juge, oui, à 6 ans devant un juge…, pour une photo qui ne plait pas à un
fonctionnaire de police aveuglé par la course aux chiffres que Valls et
Cazeneuve lui imposent.
Il faut attendre que le juge lui fasse
passer des tests dont la pertinence nous laisse tous sans voix. Oh
surprise, Andréane est capable de citer les noms de ses camarades de
classe sur une photo ainsi que le nom de sa maîtresse.
Le juge se
rend compte qu’elle reconnait parfaitement sa maman. Étonnant, non ? La
police qui a interdit à la maman de la voir, n’a pas pu, elle se rendre
compte de cela. C’est ballot, non ? Peut-être lui ont-ils présenté une
photo de Christiane Taubira en lui demandant si elle la connaissait,
devant l’hésitation de la fillette ils en ont conclu qu’elle était une
usurpatrice ?
Le juge ordonne finalement la libération d’Andréane
en estimant que l’ensemble des éléments du dossier contredisait la
version policière. La fillette est donc libre… Mais sans papiers,
puisque la police n’a toujours pas restitué son passeport aux parents,
estimant probablement qu’ils ont bien raison et que ce n’est pas un juge
qui va leur apprendre leur métier.
Ne croyez pas qu’il
s’agit d’une erreur. Le même jour, une autre enfant, de 3 ans cette
fois, a été enfermée 5 jours avant de comparaître devant le Juge des
Libertés qui décide de la relâcher. Cette fois, il s’agissait d’un vrai
faux passeport.
La France, une vraie passoire
Ouf,
la France est bien gardée. On respire mieux. Vous croyez ? Ne vous
réjouissez pas trop vite. Rappelez vous en septembre 2014. Le Ministère
Socialiste de l’Intérieur et de la Propagande nous annonce à grand
renfort de publicité, pardon, d’AFP l’arrestation de 3 dangereux
terroristes parmi lesquels le beau-frère de Mohamed Merah, tous de
retour de Syrie.
Malheureusement pour Cazeneuve et sa bande de
menteurs, alors que les 3 présumés djihadistes sont attendus par les
policiers à Roissy, ils atterrissent finalement à Marseille. Que
croyez-vous qu’il arriva ? Et bien rien du tout. A Marseille, ils
présentent leur passeport et ne sont pas inquiétés. Quoi ? Comment ?
L’explication est toute simple. Ce jour-là et comme par hasard, juste ce
jour là, le système informatique Chéops est en panne, pardon en
maintenance… Impossible de rentrer des noms dans le fichier et de
contrôler s’ils sont ou non recherchés. Même Ben Laden aurait pu venir
en France sans être inquiété.
Depuis, on sait que les pannes
informatiques, pardon les maintenances, de ce système sont fréquentes.
Heureusement, si les policiers sont incapables de reconnaître les
djihadistes, ils sont capables de reconnaître les enfants Français
parfaitement en règle qui « usurpent » leur identité et les foutre 3
jours en taule. Non mais.
La France socialiste viole le droit et les conventions internationales.
Le
maintien des mineurs en zone d’attente constitue une violation de la
Convention Internationale des Droits de l’Enfants.Le Haut Commissariat
des Nations Unies aux Réfugiés, le Comité des Droits de l’Enfant de
l’ONU, le Défenseur des Droits ont tous condamnés le placement des
mineurs en zone d’attente. Et encore, ils n’avaient jamais imaginé que
la France Socialiste, plus stupide que moi tu meurs, place dans ces
zones ses propres enfants…
Un rapport de Human Rights Watch
détaille très précisément les violences policières, les menaces et les
violations des droits auxquels les enfants doivent faire face dans ces
zones de privation de liberté.
La Cour Européenne des Droits de
l’Homme a déjà condamné la France pour l’enfermement des enfants qui
constituent une violation des une violation des articles 3, 5 et
8 (Interdiction des traitements inhumains et dégradants ; droit à la
liberté et à la sûreté ; droit au respect de la vie familiale.)
Chaque
année, jusqu’à 500 mineurs sont enfermés en République Socialiste
Française dans ces zones de non-droit. Cette fois, c’était pour une
photo qui n’a pas plu à un simple policier.
Demain, à qui le tour ?
Hier,
la France se glorifiait d’enfermer les enfants et même les nourrissons
sous prétexte de les renvoyer dans leur pays. Aujourd’hui, elle enferme
les enfants Français qui ne ressemble pas suffisamment à la photo de
leur passeport. Demain, grâce à la loi sur le renseignement, la
dictature nationale socialiste enfermera tous ceux qui ne pensent pas
comme il faut. Mais demain, c’est déjà aujourd’hui. Demandez à tous les
enfants qui ne se sentent pas Charlie et qui ont passé des heures en
garde-à-vue.
Tu veux un conseil Andréane ?
La
prochaine fois, débrouille toi pour prendre le Falcon de la République
avec Manuel Valls et ses enfants. Il prétend que ça ne coûte pas un
centime de plus à l’État.
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