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lundi 10 août 2015

6 ans, française, enfermée 3 jours par la police parce qu’elle est trop noire

Cela se passe en France socialiste, en juin 2015. Andréane a 6 ans, elle est Française. Son crime ? Elle voyage seule. Elle vient d’Afrique. Et elle à la peau un peu trop noire…
Arrivée à l’aéroport de Roissy en provenance du Cameroun, Andréane est immédiatement repérée par les fins limiers de la police aux frontières. Pourquoi ? Parce que la photo de son passeport ne leur semble pas être exactement la même que l’image qu’ils ont de la fillette en face d’eux. Probablement qu’elle souriait trop la petite Andréane, contente de revoir sa maman.
C’est bien connu, pour les racistes de tout poil, tous les petits noirs se ressemblent. Mais là, manque de bol, pour les policiers, au contraire, Andréane ne ressemble pas assez … à elle-même.
C’est sur et certain, les papiers sont « usurpés » affirment les policiers. Ni une ni deux, la fillette est placée en zone d’attente. Ces fameuses zones de non droit théoriquement réservées aux sans-papiers où la République Socialiste Française s’honore d’y placer maintenant aussi des petites Françaises.
Bien évidemment, pour nous donner un avant-goût de la loi fasciste sur le renseignement qui autorise bon nombre de procédures qui violent nos libertés fondamentales en l’absence de tout contrôle judiciaire, la placement en zapi (zone d’attente pour personnes en instance) est une mesure administrative de privation de liberté décidée par un fonctionnaire. Comme ça, sans aucun contrôle. Bienvenue dans ton pays qui s’autoproclame faussement la patrie des droits de l’homme ma petite Andréane.
Sa maman qui l’attendait ne la trouve pas à la descente de l’avion. Elle se renseigne, se rend à la zone d’attente. On lui refuse de rencontrer son enfant. Impossible de la rassurer de le lui expliquer, de lui parler. Le mauvais film de l’administration socialiste va durer 3 jours. Il faut attendre que la petite fille passe devant le juge, oui, à 6 ans devant un juge…, pour une photo qui ne plait pas à un fonctionnaire de police aveuglé par la course aux chiffres que Valls et Cazeneuve lui imposent.
Il faut attendre que le juge lui fasse passer des tests dont la pertinence nous laisse tous sans voix. Oh surprise, Andréane est capable de citer les noms de ses camarades de classe sur une photo ainsi que le nom de sa maîtresse.
Le juge se rend compte qu’elle reconnait parfaitement sa maman. Étonnant, non ? La police qui a interdit à la maman de la voir, n’a pas pu, elle se rendre compte de cela. C’est ballot, non ? Peut-être lui ont-ils présenté une photo de Christiane Taubira en lui demandant si elle la connaissait, devant l’hésitation de la fillette ils en ont conclu qu’elle était une usurpatrice ?
Le juge ordonne finalement la libération d’Andréane en estimant que l’ensemble des éléments du dossier contredisait la version policière. La fillette est donc libre… Mais sans papiers, puisque la police n’a toujours pas restitué son passeport aux parents, estimant probablement qu’ils ont bien raison et que ce n’est pas un juge qui va leur apprendre leur métier.
Ne croyez pas qu’il s’agit d’une erreur. Le même jour, une autre enfant, de 3 ans cette fois, a été enfermée 5 jours avant de comparaître devant le Juge des Libertés qui décide de la relâcher. Cette fois, il s’agissait d’un vrai faux passeport.
La France, une vraie passoire
Ouf, la France est bien gardée. On respire mieux. Vous croyez ? Ne vous réjouissez pas trop vite. Rappelez vous en septembre 2014. Le Ministère Socialiste de l’Intérieur et de la Propagande nous annonce à grand renfort de publicité, pardon, d’AFP l’arrestation de 3 dangereux terroristes parmi lesquels le beau-frère de Mohamed Merah, tous de retour de Syrie.
Malheureusement pour Cazeneuve et sa bande de menteurs, alors que les 3 présumés djihadistes sont attendus par les policiers à Roissy, ils atterrissent finalement à Marseille. Que croyez-vous qu’il arriva ? Et bien rien du tout. A Marseille, ils présentent leur passeport et ne sont pas inquiétés. Quoi ? Comment ? L’explication est toute simple. Ce jour-là et comme par hasard, juste ce jour là, le système informatique Chéops est en panne, pardon en maintenance… Impossible de rentrer des noms dans le fichier et de contrôler s’ils sont ou non recherchés. Même Ben Laden aurait pu venir en France sans être inquiété.
Depuis, on sait que les pannes informatiques, pardon les maintenances, de ce système sont fréquentes. Heureusement, si les policiers sont incapables de reconnaître les djihadistes, ils sont capables de reconnaître les enfants Français parfaitement en règle qui « usurpent » leur identité et les foutre 3 jours en taule. Non mais.
La France socialiste viole le droit et les conventions internationales.
 Le maintien des mineurs en zone d’attente constitue une violation de la Convention Internationale des Droits de l’Enfants.Le Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés, le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU, le Défenseur des Droits ont tous condamnés le placement des mineurs en zone d’attente. Et encore, ils n’avaient jamais imaginé que la France Socialiste, plus stupide que moi tu meurs, place dans ces zones ses propres enfants…
Un rapport de Human Rights Watch détaille très précisément les violences policières, les menaces et les violations des droits auxquels les enfants doivent faire face dans ces zones de privation de liberté.
La Cour Européenne des Droits de l’Homme a déjà condamné la France pour l’enfermement des enfants qui constituent une violation des une violation des articles 3, 5 et 8 (Interdiction des traitements inhumains et dégradants ; droit à la liberté et à la sûreté ; droit au respect de la vie familiale.)
Chaque année, jusqu’à 500 mineurs sont enfermés en République Socialiste Française dans ces zones de non-droit. Cette fois, c’était pour une photo qui n’a pas plu à un simple policier.
Demain, à qui le tour ?
Hier, la France se glorifiait d’enfermer les enfants et même les nourrissons sous prétexte de les renvoyer dans leur pays. Aujourd’hui, elle enferme les enfants Français qui ne ressemble pas suffisamment à la photo de leur passeport. Demain, grâce à la loi sur le renseignement, la dictature nationale socialiste enfermera tous ceux qui ne pensent pas comme il faut. Mais demain, c’est déjà aujourd’hui. Demandez à tous les enfants qui ne se sentent pas Charlie et qui ont passé des heures en garde-à-vue.

Tu veux un conseil Andréane ?
La prochaine fois, débrouille toi pour prendre le Falcon de la République avec Manuel Valls et ses enfants. Il prétend que ça ne coûte pas un centime de plus à l’État. 

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