2761 jours de détention
Près de 100.000 vues de la vidéo d’Ali Aarrass : du Maroc à la Belgique, en passant par l’Espagne et la Grande-Bretagne, les voix se lèvent pour Ali Aarrass
En
trois semaines de temps, depuis sa mise en ligne, la vidéo choc d’Ali
Aarrass a été visionnée et partagée près de 100.000 fois (via You Tube,
Daily Motion, les sites de la DH, de la RTBF, d’Amnesty international,
rassdmaroc et autres .. ).
URGENT !
Du Maroc à la Belgique, en passant par l’Espagne et la Grande-Bretagne, de
nombreuses voix se sont élevées déjà pour la défense de notre
concitoyen Ali Aarrass, injustement incarcéré et torturé depuis 5 ans au
Maroc. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, ses droits les plus élémentaires ne cessent d’y être bafoués.
Mais rien n’y fait: ni les 5 grèves de la faim
d’Ali Aarrass clamant son innocence; ni le travail tous azimuts de ses
avocats; ni les interpellations de parlementaires belges et de la
société civile par l’intermédiaire de la Ligue des droits de l’Homme, d’Amnesty International et du Mrax; ni l’engagement sans relâche du Comité Free Ali
au sein duquel sa sœur Farida mène avec un petit noyau de
sympathisants de la première heure un inlassable combat pour la
libération d’Ali; ni, faisant appel à un envoi massif de courriers, la
récente tentative d’élargissement de la mobilisation à d’autres
associations (La Marge, El Kalima, Centre AVEC, Pax Christi, CEFOC,
Mouvement Chrétien pour la Paix, PAVES, MOC, JOC, ACI, LPC, Entraide et
Fraternité, Vivre ensemble, Comité de surveillance Otan et autres),
ainsi qu’à tous les diocèses de Belgique via leurs évêques; ni même les
injonctions de l’ONU et de la Justice belge!!!
Si
Ali Aarrass s’est mis pour la sixième fois en grève de la faim le 25
août 2015, c’est pour exhorter les autorités marocaines à le libérer,
deux ans après la décision du Groupe de travail des Nations unies sur la
détention arbitraire les appelant à le remettre immédiatement en
liberté au motif qu’il n’avait été condamné que sur la base d’ « aveux »
arrachés sous la torture. Il veut également protester contre les
retards considérables enregistrés par l’enquête des autorités
judiciaires sur ses allégations de torture, ainsi que contre l’absence
de décision de la Cour de cassation, auprès de laquelle il a formé un
recours contre sa condamnation il y a près de trois ans.
Déterminé
à poursuivre son action jusqu’à ce que ses droits soient reconnus et
qu’il obtienne justice, Ali Aarrass risque d’y perdre la vie. D’autant
plus que l’hospitalisation recommandée par le médecin lui est pour
l’heure refusée par l’administration pénitentiaire marocaine!
Dans un communiqué de presse ce mercredi 21 octobre, Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International, déclarait: « Nous
sommes consternés par la réaction passive des autorités belges. Malgré
nos appels répétés, elles n’ont toujours pas rendu visite à l’un de
leurs ressortissants, victime de torture et incarcéré dans des
conditions difficiles au Maroc. Nous exhortons Monsieur Reynders,
ministre des Affaires étrangères, à prendre ses responsabilités et à
faire tout ce qui est en son pouvoir pour venir en aide à Ali Aarrass »
Qui
plus est, une décision de la Cour d’appel de Bruxelles du 9 septembre
2014, obligeant la Belgique à rendre visite à Ali Aarass une fois par
semaine dans la prison de Salé, est restée à ce jour sans effet. Le
Maroc refuse de laisser le consul belge entrer dans la prison. Et bien que l’usage de la torture dans les prisons du Maroc soit de notoriété publique, la Belgique à l’évidence n’agit pas avec toute l’insistance qu’elle devrait pour protéger son ressortissant.
Ignorant les abominations,
cependant officiellement avérées, perpétrées contre la personne de
Monsieur Aarrass par ses tortionnaires – directeur de la prison de Salé
II et son adjoint en tête…
Cette situation est monstrueuse. La laisser moisir sans réagir permettra d’en laisser se dégrader bien d’autres. Il
faut absolument qu’en support à toutes les démarches déjà entreprises
se développe au plus vite une mobilisation citoyenne forte et assidue.
Avec l’espoir que de plus en plus
de Belgo-Belges, traduisant en actes les souhaits si souvent formulés
d’un vivre-ensemble harmonieux, s’engagent résolument aux côtés des
Belgo-Marocains pour sauver Ali, nous vous appelons donc vivement à interpeller notre Ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders.
Par voie de lettres de protestation (Ministère des Affaires étrangères,
rue des Petits Carmes 15 à 1000 Bruxelles) et/ou mails (contact.reynders@diplobel.fed.be), et en relayant largement autour de vous toutes ces informations.
Vous pouvez également écrire à Ali Aarrass en prison: Prison de Salé II, Ville de Salé, Maroc. De même que signer la nouvelle pétition d’Amnesty International sur la page suivante du site de cette organisation: http://www.isavelives.be/fr/node/14410.
Car outre la question de principe
du respect des droits humains à l’égard d’Ali Aarrass et de sa défense
en tant que ressortissant belge à part entière, nos intérêts sont
communs: le respect de la démocratie.
Et par-dessus tout, la vie d’un homme est en danger!!!
Bruxelles, le 23 octobre 2015
http://www.freeali.eu/Aidez-nous à diffuser le tract ci-dessous :
à
la conférence : Quels engagements de la Belgique pour le désarmement
nucléaire? (23 octobre 9 heures – Bxl). La conférence aura lieu à la
Salle européenne, Parlement fédéral, 13 rue de Louvain, 1000 Bruxelles.
à
l’Espace Magh : 23 octobre SOS Migrants, 10 ans de lutte, de solidarité
pour et avec les migrants ! 20h00 5 € – Entrée gratuite pour les sans
papiers
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Et pourtant, qu'est ce qu'il parle bien, Monsieur Reynders !
http://diplomatie.belgium.be/en/binaries/HRC_25_Discours_Ministre_050314_v2_tcm312-243963.pdf
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Et pourtant, qu'est ce qu'il parle bien, Monsieur Reynders !
http://diplomatie.belgium.be/en/binaries/HRC_25_Discours_Ministre_050314_v2_tcm312-243963.pdf
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