Par Catherine Gouëset, l'Express, publié le
Un petit garçon de 6 ans, Farid Shawki, blessé par une attaque contre sa maison à Taez, dans le sud du Yémen, a lancé un cri de détresse sur son lit d'hôpital. Sa mort en fait le symbole du conflit oublié qui déchire son pays.
Les sanglots de Farid Shawki, 6 ans, blessé lors du bombardement de sa maison à Taez, dans le sud du Yémen, sont un peu à l'image du conflit qui ravage son pays, oublié de tous. Le son est feutré. L'enfant pleure à peine. Il implore les médecins de sa petite voix : "Ne m'enterrez pas, Ne m'enterrez pas". L'équipe médicale tente de le rassurer. Blessé à la tête et à la main, l'enfant souffre aussi d'une hémorragie interne.
 
C'est un éclat d'obus tiré par un missile tiré par des combattants houthis qui est à l'origine de sa présence aux
urgences, précise la BBC qui souligne que le pays est aussi bombardé par les avions
de la coalition conduite par l'Arabie Saoudite.Farid est mort quelques jours après le tournage de ces images. La vidéo postée sur une page Facebook a été visionnée plus de 140 000 fois et près de 500 000 fois sur Al Jazeera. "A l'instar du petit Aylan dont la mort a symbolisé la tragédie du peuple syrien, l'appel de Farid incarne la tragédie du peuple yéménite", a écrit un activiste yéménite sur la page Facebook.
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