« Aucune amélioration générale de la situation des droits humains
n’a pu être constatée en Algérie en 2014, malgré les promesses d’introduire des
réformes faites par le gouvernement depuis 2011. »
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Camps de réfugiés sahraouis gérés par le Front Polisario
Le Front Polisario gère les camps du sud-ouest de l’Algérie depuis la fin
des années 1970 pour les réfugiés qui ont fui le Sahara occidental après que le
Maroc l’a envahi. Les personnes critiques à l’égard du Polisario ont pu tenir
de petites manifestations publiques sporadiques en 2014. Aucune de ces
personnes n’a été emprisonnée pour ses opinions politiques, à la connaissance
de Human Rights Watch, mais quelques-unes au moins ont fait l’objet de
harcèlement pour avoir critiqué ouvertement le Polisario.
Les réfugiés ont été généralement libres de quitter les camps pour la Mauritanie ou de retourner définitivement ou temporairement au Sahara occidental sous contrôle marocain. Une femme sahraouie, Mahdjouba Mohamed Hamdidaf, qui avait émigré en Espagne et rendait visite à sa famille dans les camps de réfugiés, a été séquestrée par sa famille pendant plus de deux mois après qu’elle ait tenté de partir comme prévu en août. Le Front Polisario a peu agi pour mettre fin à sa réclusion et pour protéger sa liberté de mouvement jusqu’à ce qu’il fasse l’objet de fortes pressions internationales. Au moment de la rédaction de ce rapport, il y aurait eu d’autres cas de femmes sahraouies résidant légalement en Europe et séquestrées par leur famille alors qu’elles leur rendaient visite dans les camps.
Le gouvernement algérien n’a pas, à la connaissance de Human Rights Watch, reconnu de façon explicite sa responsabilité dans la protection des droits humains des Sahraouis vivant dans les camps gérés par le Front Polisario sur le sol algérien.
Les réfugiés ont été généralement libres de quitter les camps pour la Mauritanie ou de retourner définitivement ou temporairement au Sahara occidental sous contrôle marocain. Une femme sahraouie, Mahdjouba Mohamed Hamdidaf, qui avait émigré en Espagne et rendait visite à sa famille dans les camps de réfugiés, a été séquestrée par sa famille pendant plus de deux mois après qu’elle ait tenté de partir comme prévu en août. Le Front Polisario a peu agi pour mettre fin à sa réclusion et pour protéger sa liberté de mouvement jusqu’à ce qu’il fasse l’objet de fortes pressions internationales. Au moment de la rédaction de ce rapport, il y aurait eu d’autres cas de femmes sahraouies résidant légalement en Europe et séquestrées par leur famille alors qu’elles leur rendaient visite dans les camps.
Le gouvernement algérien n’a pas, à la connaissance de Human Rights Watch, reconnu de façon explicite sa responsabilité dans la protection des droits humains des Sahraouis vivant dans les camps gérés par le Front Polisario sur le sol algérien.
Acteurs internationaux
Dans le cadre de sa Politique européenne de voisinage (PEV), l’Union
européenne a engagé des négociations avec l’Algérie sur un plan d’action. Les
plans d’action de la PEV sont censés démontrer l’engagement des pays
partenaires envers, entre autres choses, la démocratie, les droits humains,
l’État de droit et la bonne gouvernance.
Le gouvernement algérien n’a pas accordé l’accès aux mécanismes des Nations Unies relatifs aux droits humains depuis 2011. Les demandes d’accès en attente comprennent celles des rapporteurs spéciaux sur la torture et sur la liberté de réunion pacifique et d’association, et les groupes de travail de l’ONU sur les disparitions forcées ou involontaires et sur les détentions arbitraires.
[1] Source : http://www.hrw.org/fr/world-report/2015/country-chapters/132012
Le gouvernement algérien n’a pas accordé l’accès aux mécanismes des Nations Unies relatifs aux droits humains depuis 2011. Les demandes d’accès en attente comprennent celles des rapporteurs spéciaux sur la torture et sur la liberté de réunion pacifique et d’association, et les groupes de travail de l’ONU sur les disparitions forcées ou involontaires et sur les détentions arbitraires.
[1] Source : http://www.hrw.org/fr/world-report/2015/country-chapters/132012
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