Par Nizar Bennamate,photo de Aziz Akkaoui, 19/5/2013
Une proche de la famille royale interrogée par la police
Hafza Amahzoune, proche de la famille royale, s’est fait arrêter hier
par la police judiciaire de la ville de Khénifra. Epilogue d’un dossier
qui avait fait grand bruit ?
H24info a appris de la section de Khénifra de l’AMDH que Hafsa Amahzoune
(tante maternelle du roi Mohammed VI) serait en train d'être interrogée
par la Police judiciaire de la ville, si on en croit l’association. «
La police a procédé à l’arrestation de Hafsa Amahzoune » nous apprend
Aziz Akkaoui, membre de la commission administrative de l’AMDH.
« L’interrogatoire à peine commencé, Amahzoune s’est évanouie. Six
voitures de police l’ont d’abord transportée à l’hôpital de Khénifra
avant qu’elle soit transférée dans un lieu non déterminé » poursuit-il.
Si l’arrestation et l’interrogatoire par la police judiciaire de la
ville de Hafsa Amahzoune est confirmée par ce militant local, leur
objet, par contre, reste encore inconnu pour le moment.
La
piste la plus crédible reste une affaire qui avait fait la manchette de
plusieurs journaux en 2009 : Hafsa Amahzoune avait été accusée par une
avocate, Fatima Sabiri, de l'avoir agressée au couteau en avril 2009.
l'avocate, Fatima Sabiri, blessée par Hafza Amazoun
En septembre de la même année, Hafsa Amahzoune avait été convoquée par
la police judiciaire de Khénifra. Avec son mari, elle avait été
interrogée au sujet de la présence à son domicile de Samia Attar, une
"petite bonne " de 16 ans, disparue depuis le 18 août et retrouvée
portant « des signes de mauvais traitements ». La famille de la jeune
fille avait décidé de "porter l’affaire directement devant le procureur
du roi".
Un juge de la Cour de première instance de la ville de
Khénifra, Adil Bouhi, avait lui aussi, affirmé avoir été agressé par
Amahzoune (voir la vidéo ci-dessus).
Aziz Akkaoui raconte que
malgré la médiatisation de ces affaires et la colère des habitants de
Khénifra (qui avaient manifesté contre elle) le comportement de Hafsa
Amahzoune n'a pas changé. « Alors qu’elle faisait ses courses, Sabiri a
été menacé par Amahzoune rien que ce lundi 6 mai », affirme le militant.
«L’AMDH a envoyé plusieurs correspondances au procureur du roi à
Khénifra, au procureur à Meknes, à l’ancien ministre de la justice et à
l’actuel ministre », conclut Akkaoui, qui suit de près l’affaire.
Il reste maintenant à attendre l’enquête de police pour démêler le vrai du faux dans cette affaire.
Une proche de la famille royale (et bonne comédienne) interrogée par la police
h24info.ma
----------------------------------------------------------------------------
Ali Fkir, 20/5/2013, a partagé l’album de Aziz Akkaoui : AMDH caravane khénifra juillet 2009.
Toutes et tous contre l'impunité
Lorsque les vrais démocrates s'étaient déplacés à Khénifra pour
dénoncer (dans son fief) les agissements scandaleux de Hafsa Amahzoune,
la tante maternelle du Roi. C'était en juillet 2009. Il fallait être
présent pour entendre les témoignages sur les crimes de Hafsa. Exemple:
une femme raconte qu'elle travaillait, il y a des années de cela, chez
Hafsa. Hafsa soupçonnait son mari de "s'intéresser" à la jeune
domestique. Rien de concret n'a eu lieu entre le mari et la domestique.
malgré cela Hafsa a bousillé l'appareil génital de la domestique avec de
l'eau bouillante et ce, avec l'aide d'autres personnes. La domestique,
rescapée par miracle, avait fui toute la région pendant des années et
des années. Grâce à l'AMDH, grâce à Aziz Akkaoui et à d'autres
militants, elle revint pour la première à son bled pour témoigner. Elle a
pleuré. L'assistance a pleuré avec elle. Nous avons écouté d'autres
témoignages aussi poignants que celui-là.
Nous devons tous et toutes militer contre l'impunité dont jouissent les potentats de ce pays
Ali Fkir 20 mai 2013
solidarité victimes hafsa Amahzoune caravane organisée par l'AMDH en juillet 2009 auditions des victimes de hafsa .
Par : Aziz Akkaoui
----------------------------------------------------------------------------
La
tante du roi joue la victime et fait le mort lorsqu'il s'agit de rendre
des comptes à la justice.
Elle nous confirme ce qu'on savait déjà, les
tyrans ont toujours tapis dans leurs veines, les gênes de la lâcheté qui
ne demandent qu'à s'exprimer. Je vous laisse deviner les grandes
figures de la dictature alaouite, lorsque sonnera l'heure de payer
l'addition. Ceux qui vont s'éclipser en catimini, un magot dans une
valise, ceux qui vont opter pour le refuge politique, ceux qui vont
intégrer leurs biens mal acquis en France ou ailleurs, avant qu'on les
rattrape, ceux qui vont se suicider. E puis il y en a qui vont
s'improviser révolutionnaires de la vingt-cinquième heure. Ceux qui vont
expliquer qu'ils ne savaient pas alors qu'ils ont mangé au râtelier.
