Par : Hafida Ameyar, 10/
Le Conseil onusien des droits de l'Homme tiendra sa 24e session, à Genève, du 9 au 27 septembre prochain.
Cet
organe intergouvernemental, composé de 47 États, se penchera sur un
certain nombre de cas, parmi eux celui du Sahara occidental, et de
sujets, dont notamment la promotion et la protection de tous les droits
de l’Homme, les mécanismes de protection des ces derniers et leur
situation dans les territoires arabes occupés.
Au cours de la précédente
session, qui s’est déroulée entre mai et juin 2013, le Maroc a été mis à
mal par plusieurs ONG internationales, y compris des ONG françaises
comme France Libertés et le MRAP. Elles ont, en effet, dénoncé les
violations systématiques perpétrées par les forces d’occupation
marocaines contre les citoyens sahraouis des territoires occupés du
Sahara Occidental, surtout en ce qui concerne le droit à la liberté
d’expression, de rassemblement pacifique et d’association.
Les organisations des droits de l’Homme ont également condamné les “violations barbares” commises quotidiennement contre les femmes sahraouies.
Le Sahara Occidental, pour rappel, est un “territoire non autonome”. Bien qu’il soit occupé illégalement par le Maroc, depuis 1975, l’Espagne continue, selon le droit international et les textes onusiens, d’être la puissance administrative de son ancienne colonie, et ce, jusqu’à ce que le processus de décolonisation du territoire soit parachevé. Et, comme ont eu à l’affirmer différents experts, espagnols compris, les autorités de Madrid doivent assumer leurs responsabilités envers le territoire et le peuple sahraouis, en conformité avec les dispositions de la IVe Convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre. Pour bon nombre d’observateurs, l’année 2013 est l’année où la question des violations des droits de l’Homme dans le territoire occupé du Sahara Occidental a connu d’“âpres” discussions au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. La preuve, soutiennent-ils, réside dans le contenu des rapports et les enquêtes émanant de l’ONU, du Centre Robert-Kennedy, pour la justice et les droits de l’Homme (RFK Center), d’Amnesty Internationale et des autres ONG internationales des droits de l’Homme, qui plaident pour l’instauration d’un tel mécanisme de protection des droits de l’Homme au Sahara Occidental. Il y a quelques mois, les USA ont aussi tenté de faire inscrire, dans la dernière résolution du Conseil de sécurité, la nécessité d’outiller la Mission des Nations unies pour un référendum au Sahara Occidental (Minurso) d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme dont elle est privée. Le Maroc, actuellement membre de ce Conseil, s’y est opposé évidemment, avec le soutien de la France et de l’Espagne. Une attitude qui est loin, cependant, d’effacer l’avertissement US aux autorités marocaines, en raison de la persistance du Makhzen dans la politique de violations des droits humains. Par ailleurs, les témoignages des Sahraouis des territoires occupés mettent en exergue la répression, les arrestations arbitraires, la torture, la marginalisation, les humiliations et les discriminations, pratiquées à leur encontre. Les aveux recueillis par les médias nationaux auprès d'activistes sahraouis des droits de l’Homme montrent que pas un jour ne passe sans qu’un Sahraoui ne soit pas arrêté ou battu par les forces d’occupation marocaines. En février dernier, lors d’une rencontre à Alger, le président de l’Association des familles de prisonniers et disparus sahraouis (Afapredesa), Omar Abdeslem, a qualifié la situation des droits humains dans les territoires sous occupation marocaine de “grave”, citant le cas de centaines de disparus sahraouis, de milliers de prisonniers sahraouis, ainsi que les enlèvements, les détentions dans des prisons secrètes, la répression et “les autres pratiques inhumaines”.
Les organisations des droits de l’Homme ont également condamné les “violations barbares” commises quotidiennement contre les femmes sahraouies.
Le Sahara Occidental, pour rappel, est un “territoire non autonome”. Bien qu’il soit occupé illégalement par le Maroc, depuis 1975, l’Espagne continue, selon le droit international et les textes onusiens, d’être la puissance administrative de son ancienne colonie, et ce, jusqu’à ce que le processus de décolonisation du territoire soit parachevé. Et, comme ont eu à l’affirmer différents experts, espagnols compris, les autorités de Madrid doivent assumer leurs responsabilités envers le territoire et le peuple sahraouis, en conformité avec les dispositions de la IVe Convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre. Pour bon nombre d’observateurs, l’année 2013 est l’année où la question des violations des droits de l’Homme dans le territoire occupé du Sahara Occidental a connu d’“âpres” discussions au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. La preuve, soutiennent-ils, réside dans le contenu des rapports et les enquêtes émanant de l’ONU, du Centre Robert-Kennedy, pour la justice et les droits de l’Homme (RFK Center), d’Amnesty Internationale et des autres ONG internationales des droits de l’Homme, qui plaident pour l’instauration d’un tel mécanisme de protection des droits de l’Homme au Sahara Occidental. Il y a quelques mois, les USA ont aussi tenté de faire inscrire, dans la dernière résolution du Conseil de sécurité, la nécessité d’outiller la Mission des Nations unies pour un référendum au Sahara Occidental (Minurso) d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme dont elle est privée. Le Maroc, actuellement membre de ce Conseil, s’y est opposé évidemment, avec le soutien de la France et de l’Espagne. Une attitude qui est loin, cependant, d’effacer l’avertissement US aux autorités marocaines, en raison de la persistance du Makhzen dans la politique de violations des droits humains. Par ailleurs, les témoignages des Sahraouis des territoires occupés mettent en exergue la répression, les arrestations arbitraires, la torture, la marginalisation, les humiliations et les discriminations, pratiquées à leur encontre. Les aveux recueillis par les médias nationaux auprès d'activistes sahraouis des droits de l’Homme montrent que pas un jour ne passe sans qu’un Sahraoui ne soit pas arrêté ou battu par les forces d’occupation marocaines. En février dernier, lors d’une rencontre à Alger, le président de l’Association des familles de prisonniers et disparus sahraouis (Afapredesa), Omar Abdeslem, a qualifié la situation des droits humains dans les territoires sous occupation marocaine de “grave”, citant le cas de centaines de disparus sahraouis, de milliers de prisonniers sahraouis, ainsi que les enlèvements, les détentions dans des prisons secrètes, la répression et “les autres pratiques inhumaines”.
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