Clôture hier de l’université d’été de la RASD à Boumerdès
Omar Arbane, El Watan, , 9/8/2015
La 6e édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario s’est clôturée, hier à Boumerdès, après deux semaines de conférences aux thématiques variées.
Le discours de clôture, lu par Salem Lebsir, membre du secrétariat
national du Polisario, cible encore le régime marocain, le qualifiant de
facteur d’instabilité : «Le Maroc est le premier producteur et
exportateur de la drogue dans le monde. L’argent sale de la drogue
participe directement dans la création, le financement et
l’encouragement des bandes de la criminalité organisée et des groupes
terroristes. Ce qui a engendré des tensions et une instabilité touchant
l’ensemble des pays du Sahel et ceux du nord-ouest de l’Afrique.»
Selon les rédacteurs du discours, l’instauration de la paix dans cette région de l’Afrique doit passer inévitablement, et en premier lieu, par une solution équitable et démocratique au conflit sahraoui. A cet effet, l’ONU est sollicitée à prendre ses responsabilités. «Il est du devoir de l’Organisation des Nation unies de veiller à l’application de la résolution 1514 portant sur la nécessité de mettre rapidement et inconditionnellement fin au colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations.
Et le Sahara occidental en est le premier concerné.» M. Lebsir a qualifié de «honteux» le silence de la communauté internationale face aux graves atteintes aux droits de l’homme dans les territoires du Sahara occidental et le pillage de ses richesses naturelles par le colonisateur marocain. Du côté algérien, plusieurs personnalités politiques ont réitéré le soutien inconditionnel du peuple et de l’Etat au peuple sahraoui et à sa cause juste. Parmi eux, Sadek Bouguettaya, membre du bureau politique du FLN, le docteur Saïd Layachi, président du CNASPS, et Belaïd Abdelaziz, président du Front El Moustakbal.
Ces derniers ont dénoncé les pratiques du régime marocain et sa politique colonialiste au Sahara occidental, en précisant que le deux peuples marocain et algérien sont et resteront frères. Pour sa part, Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), a été virulent dans son discours, fustigeant la politique expansionniste du Maroc. Allant plus loin, M. Touati attend des Sahraouis de reprendre la lutte armée. «Si vous constatez que l’action politique n’aboutit pas à une solution à ce conflit, vous devriez reprendre les armes et déclencher la guerre», dit-il, suscitant une longue ovation des cadres du Polisario.
Selon les rédacteurs du discours, l’instauration de la paix dans cette région de l’Afrique doit passer inévitablement, et en premier lieu, par une solution équitable et démocratique au conflit sahraoui. A cet effet, l’ONU est sollicitée à prendre ses responsabilités. «Il est du devoir de l’Organisation des Nation unies de veiller à l’application de la résolution 1514 portant sur la nécessité de mettre rapidement et inconditionnellement fin au colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations.
Et le Sahara occidental en est le premier concerné.» M. Lebsir a qualifié de «honteux» le silence de la communauté internationale face aux graves atteintes aux droits de l’homme dans les territoires du Sahara occidental et le pillage de ses richesses naturelles par le colonisateur marocain. Du côté algérien, plusieurs personnalités politiques ont réitéré le soutien inconditionnel du peuple et de l’Etat au peuple sahraoui et à sa cause juste. Parmi eux, Sadek Bouguettaya, membre du bureau politique du FLN, le docteur Saïd Layachi, président du CNASPS, et Belaïd Abdelaziz, président du Front El Moustakbal.
Ces derniers ont dénoncé les pratiques du régime marocain et sa politique colonialiste au Sahara occidental, en précisant que le deux peuples marocain et algérien sont et resteront frères. Pour sa part, Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), a été virulent dans son discours, fustigeant la politique expansionniste du Maroc. Allant plus loin, M. Touati attend des Sahraouis de reprendre la lutte armée. «Si vous constatez que l’action politique n’aboutit pas à une solution à ce conflit, vous devriez reprendre les armes et déclencher la guerre», dit-il, suscitant une longue ovation des cadres du Polisario.
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