Par Ali Fkir, 14/9/2009
Ils, elles étaient des centaines de militantEs à venir de différentes région du Maroc pour manifester sur place leur solidarité avec les 850 ouvriers licenciés abusivement par SEMSI-Régie (filiale du premier groupe économique marocain, l'OCP), et avec leurs familles qui se retrouvent aujourd'hui dans une situation dramatique.
Khouribga, la capitale minière du pays, n'a jamais connu ce type de rencontre chaleureuse entre des militantEs des droits humains, des militantEs de gauche en général et de la gauche marxiste en particulier, et des prolétaires en lutte pour des droits légitimes.
Les militantEs venuEs des autres régions du Maroc s'étaient retrouvéEs à 13h près de "magana" (avenue Moulay Youssef), et puis le cortège s'était dirigé vers le centre de la ville, deuxième étape de l'itinéraire prévu par les organisateurs. Là, fut organisé le grand meeting, qui devrait se terminer à 15h pour laisser la place à la 3ème partie du programme établi, à savoir la marche vers les locaux de l'OCP.
Cette marche n'a pas eu lieu. Elle a été purement et simplement interdite par l'Etat. Des barrages de forces répressives ont empêché les ouvriers et leurs amis d'avancer. La police à cherché la bagarre pour mettre fin à la lutte des 850 ouvriers. Les organisateurs ont déjoué la manœuvre policière en se rassemblant dans la grande place de la médina scandant des slogans relatifs à la lutte et à la résistance ouvrière contre l'arbitraire. Les militantEs venus des autres régions n'avaient pas oublié qu'ils/elles s'étaient déplacéEs pour exprimer leur soutien aux victimes de l'arbitraire et non pour chercher ou provoquer des escarmouches avec les forces de répression. Le comité organisateur constitué des ouvriers et des militants syndicaux locaux ont su éviter le piège policier.
La lutte déterminée de masse consciente et organisée est la voie de la victoire.
La colère de la populationIls étaient là les matous: c'est l'autre aspect de la contradiction. Pas de lutte sans répression. Pas de répression sans résistance. Merci Mao pour pour ton analyse relative à la contradiction.Les militantEs venuEs des autres régions du Maroc s'étaient retrouvéEs à 13h près de "magana" (avenue Moulay Youssef), et puis le cortège s'était dirigé vers le centre de la ville, deuxième étape de l'itinéraire prévu par les organisateurs. Là, fut organisé le grand meeting, qui devrait se terminer à 15h pour laisser la place à la 3ème partie du programme établi, à savoir la marche vers les locaux de l'OCP.
Cette marche n'a pas eu lieu. Elle a été purement et simplement interdite par l'Etat. Des barrages de forces répressives ont empêché les ouvriers et leurs amis d'avancer. La police à cherché la bagarre pour mettre fin à la lutte des 850 ouvriers. Les organisateurs ont déjoué la manœuvre policière en se rassemblant dans la grande place de la médina scandant des slogans relatifs à la lutte et à la résistance ouvrière contre l'arbitraire. Les militantEs venus des autres régions n'avaient pas oublié qu'ils/elles s'étaient déplacéEs pour exprimer leur soutien aux victimes de l'arbitraire et non pour chercher ou provoquer des escarmouches avec les forces de répression. Le comité organisateur constitué des ouvriers et des militants syndicaux locaux ont su éviter le piège policier.
La lutte déterminée de masse consciente et organisée est la voie de la victoire.
Le militant Fekkak, toujours égal à lui-même.(...) Il a échappé par miracle à la mort en juillet 1971 suite à la tentative d'assassinat perpétrée par le directeur de la cité universitaire. Fekkak avait passé plusieurs semaines à l'hôpital .
Aujourd'hui, après que le mouvement ittihadi ait rejoint le camp du makhzen, ait abandonné sa ligne combative, ait renié son passé, ait effacé de sa mémoire les martyrEs... Fekkak, militant "organisationnellement" indépendant, est toujours là où il y a l'AMDH, ANNAHJ, et surtout là où il y a la résistance et la lutte.
Le visage de la solidarité humaine.
La militante Samira Kinani, s'adressant aux victimes de l'arbitraire au nom du bureau central de l'AMDH. Cette grande militante, "organisationellement" indépendante, ancienne militante syndicale de l'UMT, aujourd'hui militante des droits humains, se retrouve au milieu du monde phosphatier, retrouvant ainsi son enfance passé dans le monde du phosphate à El YOUSSOUFIA, autre centre minier du Maroc où travaillait son papa.
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