Ceux qui ont participé au pillage du pays et qui seront disposés à
partager le pactole qu'ils ont accumulé par le vol, la concussion, la
corruption et le népotisme.
Un clap de fin, en forme de bouffonnerie pour une saloperie qui dure depuis plus de soixante ans !
Par Nizar Bennamate,photo de Aziz Akkaoui, 19/5/2013
Une proche de la famille royale interrogée par la police
Hafza Amahzoune, proche de la famille royale, s’est fait arrêter hier
par la police judiciaire de la ville de Khénifra. Epilogue d’un dossier
qui avait fait grand bruit ?
H24info a appris de la section de Khénifra de l’AMDH que Hafsa Amahzoune
(tante maternelle du roi Mohammed VI) serait en train d'être interrogée
par la Police judiciaire de la ville, si on en croit l’association. «
La police a procédé à l’arrestation de Hafsa Amahzoune » nous apprend
Aziz Akkaoui, membre de la commission administrative de l’AMDH.
« L’interrogatoire à peine commencé, Amahzoune s’est évanouie. Six
voitures de police l’ont d’abord transportée à l’hôpital de Khénifra
avant qu’elle soit transférée dans un lieu non déterminé » poursuit-il.
Si l’arrestation et l’interrogatoire par la police judiciaire de la
ville de Hafsa Amahzoune est confirmée par ce militant local, leur
objet, par contre, reste encore inconnu pour le moment.
La
piste la plus crédible reste une affaire qui avait fait la manchette de
plusieurs journaux en 2009 : Hafsa Amahzoune avait été accusée par une
avocate, Fatima Sabiri, de l'avoir agressée au couteau en avril 2009.
l'avocate, Fatima Sabiri, blessée par Hafza Amazoun
En septembre de la même année, Hafsa Amahzoune avait été convoquée par
la police judiciaire de Khénifra. Avec son mari, elle avait été
interrogée au sujet de la présence à son domicile de Samia Attar, une
"petite bonne " de 16 ans, disparue depuis le 18 août et retrouvée
portant « des signes de mauvais traitements ». La famille de la jeune
fille avait décidé de "porter l’affaire directement devant le procureur
du roi".
Un juge de la Cour de première instance de la ville de
Khénifra, Adil Bouhi, avait lui aussi, affirmé avoir été agressé par
Amahzoune (voir la vidéo ci-dessus).
Aziz Akkaoui raconte que
malgré la médiatisation de ces affaires et la colère des habitants de
Khénifra (qui avaient manifesté contre elle) le comportement de Hafsa
Amahzoune n'a pas changé. « Alors qu’elle faisait ses courses, Sabiri a
été menacé par Amahzoune rien que ce lundi 6 mai », affirme le militant.
«L’AMDH a envoyé plusieurs correspondances au procureur du roi à
Khénifra, au procureur à Meknes, à l’ancien ministre de la justice et à
l’actuel ministre », conclut Akkaoui, qui suit de près l’affaire.
Il reste maintenant à attendre l’enquête de police pour démêler le vrai du faux dans cette affaire.
Hafza Amahzoune, proche de la famille royale, s’est fait arrêter hier par la police judiciaire de la ville de Khénifra. Epilogue d’un dossier qui avait fait grand bruit ?
H24info a appris de la section de Khénifra de l’AMDH que Hafsa Amahzoune (tante maternelle du roi Mohammed VI) serait en train d'être interrogée par la Police judiciaire de la ville, si on en croit l’association. « La police a procédé à l’arrestation de Hafsa Amahzoune » nous apprend Aziz Akkaoui, membre de la commission administrative de l’AMDH.
« L’interrogatoire à peine commencé, Amahzoune s’est évanouie. Six voitures de police l’ont d’abord transportée à l’hôpital de Khénifra avant qu’elle soit transférée dans un lieu non déterminé » poursuit-il.
Si l’arrestation et l’interrogatoire par la police judiciaire de la ville de Hafsa Amahzoune est confirmée par ce militant local, leur objet, par contre, reste encore inconnu pour le moment.
La piste la plus crédible reste une affaire qui avait fait la manchette de plusieurs journaux en 2009 : Hafsa Amahzoune avait été accusée par une avocate, Fatima Sabiri, de l'avoir agressée au couteau en avril 2009.
l'avocate, Fatima Sabiri, blessée par Hafza Amazoun
En septembre de la même année, Hafsa Amahzoune avait été convoquée par la police judiciaire de Khénifra. Avec son mari, elle avait été interrogée au sujet de la présence à son domicile de Samia Attar, une "petite bonne " de 16 ans, disparue depuis le 18 août et retrouvée portant « des signes de mauvais traitements ». La famille de la jeune fille avait décidé de "porter l’affaire directement devant le procureur du roi".
