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jeudi 5 novembre 2009

Une grève au Maroc entraîne la fermeture des écoles publiques

Pointant du doigt la surcharge des classes et d'autres problèmes dans les écoles publiques, plusieurs syndicats d'enseignants marocains ont organisé une grève le 29 octobre. 

Par Siham Ali pour Magharebia à Rabat – 03/11/09

[Abdelhak Senna/AFP/Getty Images]
Le mouvement des enseignants a entraîné la fermeture des écoles dans tout le Maroc jeudi.
Quatre syndicats d'enseignants du Maroc ont paralysé l'ensemble des écoles publiques du pays, jeudi 29 octobre, en organisant un débrayage pour protester contre plusieurs problèmes, parmi lesquels la pénurie d'enseignants et la surcharge des classes.
Les syndicats protestent également contre les faibles infrastructures et les modifications introduites dans les critères de promotion.
La décision de débrayer a été prise "après l’échec de la relance du dialogue avec le ministère de l’Education nationale en septembre dernier", a expliqué Abdelmajid El Gharss, représentant de la Fédération nationale de l'enseignement, qui a organisé cette grève avec la Fédération nationale des fonctionnaires de l'enseignement, le Syndicat national de l'enseignement et la Fédération autonome de l'enseignement.
"Nous n’excluons pas la possibilité d’intensifier le mouvement de grève si le département de tutelle ne réagit pas", a ajouté Gharss, tout en faisant porter la responsabilité au gouvernement pour ce qui concerne les répercussions du débrayage sur les élèves.
Selon les syndicats, 90 pour cent des professeurs ont respecté les consignes de débrayage. Mais un communiqué du ministère de l'Education indique, lui, un chiffre de seulement 59,7 pour cent. Ce communiqué accuse également les syndicats d'être "plutôt politiques et de ne pas répondre à la logique des doléances sectorielles".
La question des promotions se fonde sur ce que les syndicats considèrent comme le manquement de la part du gouvernement à respecter un accord datant d'août 2007 qui permettrait d'augmenter les promotions et de réduire le nombre d'années d'enseignement de six à quatre avant de pouvoir passer les examens professionnels.
Le 28 octobre au parlement, les députés ont également fait part de leur mécontentement sur l'état du système scolaire. Nombre d'entre eux s'en sont pris au ministre de l'Education Ahmed Akhchichine pour ne pas avoir amélioré le statut des enseignants et les infrastructures dans les écoles publiques. Ils ont également fait part de leurs préoccupations sur les surcharges des classes et les salaires des enseignants.
Le ministre a rejeté ces critiques, affirmant que "personne ne conteste la plus haute importance d’améliorer les conditions matérielles des enseignants". Il a expliqué que leur situation est liée à celle de la fonction publique et ne concerne pas uniquement le département de l’Education nationale.

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