D.R |
Ce silence médiatique sur les souffrances des Sahraouis dans les territoires occupés, par le régime marocain, est selon lui l’œuvre aussi bien de médias internationaux que régionaux notamment arabes. « Certains médias arabes comme Al Jazeera et Al Arabia se taisent sur la réalité de la colonisation marocaine des territoires sahraouis. Ils diffusent très rarement des informations sur la lutte du peuple Sahraoui pour son indépendance», a déploré M. Ghali. Il a expliqué ce silence médiatique des chaînes de télévisions arabes par « la connivence de principe qui existe entre les monarchies du Golfe arabique et le régime marocain ». La preuve de cette « connivence de principe » réside selon lui dans l’invitation adressée au Maroc à intégrer le Conseil de coopération du Golfe (CCG). « Le Maroc regarde vers l’océan atlantique alors que le CCG regroupe des monarchies du Golfe, à des milliers de kilomètres. A quoi rime cette invitation ? », s’est-il interrogé. Au cours du forum, plusieurs militants sahraouis, ayant participé à la dernière université d’été des cadres de la RASD, tenue à Boumerdès (14-25 août), ont mis en exergue leurs activités, notamment à travers les réseaux sociaux, afin de casser ce blocus médiatique imposé par l’occupant marocain à leur lutte quotidienne pour l’indépendance.
Des journalistes sahraouis ont profité de cette rencontre organisée par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) pour témoigner « des pressions qu’ils subissent dans l’exercice de leur fonction dans les villes occupées du Sahara occidental ». Tout en dénonçant ces pressions, le ministre sahraoui des Territoires occupés, Mohamed El Ouali Akik, a lancé un pressant appel aux médias internationaux « amis » à mobiliser tous leurs efforts à l’effet de continuer à soutenir la cause sahraouie. Lors de la dernière université d’été des cadres de la RASD, des universitaires ont invité les Sahraouis à se saisir des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’Internet, afin de faire avancer leur lutte entamée en 1975 pour l’indépendance.
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