Un juge de la Cour de première instance de la ville de Khénifra, Adil Bouhi, avait lui aussi, affirmé avoir été agressé par Amahzoune (voir la vidéo ci-dessus).
Aziz Akkaoui raconte que malgré la médiatisation de ces affaires et la colère des habitants de Khénifra (qui avaient manifesté contre elle) le comportement de Hafsa Amahzoune n'a pas changé. « Alors qu’elle faisait ses courses, Sabiri a été menacé par Amahzoune rien que ce lundi 6 mai », affirme le militant.
«L’AMDH a envoyé plusieurs correspondances au procureur du roi à Khénifra, au procureur à Meknes, à l’ancien ministre de la justice et à l’actuel ministre », conclut Akkaoui, qui suit de près l’affaire.
Il reste maintenant à attendre l’enquête de police pour démêler le vrai du faux dans cette affaire.
Une proche de la famille royale (et bonne comédienne) interrogée par la police
h24info.ma
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Ali Fkir, 20/5/2013, a partagé l’album de Aziz Akkaoui : AMDH caravane khénifra juillet 2009.
solidarité victimes hafsa Amahzoune caravane organisée par l'AMDH en juillet 2009 auditions des victimes de hafsa .
Toutes et tous contre l'impunité
Lorsque les vrais démocrates s'étaient déplacés à Khénifra pour
dénoncer (dans son fief) les agissements scandaleux de Hafsa Amahzoune,
la tante maternelle du Roi. C'était en juillet 2009. Il fallait être
présent pour entendre les témoignages sur les crimes de Hafsa. Exemple:
une femme raconte qu'elle travaillait, il y a des années de cela, chez
Hafsa. Hafsa soupçonnait son mari de "s'intéresser" à la jeune
domestique. Rien de concret n'a eu lieu entre le mari et la domestique.
malgré cela Hafsa a bousillé l'appareil génital de la domestique avec de
l'eau bouillante et ce, avec l'aide d'autres personnes. La domestique,
rescapée par miracle, avait fui toute la région pendant des années et
des années. Grâce à l'AMDH, grâce à Aziz Akkaoui et à d'autres
militants, elle revint pour la première à son bled pour témoigner. Elle a
pleuré. L'assistance a pleuré avec elle. Nous avons écouté d'autres
témoignages aussi poignants que celui-là.
Nous devons tous et toutes militer contre l'impunité dont jouissent les potentats de ce pays
Ali Fkir 20 mai 2013
solidarité victimes hafsa Amahzoune caravane organisée par l'AMDH en juillet 2009 auditions des victimes de hafsa .
Par : Aziz Akkaoui
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La
tante du roi joue la victime et fait le mort lorsqu'il s'agit de rendre
des comptes à la justice.
Elle nous confirme ce qu'on savait déjà, les
tyrans ont toujours tapis dans leurs veines, les gênes de la lâcheté qui
ne demandent qu'à s'exprimer. Je vous laisse deviner les grandes
figures de la dictature alaouite, lorsque sonnera l'heure de payer
l'addition. Ceux qui vont s'éclipser en catimini, un magot dans une
valise, ceux qui vont opter pour le refuge politique, ceux qui vont
intégrer leurs biens mal acquis en France ou ailleurs, avant qu'on les
rattrape, ceux qui vont se suicider. E puis il y en a qui vont
s'improviser révolutionnaires de la vingt-cinquième heure. Ceux qui vont
expliquer qu'ils ne savaient pas alors qu'ils ont mangé au râtelier.
Ceux qui ont participé au pillage du pays et qui seront disposés à
partager le pactole qu'ils ont accumulé par le vol, la concussion, la
corruption et le népotisme.
Un clap de fin, en forme de bouffonnerie pour une saloperie qui dure depuis plus de soixante ans !
La
tante du roi joue la victime et fait le mort lorsqu'il s'agit de rendre
des comptes à la justice.
Elle nous confirme ce qu'on savait déjà, les
tyrans ont toujours tapis dans leurs veines, les gênes de la lâcheté qui
ne demandent qu'à s'exprimer. Je vous laisse deviner les grandes
figures de la dictature alaouite, lorsque sonnera l'heure de payer
l'addition. Ceux qui vont s'éclipser en catimini, un magot dans une
valise, ceux qui vont opter pour le refuge politique, ceux qui vont
intégrer leurs biens mal acquis en France ou ailleurs, avant qu'on les
rattrape, ceux qui vont se suicider. E puis il y en a qui vont
s'improviser révolutionnaires de la vingt-cinquième heure. Ceux qui vont
expliquer qu'ils ne savaient pas alors qu'ils ont mangé au râtelier.
Ceux qui ont participé au pillage du pays et qui seront disposés à
partager le pactole qu'ils ont accumulé par le vol, la concussion, la
corruption et le népotisme.
Un clap de fin, en forme de bouffonnerie pour une saloperie qui dure depuis plus de soixante ans !
Un clap de fin, en forme de bouffonnerie pour une saloperie qui dure depuis plus de soixante ans !
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