COMMUNIQUE DE PRESSE
Par le Secours Catholique, 17/9/2009
Le Secours Catholique dénonce une opération de communication pas à la hauteur des enjeux.
Suite aux annonces faites hier au soir par M. Eric Besson, ministre de l’Immigration, concernant la situation des migrants à Calais, le Secours Catholique réaffirme que le démantèlement de la « jungle », située dans cette ville, ne réglera en rien le problème de fond. Ces centaines d’hommes, femmes et enfants fuient les persécutions et la misère qui règnent dans leur pays pour tenter une vie meilleure en Europe. L’association appelle de nouveau les pouvoirs publics nationaux et locaux à prendre leurs responsabilités afin d’assurer des conditions de vie sauvegardant la dignité des migrants.
Présent et actif à Calais et dans sa région depuis plusieurs années, le Secours Catholique, outre son action quotidienne sur le terrain, permet aujourd’hui à 170 demandeurs d’être domiciliés pour demander l’asile. Parmi eux, seule une cinquantaine a, à ce jour, obtenu une autorisation provisoire de séjour et pour certains un hébergement en CADA (centre d'accueil pour demandeurs d'asile) qui peut prendre plusieurs semaines avant de se concrétiser. C’est pourquoi, l’association insiste pour que toute personne qui fait la démarche de demander l’asile, ait la garantie d’obtenir un hébergement rapide en CADA.
Par ailleurs, parmi les 170 personnes concernées, plus de la moitié se heurte à la procédure de Dublin du fait que leurs empreintes ont pu être relevées au fil de leur parcours, les menaçant de ce fait d’être renvoyés en Italie ou Grèce, pays où les pratiques d’asile sont régulièrement dénoncées par les organisations internationales.
Le Secours Catholique dénonce une opération de communication pas à la hauteur des enjeux.
Suite aux annonces faites hier au soir par M. Eric Besson, ministre de l’Immigration, concernant la situation des migrants à Calais, le Secours Catholique réaffirme que le démantèlement de la « jungle », située dans cette ville, ne réglera en rien le problème de fond. Ces centaines d’hommes, femmes et enfants fuient les persécutions et la misère qui règnent dans leur pays pour tenter une vie meilleure en Europe. L’association appelle de nouveau les pouvoirs publics nationaux et locaux à prendre leurs responsabilités afin d’assurer des conditions de vie sauvegardant la dignité des migrants.
Présent et actif à Calais et dans sa région depuis plusieurs années, le Secours Catholique, outre son action quotidienne sur le terrain, permet aujourd’hui à 170 demandeurs d’être domiciliés pour demander l’asile. Parmi eux, seule une cinquantaine a, à ce jour, obtenu une autorisation provisoire de séjour et pour certains un hébergement en CADA (centre d'accueil pour demandeurs d'asile) qui peut prendre plusieurs semaines avant de se concrétiser. C’est pourquoi, l’association insiste pour que toute personne qui fait la démarche de demander l’asile, ait la garantie d’obtenir un hébergement rapide en CADA.
Par ailleurs, parmi les 170 personnes concernées, plus de la moitié se heurte à la procédure de Dublin du fait que leurs empreintes ont pu être relevées au fil de leur parcours, les menaçant de ce fait d’être renvoyés en Italie ou Grèce, pays où les pratiques d’asile sont régulièrement dénoncées par les organisations internationales.
C’est pourquoi, le Secours Catholique demande que la France suspende l’application du règlement Dublin pour étudier elle-même les demandes d’asile et garantir l’hébergement des candidats. Une telle attitude permettrait sans doute d’inciter d’autres migrants présents à Calais, à entamer des démarches similaires et les soustraire ainsi aux passeurs et à des conditions de vie indigne.
Enfin, l’équipe calaisienne de l’association constate que depuis plusieurs semaines la « jungle » de Calais abrite temporairement moins de personnes. Ces migrants se dispersent vers d’autres régions françaises où vers des pays du Nord de l’Europe, déplaçant de fait le drame des migrants sans y apporter de réponse quant à leur droit à vivre dignement et en sécurité.
Contacts presse : Département relations-médias, tél. 01 45 49 73 23
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