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Le 12 septembre à Rabat,
l’association Droit et Justice lancera son nouveau programme visant la
représentation juridique des réfugiés et des demandeurs d’asile vivant
sur le territoire marocain. Concrètement, l’ONG fondée en 2009 par Me
Réda Oulamine et Me Mourad Faouzi, propose aux migrants éligibles à une
demande d’asile auprès de la représentation Haut Commissariat des
Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à Rabat un suivi juridique par
l’intermédiaire d’avocats bénévoles.
« À l’heure actuelle, ce service est inexistant ou insuffisant. Il serait susceptible d’aider cette catégorie de personnes particulièrement vulnérables à pouvoir effectivement exercer leurs droits », souhaite Droit et Justice. L’ONG estime que faute d’accès aux informations sur les procédures de reconnaissance du statut de réfugié, les migrants ne parviennent pas à déposer une demande d’asile.
Dans un premier temps, Droit et Justice veut s’employer à mieux faire connaître le droit des réfugiés. L’ONG lance à cet effet des formations gratuites destinées aux avocats et juristes désireux de s’investir, à titre bénévole, dans l’assistance juridique et la représentation des demandeurs d’asile sollicitant l’obtention du statut de réfugié auprès du HCR, décisionnaire en la matière au Maroc. Ce programme bénéficie du soutien de la Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH).
À noter que le nombre de réfugiés au Maroc est faible. Selon le HCR, 891 bénéficient de ce statut, 50% parmi eux sont originaire de la Côté d’Ivoire et 20% de la RDC. A ce nombre, il faudrait ajouter les demandeurs d’asile originaire de la Syrie, qui affluent depuis le début de la guerre vers le Royaume. Actuellement, le Maroc ne dispose pas de législation dédiée à la question des réfugiés. Ce statut n’est toujours pas reconnu par les autorités marocaines.
www.lobservateurdumaroc.info
« À l’heure actuelle, ce service est inexistant ou insuffisant. Il serait susceptible d’aider cette catégorie de personnes particulièrement vulnérables à pouvoir effectivement exercer leurs droits », souhaite Droit et Justice. L’ONG estime que faute d’accès aux informations sur les procédures de reconnaissance du statut de réfugié, les migrants ne parviennent pas à déposer une demande d’asile.
Dans un premier temps, Droit et Justice veut s’employer à mieux faire connaître le droit des réfugiés. L’ONG lance à cet effet des formations gratuites destinées aux avocats et juristes désireux de s’investir, à titre bénévole, dans l’assistance juridique et la représentation des demandeurs d’asile sollicitant l’obtention du statut de réfugié auprès du HCR, décisionnaire en la matière au Maroc. Ce programme bénéficie du soutien de la Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH).
À noter que le nombre de réfugiés au Maroc est faible. Selon le HCR, 891 bénéficient de ce statut, 50% parmi eux sont originaire de la Côté d’Ivoire et 20% de la RDC. A ce nombre, il faudrait ajouter les demandeurs d’asile originaire de la Syrie, qui affluent depuis le début de la guerre vers le Royaume. Actuellement, le Maroc ne dispose pas de législation dédiée à la question des réfugiés. Ce statut n’est toujours pas reconnu par les autorités marocaines.
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