« Tout va bien dans le meilleur des Mondes »… Voici notre réponse aux autorités marocaines
Affaire Ali Aarrass – Les autorités marocaines disent faire l’objet d’accusations infondées d’Ali Aarrass
(Belga) Les autorités marocaines disent faire
l’objet d’accusations infondées du Belgo-Marocain Ali Aarrass, condamné pour
terrorisme au Maroc et d’une campagne de désinformation de la part du comité de
soutien de ce dernier. Elles affirment « veiller à ce que l’exécution de la
peine se déroule dans les meilleures conditions possibles ». « L’administration
pénitentiaire notamment ne cesse de ménager ses efforts pour améliorer
concrètement les conditions de détention de M. Ali Aarrass », écrivent-elles
dans un communiqué envoyé jeudi à l’agence Belga.
Les autorités marocaines considèrent que les
conditions de détention actuelle du Belgo-Marocain sont conformes aux
dispositions légales prévues. Ali Aarrass a « le privilège d’être incarcéré
seul, malgré la contrainte d’une surpopulation carcérale, dans une cellule
conçue pour détenir 8 personnes et répondant aux normes requises en matière
d’hygiène, d’éclairage et d’aération », relèvent-elles. En matière de santé, Ali
Aarrass a bénéficié depuis son incarcération « de nombreuses consultations
médicales de différentes spécialités, aussi bien dans l’unité médicale de la
prison (60 consultations, 116 diagnostics) que dans les établissements de santé
publique et de médecins spécialistes hors prison (39 consultations) et de bilans
biologiques et radiologiques différents (21 bilans complets) », indique le
communiqué. M. Ali Aarrass se positionne systématiquement sur le registre de la
‘victime’ en portant des accusations infondées à l’encontre des autorités
marocaines, dénoncent ces dernières. Le communiqué rappelle qu’Ali Aarrass s’est
pourvu en cassation mais que la Cour de cassation ne s’est pas encore prononcée.
Les autorités marocaines précisent qu’elles garantissent l’exercice de toutes
les voies de recours jusqu’à leur épuisement. Un juge d’instruction instruit
actuellement un dossier à la suite de plaintes de la part d’Ali Aarrass pour
mauvais traitement. Des associations belges comme le MRAX et la Ligue des Droits
de l’Homme réclament la libération d’Ali Aarras, condamné en 2012 en appel à une
peine de douze années de prison, jugeant que ce dernier a été torturé par les
autorités marocaines en vue de lui extorquer des aveux de complicités
terroristes. (Belga)
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