BRUXELLES- Des députés européens ont réaffirmé, mercredi à Bruxelles, leur
soutien à la cause du peuple sahraoui et à son droit à un référendum sur
l'autodétermination conformément à la légalité internationale, plaidant pour la
surveillance et la protection des droits de l'Homme dans ce territoire en
attente de décolonisation.
L'ancien ministre slovène des Affaires étrangères et membre du Parlement européen, Ivor Vajgl a estimé que le conflit du Sahara occidental "est une question de décolonisation", et que selon le droit international," le Royaume du Maroc n'a aucune souveraineté sur le Sahara occidental" et est considéré comme la puissance occupante.
M. Vajgl qui s'exprimait à l'occasion d'une conférence sur le Sahara occidentale organisée par le groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen, a condamné "les violations persistantes" des droits de l'homme du peuple sahraoui et a appelé à la protection des droits fondamentaux du peuple du Sahara occidental.
Il a souligné, à ce titre, la nécessité d'une surveillance internationale de la situation des droits humains au Sahara occidental, réaffirmant le droit à l'auto-détermination du peuple
sahraoui, qui doit être décidée par un référendum démocratique,
conformément aux résolutions 34/37 et 35/19 des Nations unies.
La député européenne, Patrizia Toia a affirmé son engagement à plaider en faveur de la cause du peuple sahraoui et soutenir sa lutte pour l'indépendance , mettant l'accent sur l'importance d'évaluer la situation des droits de l'homme au Sahara occidental d'une façon objective et transparente.
La vice-présidente de l'Intergroupe Sahara occidental auprès du Parlement européen (PE), Paloma Lopez, a relevé la détérioration de la situation des droits de l’homme des populations sahraouis dans les territoires occupés, soulignant la nécessité de recourir et de faire prévaloir le droit international en ce qui concerne l'occupation marocaine du Sahara occidental.
Elle a plaidé, à ce propos, pour la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément à la légalité internationale.
Le ministre délégué pour l'Europe, représentant du Front Polisario auprès des institutions européennes, Mohamed Sidati, a appelé l'organisation des Nations unies à assumer ses responsabilités dans la mise en oeuvre pleine et entière des décisions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité qui ont reconnu et confirmé le droit inaliénable du peuple sahraoui en tant que peuple colonisé à l’autodétermination.
M. Sidati a rappelé la décision de l'Union africaine qui a souligné en juin dernier à Johannesburg la nécessité urgente d’efforts internationaux renouvelés visant à faciliter le règlement rapide du conflit», appelant l’Assemblée générale des Nations unies à fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination pour les populations du Sahara occidental et de protéger l’intégrité du Sahara occidental en tant que territoire non autonome contre tout acte susceptible de saper son intégrité».
Il a rappelé, ainsi, à l’ONU et aux organisations internationales leurs obligations d’assurer la protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés, soulignant l'importance de soutenir l'extension des prérogatives de la Minurso afin d'inclure la surveillance et la protection des droits de l'Homme dans ce territoire en attente de décolonisation.
Dénonçant la répression et la criminalité perpétrée par l'occupation marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental, M. Sidati a interpellé les instances internationales sur la question des disparus sahraouis pour faire la lumière sur le dossier.
La conférence sur le Sahara Occidental a été suivie par la projection d'un film sur la résistance de la femme sahraouie de la cinéaste italienne Emanuela Zuccala.
Ce film rend un hommage appuyé aux militants sahraouis du territoire occupé pour leur combat quotidien, et leur esprit de résistance dans leurs revendications légitimes de liberté et d’expression démocratique contre les représailles multiformes et les violations massives et répétées des droits de l’Homme menées par l’occupant marocain.
L'ancien ministre slovène des Affaires étrangères et membre du Parlement européen, Ivor Vajgl a estimé que le conflit du Sahara occidental "est une question de décolonisation", et que selon le droit international," le Royaume du Maroc n'a aucune souveraineté sur le Sahara occidental" et est considéré comme la puissance occupante.
M. Vajgl qui s'exprimait à l'occasion d'une conférence sur le Sahara occidentale organisée par le groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen, a condamné "les violations persistantes" des droits de l'homme du peuple sahraoui et a appelé à la protection des droits fondamentaux du peuple du Sahara occidental.
Il a souligné, à ce titre, la nécessité d'une surveillance internationale de la situation des droits humains au Sahara occidental, réaffirmant le droit à l'auto-détermination du peuple
sahraoui, qui doit être décidée par un référendum démocratique,
conformément aux résolutions 34/37 et 35/19 des Nations unies.
La député européenne, Patrizia Toia a affirmé son engagement à plaider en faveur de la cause du peuple sahraoui et soutenir sa lutte pour l'indépendance , mettant l'accent sur l'importance d'évaluer la situation des droits de l'homme au Sahara occidental d'une façon objective et transparente.
La vice-présidente de l'Intergroupe Sahara occidental auprès du Parlement européen (PE), Paloma Lopez, a relevé la détérioration de la situation des droits de l’homme des populations sahraouis dans les territoires occupés, soulignant la nécessité de recourir et de faire prévaloir le droit international en ce qui concerne l'occupation marocaine du Sahara occidental.
Elle a plaidé, à ce propos, pour la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément à la légalité internationale.
Le ministre délégué pour l'Europe, représentant du Front Polisario auprès des institutions européennes, Mohamed Sidati, a appelé l'organisation des Nations unies à assumer ses responsabilités dans la mise en oeuvre pleine et entière des décisions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité qui ont reconnu et confirmé le droit inaliénable du peuple sahraoui en tant que peuple colonisé à l’autodétermination.
M. Sidati a rappelé la décision de l'Union africaine qui a souligné en juin dernier à Johannesburg la nécessité urgente d’efforts internationaux renouvelés visant à faciliter le règlement rapide du conflit», appelant l’Assemblée générale des Nations unies à fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination pour les populations du Sahara occidental et de protéger l’intégrité du Sahara occidental en tant que territoire non autonome contre tout acte susceptible de saper son intégrité».
Il a rappelé, ainsi, à l’ONU et aux organisations internationales leurs obligations d’assurer la protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés, soulignant l'importance de soutenir l'extension des prérogatives de la Minurso afin d'inclure la surveillance et la protection des droits de l'Homme dans ce territoire en attente de décolonisation.
Dénonçant la répression et la criminalité perpétrée par l'occupation marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental, M. Sidati a interpellé les instances internationales sur la question des disparus sahraouis pour faire la lumière sur le dossier.
La conférence sur le Sahara Occidental a été suivie par la projection d'un film sur la résistance de la femme sahraouie de la cinéaste italienne Emanuela Zuccala.
Ce film rend un hommage appuyé aux militants sahraouis du territoire occupé pour leur combat quotidien, et leur esprit de résistance dans leurs revendications légitimes de liberté et d’expression démocratique contre les représailles multiformes et les violations massives et répétées des droits de l’Homme menées par l’occupant marocain.
Publié dans: MONDE
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