Brahim Dihani, membre de l'ASVDH, a signalé que la lutte pour les droits humains n'est qu'une étape de la trajectoire de la lutte pour le droit à l'autodétermination et celui-ci est la pierre angulaire sur laquelle toutes les décisions du peuple sahraoui sont fondées. "L'existence d'un mécanisme pour surveiller les droits de l'homme au Sahara occidental donnera aux citoyens sahraouis un espace de liberté pour exprimer leur volonté sans aucune contrainte", a-t-il ajouté, rappelant que le régime marocain s'est toujours empressé de ratifier les résolutions liées aux droits de l'homme dans le but de doper la fausse image projetée à l'extérieur de pays respectueux de ces droits. A titre d'exemple, le Maroc vient de ratifier la Convention contre la torture. Cependant, c'est une pratique qu'il continue d'utiliser contre les Sahraouis.
Sur la question des ressources naturelles, Salha Butenguiza membre du comité de la protection des ressources naturelles et correspondant de la télévision sahraouie à El Aaiun, a rappelé que «les vastes richesses naturelles du sous-sol et des eaux territoriales du Sahara occidental sont la seule raison pour laquelle le Maroc occupe le territoire et réprime son peuple". "En outre, le Maroc utilise les profits générés par cette richesse pour soudoyer et acheter le soutien de certaines puissances et pays complices de l'occupation et du pillage des ressources sahraouies", a-t-elle ajouté, signalant que de nombreux citoyens qui militent pour dénoncer ce pillage sont emprisonnés et torturés par les autorités marocaines.
Pour sa part, Mariam El Bourhimi, du groupe Équipe Média, a affirmé que la question de l'autodétermination a été dépassée par la population des territoires occupés. "L'indépendance ou le retour aux armes sont devenus nos principales revendications contre l'intransigeance du régime marocain" at-il dit.
Un autre aspect abordé par Mme Bourhimi est la politique marocaine de peuplement pour inverser la donne démographique du territoire sahraoui et la lutte contre les éléments culturels qui caractérisent la société sahraouie. "Nous ne partegeons rien avec les marocains, ni du point de vue biologique ni linguistique ni traditionnel, nous sommes un peuple différent du marocain et nous avons combattu pour sensibiliser la communauté internationale à cet égard," at-il dit. SPS
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