Par Ali Fkir, 19/9/2009
Allons-nous assister à un massacre?
En ce moment même, 17h10 du samedi 19 septembre 2009, les différentes forces de répression investissent le centre de la médina de la ville de Khouribga (capitale minière du pays) et les ruelles avoisinantes, terrorisant les 850 prolétaires abusivement licenciés par l'OCP (groupe étatique et 1ère unité économique du pays), leurs familles et toute la population de la ville.
Allons-nous assister à un massacre?
En ce moment même, 17h10 du samedi 19 septembre 2009, les différentes forces de répression investissent le centre de la médina de la ville de Khouribga (capitale minière du pays) et les ruelles avoisinantes, terrorisant les 850 prolétaires abusivement licenciés par l'OCP (groupe étatique et 1ère unité économique du pays), leurs familles et toute la population de la ville.
Rappelons que ces derniers jours des "pourparlers" ont eu lieu entre les ouvriers et les autorités locales. Ces dernières ont proposé des "solutions" qui ne visent en réalité qu'à innocenter l'OCP et à entériner sa décision arbitraire et illégale.
Les ouvriers ont rejeté ces propositions, et demandent des négociations directes entre l'OCP et leur bureau syndical en vue de la réintégration inconditionnelle de toutes les victimes.
A la veille de l'aïd al fitre, fête religieuse musulmane, les milliers d'enfants des ouvriers vivent un vrai cauchemar, les centaines de mamans un vrai drame.
LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
Par Assal Hajjaj
ولنا عودة في الموضوع
La répression s'accentue
la résistance continue
Après l'occupation de la médina, lieu où devrait se dérouler le sit in ouvrier (19/03/2009), les 850 ouvriers ont évité la confrontation avec les divers corps de répressions (dont certains sont venus en renfort des autres villes). Les ouvriers ont regagné le siège de leur syndicat, l'UMT, (siège encerclé par les forces de répression).
A 22h les ouvriers ont quitté les lieux.
La lutte continue
la résistance continue
Après l'occupation de la médina, lieu où devrait se dérouler le sit in ouvrier (19/03/2009), les 850 ouvriers ont évité la confrontation avec les divers corps de répressions (dont certains sont venus en renfort des autres villes). Les ouvriers ont regagné le siège de leur syndicat, l'UMT, (siège encerclé par les forces de répression).
A 22h les ouvriers ont quitté les lieux.
La lutte continue
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