L'information:
Entendu sur France Inter le 16/9/2009
Des « non jeûneurs » s’affichent en public au Maroc, les autorités sévissent
APA Rabat (Maroc) Un groupe de "non jeûneurs" a défrayé la chronique au Maroc en s'affichant en public près de Casablanca, s'attirant les foudres des jeûneurs et des autorités religieuses et sécuritaires du pays, rapporte mardi la presse marocaine.
Les populations de Mohammedia ( 25 km au sud de Casablanca) ont été informées de "la tentative de rupture publique du jeûne par un groupe d'agitateurs, en violation de l'un des piliers de l'Islam, arguant que cela s'inscrit dans le cadre de l'exercice des libertés individuelles", indique un communiqué du Conseil des Oulémas. Les Oulémas du pays ont mis en garde contre " les répercussions de ces actes sur la vie de la oumma".La police avait fait avorter dimanche cette tentative de "rupture publique du jeûne", menée par une journaliste indépendante, indique-t-on. Les "non-jeûneurs" auraient projeté de demander l'abrogation de l'article 222 du Code pénal marocain qui interdit "le non respect du jeûne par les Musulmans sous peine de trois mois d'incarcération".Des courants "laïcs" très minoritaires achoppent constamment sur la nature conservatrice de la société, à plus de 99 pour cent musulmane.
Communiqué du M.A.L.I, 17/9/2009
(Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles)
Selon le journal "Assabah" proche de l'ONA, 15 citoyens viennent d'être condamnés à des peines variant entre 1 mois et 12 mois de prison ferme pour avoir bouffé publiquement en plein mois de ramadan. Ces personnes ont été arrêtées et condamnées à Casablanca et ne comprennent pas. les jeunes qui ont tenté de manger publiquement le dimanche 13 septembre à la gare de Mohammedia et qui font actuellement l'objet d'arrestation sans indications sur le lieu de leur détention.
Le père de l'étudiant MOUKTAFI Abderrahim (militant associatif) n'arrive pas à retrouver les traces de son fils, pourtant arrêté officiellement par la police.
Des bruits font état d'une vague d'arrestations pour non respect du jeûne.
Des réactions :
Entendu sur France Inter le 16/9/2009
Des « non jeûneurs » s’affichent en public au Maroc, les autorités sévissent
APA Rabat (Maroc) Un groupe de "non jeûneurs" a défrayé la chronique au Maroc en s'affichant en public près de Casablanca, s'attirant les foudres des jeûneurs et des autorités religieuses et sécuritaires du pays, rapporte mardi la presse marocaine.
Les populations de Mohammedia ( 25 km au sud de Casablanca) ont été informées de "la tentative de rupture publique du jeûne par un groupe d'agitateurs, en violation de l'un des piliers de l'Islam, arguant que cela s'inscrit dans le cadre de l'exercice des libertés individuelles", indique un communiqué du Conseil des Oulémas. Les Oulémas du pays ont mis en garde contre " les répercussions de ces actes sur la vie de la oumma".La police avait fait avorter dimanche cette tentative de "rupture publique du jeûne", menée par une journaliste indépendante, indique-t-on. Les "non-jeûneurs" auraient projeté de demander l'abrogation de l'article 222 du Code pénal marocain qui interdit "le non respect du jeûne par les Musulmans sous peine de trois mois d'incarcération".Des courants "laïcs" très minoritaires achoppent constamment sur la nature conservatrice de la société, à plus de 99 pour cent musulmane.
Communiqué du M.A.L.I, 17/9/2009
(Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles)
Depuis l’évènement du dimanche, la presse, les autorités et certaines forces politiques ont mené une campagne de lynchage et de diffamation contre les militants du Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles.
Un retour sur l’évènement s’impose :Le groupe MALI s’est créé sur Facebook il y a quelques semaines autour d’une discussion sur la liberté de jeuner ou de ne pas jeuner, les premiers échanges se sont passés dans un cadre où règnaient tolérance et respect. Un évènement a été programmé, celui de pique-niquer SYMBOLIQUEMENT à la forêt de Mohammedia, et non devant la gare. Le but de l’action n’était nullement la provocation, mais était de mettre au courant les autorités que des citoyens avaient une revendication. Il n’est pas inutile de rappeler que le MALI n’est pas un groupe anti-islam. Nous sommes pour la liberté de culte, et si nous revendiquons la suppression d’un article liberticide du code pénal (art.222), nous sommes également solidaires des citoyennes tunisiennes qui se font lyncher pour avoir mis Al Hijab, ou des Tunisiens qu’on harcèle sur le chemin de la mosquée…
En revendiquant notre droit d’exister et de réfléchir de la sorte, nous insistons sur le fait que MALI n’est pas une organisation de provocation envers une quelconque sensibilité. Notre but est d’attirer l’attention sur des incohérences entre à la fois le Droit International, la Constitution marocaine, et l’arsenal juridique marocain, des incohérences qui coûtent cher aux citoyens marocains, et qui nuisent aux libertés collectives et individuelles.Nous, militants pour les libertés individuelles au Maroc, condamnons fortement les multiples interpellations policières et arrestations des membres activistes du MALI sans aucun motif valable. Nous condamnons également, l’emballement médiatique qui a accompagné l’affaire dans un flou total, induisant en erreur l’opinion publique, mettant en danger notre sécurité physique.
En revendiquant notre droit d’exister et de réfléchir de la sorte, nous insistons sur le fait que MALI n’est pas une organisation de provocation envers une quelconque sensibilité. Notre but est d’attirer l’attention sur des incohérences entre à la fois le Droit International, la Constitution marocaine, et l’arsenal juridique marocain, des incohérences qui coûtent cher aux citoyens marocains, et qui nuisent aux libertés collectives et individuelles.Nous, militants pour les libertés individuelles au Maroc, condamnons fortement les multiples interpellations policières et arrestations des membres activistes du MALI sans aucun motif valable. Nous condamnons également, l’emballement médiatique qui a accompagné l’affaire dans un flou total, induisant en erreur l’opinion publique, mettant en danger notre sécurité physique.
Arrestations et condamnations des non jeûneurs
Par Ali Fkir, 16/9/2009
Selon le journal "Assabah" proche de l'ONA, 15 citoyens viennent d'être condamnés à des peines variant entre 1 mois et 12 mois de prison ferme pour avoir bouffé publiquement en plein mois de ramadan. Ces personnes ont été arrêtées et condamnées à Casablanca et ne comprennent pas. les jeunes qui ont tenté de manger publiquement le dimanche 13 septembre à la gare de Mohammedia et qui font actuellement l'objet d'arrestation sans indications sur le lieu de leur détention.
Le père de l'étudiant MOUKTAFI Abderrahim (militant associatif) n'arrive pas à retrouver les traces de son fils, pourtant arrêté officiellement par la police.
Des bruits font état d'une vague d'arrestations pour non respect du jeûne.
Des réactions :
Par Azim Moslih, 16/9/2009
Tout en condamnant l'arrestation de ces «jeûneurs» en plein Ramadan et surtout la disparition de leur trace, je pense que leur arrestation et condamnation ne sont pas étonnantes dans la mesure où la loi marocaine est claire là-dessus. Mais restons quand même vigilant pour la suite de la chose.
Par Ahmed Assermouh, 19/9/2009
Je suis scandalisé par cette nouvelle et appelle à ce que cette condamnation soit portée à la connaissance du monde entier pour savoir que ce monde bien inféodé et bien préoccupé par la recherche humiliante de l’obtention « garantie » des énergies périssables laissant en attente les droits humains!!!
Le terrorisme religieux ne mène nulle part sauf au rejet catégorique et méprisable de la religion.
Je refuse d’aller au paradis les menottes aux mains !
Je suis scandalisé par cette nouvelle et appelle à ce que cette condamnation soit portée à la connaissance du monde entier pour savoir que ce monde bien inféodé et bien préoccupé par la recherche humiliante de l’obtention « garantie » des énergies périssables laissant en attente les droits humains!!!
Le terrorisme religieux ne mène nulle part sauf au rejet catégorique et méprisable de la religion.
Je refuse d’aller au paradis les menottes aux mains !
Ce que malheureusement beaucoup de gens ne réalisent pas, c’est que le cheminement humane est universel. L’histoire humane est la pour le prouver. Il n’y a pas le moindre doute dans ma tète que le Maroc deviendra un jour un état démocratique et laïque. C’est une simple question de temps. Les musulmans ne cessent de nous répéter, dahara alhaqo wa zahaqa al batel , ina albatela kana zahouka. C’est exactement ce qui va arriver tôt ou tard. Mais en attendant…. Je ne peux que lève mon chapeau a cette poignet de gens courageux qui le 17 Sep nous ont fait un peu réfléchir sur nous mêmes. Comme n’importe quelle autre religion, l’islam est un simple lavage de cerveau qui se perpétue de père en fils à travers des siècles. Comment briser ce cycle d’ignorance? Tout de même, c’est un moment HISTORIQUE , sans précédent et réjouissant de constater qu’ Allah tout puissant a fait appel le 17 SEP 2009, aux forces auxiliaires et a la sureté nationale Marocaine pour faire régner sa loi!
RépondreSupprimermaroc republique
RépondreSupprimereffectivement je salut a mon tour , cet poignée de jeune gens qui on su brisé cet hypocrisie des masse dignare et leur amir des fanatique
et je suis entièrement daccord avec lanonyme sur le fait que le maroc deviendra malgré le né des royaliste obscure , un etat republicain laique comme celui de turquie , ou les gens seron libre de choisir leur croyance , et pratiqé leur choix dans la voie publique en exposant leur croyance , en mangeon a nimporte qel moment .
le maroc est gouverné par une monarchie islamiste fanatiqe , qui na rien a voir avec lislam , dailleur lanonyme a bien precisé ce qui se passe , cé un lavage de cerveaux de pere en fils , lislam est une religion de conviction et non pas de soumission
vive la republique laique du grand maghreb