Par Fares Chahine, El Watan, 18/10/15
Les exécutions extrajudiciaires de jeunes Palestiniens dans les rues se sont poursuivies hier, au lendemain de la Journée de colère au cours de laquelle les zones de contact avec l’armée israélienne ont vécu de violents heurts entre les jeunes lanceurs de pierres et les soldats israéliens.
Dès le matin, dans la rue Echouhada, au centre-ville d’El Khalil, un colon
israélien a surpris un jeune Palestinien de 18 ans, qui passait par là, en
tirant sur lui quatre balles, qui est mort sur coup. Dans la même ville, cette
fois près de la mosquée El Khalil, c’est une jeune Palestinienne de 16 ans qui a
fait les frais de l’hystérie et de la haine qui se sont emparées de la société
israélienne. Elle a, elle aussi, été froidement assassinée par un groupe de
soldats. La troisième exécution a eu lieu à Djebel El Moukaber, dans El Qods
occupée et annexée par Israël en 1967. Là aussi, la victime est un adolescent de
16 ans.
Le prétexte présenté par l’armée israélienne pour justifier ces trois assassinats est le même que celui évoqué depuis le début du soulèvement populaire palestinien de ce mois d’octobre : les forces d’occupation israéliennes parlent d’attaques à l’arme blanche. Mais plus personne n’y croit. L’annonce de la mort de Mohamed El Qawasmi et de Bayan Aassila, à El Khalil, a déclenché des heurts violents dans le centre-ville entre des jeunes citoyens et des soldats de l’occupation israélienne qui ont répondu aux jets de pierres par une pluie de bombes lacrymogènes, de bombes assourdissantes et des balles en caoutchouc.
Ces balles sont mortelles lorsqu’elles atteignent des parties sensibles du corps ou lorsqu’elles sont tirées de près. De nombreux jeunes ont été blessés et évacués vers l’hôpital d’El Khalil. Le mouvement Fatah a immédiatement décrété un deuil de trois jours dans la ville.
Les commerçants ont tout de suite baissé rideau, dans une atmosphère lourde, pleine de colère et de désir de vengeance. Des photos prises de Bayan, une lycéenne, avant d’être exécutée, la montrent debout, les mains sur la tête, au niveau d’un barrage militaire israélien, entourée de soldats.
Elle ne portait ni arme blanche ni rien d’autre. Elle a tout simplement été liquidée à cause peut-être du sourire innocent qu’elle arborait quelques instants avant de recevoir trois balles à bout portant. Ces photos ont été diffusées sur les sites électroniques palestiniens et ne laissent aucune chance à la version israélienne de passer.
Quant à l’adolescent de Djebel El Moukaber, Moataz Aawissat, l’armée israélienne ne s’est pas contentée de le tuer ; elle a arrêté ses parents et ses deux frères après avoir effectué une perquisition musclée dans sa maison familiale. Selon le média israélien Yedioth Ahronoth, Moataz a été tué lorsqu’un colon est allé avertir des soldats israéliens postés à 200 mètres que l’enfant «portait un cartable et riait». Le soupçonnant de transporter des explosifs, ils n’ont pas hésité à l’abattre.
Si cela n’est pas un crime de guerre, qu’est-ce cela pourrait être ? En fait, Israël et son armée montrent actuellement, sans aucune gêne ni embarras, le visage hideux de l’occupation, qui est la cause principale du soulèvement populaire palestinien.
Les jeunes qui mènent ce combat inégal contre l’occupation, la colonisation et les atteintes à leurs lieux saints dans la ville d’El Qods ont deux caractéristiques. Ils sont déterminés à aller au bout du chemin qu’ils se sont tracé depuis le début du mois.
Ils n’ont pas peur, malgré toutes les méthodes oppressives et criminelles utilisées contre eux par la machine de guerre israélienne. Après El Khalil, les affrontements se sont propagés à d’autres villes de Cisjordanie occupée, telles Ramallah et El Bireh, ce qui a poussé l’armée d’occupation israélienne à fermer plusieurs routes. Ghaza aussi a eu son lot de blessés lorsque de jeunes écoliers se sont rassemblés, hier matin, près du terminal d’Erez, au nord de l’enclave palestinienne.
Le prétexte présenté par l’armée israélienne pour justifier ces trois assassinats est le même que celui évoqué depuis le début du soulèvement populaire palestinien de ce mois d’octobre : les forces d’occupation israéliennes parlent d’attaques à l’arme blanche. Mais plus personne n’y croit. L’annonce de la mort de Mohamed El Qawasmi et de Bayan Aassila, à El Khalil, a déclenché des heurts violents dans le centre-ville entre des jeunes citoyens et des soldats de l’occupation israélienne qui ont répondu aux jets de pierres par une pluie de bombes lacrymogènes, de bombes assourdissantes et des balles en caoutchouc.
Ces balles sont mortelles lorsqu’elles atteignent des parties sensibles du corps ou lorsqu’elles sont tirées de près. De nombreux jeunes ont été blessés et évacués vers l’hôpital d’El Khalil. Le mouvement Fatah a immédiatement décrété un deuil de trois jours dans la ville.
Les commerçants ont tout de suite baissé rideau, dans une atmosphère lourde, pleine de colère et de désir de vengeance. Des photos prises de Bayan, une lycéenne, avant d’être exécutée, la montrent debout, les mains sur la tête, au niveau d’un barrage militaire israélien, entourée de soldats.
Elle ne portait ni arme blanche ni rien d’autre. Elle a tout simplement été liquidée à cause peut-être du sourire innocent qu’elle arborait quelques instants avant de recevoir trois balles à bout portant. Ces photos ont été diffusées sur les sites électroniques palestiniens et ne laissent aucune chance à la version israélienne de passer.
Quant à l’adolescent de Djebel El Moukaber, Moataz Aawissat, l’armée israélienne ne s’est pas contentée de le tuer ; elle a arrêté ses parents et ses deux frères après avoir effectué une perquisition musclée dans sa maison familiale. Selon le média israélien Yedioth Ahronoth, Moataz a été tué lorsqu’un colon est allé avertir des soldats israéliens postés à 200 mètres que l’enfant «portait un cartable et riait». Le soupçonnant de transporter des explosifs, ils n’ont pas hésité à l’abattre.
Si cela n’est pas un crime de guerre, qu’est-ce cela pourrait être ? En fait, Israël et son armée montrent actuellement, sans aucune gêne ni embarras, le visage hideux de l’occupation, qui est la cause principale du soulèvement populaire palestinien.
Les jeunes qui mènent ce combat inégal contre l’occupation, la colonisation et les atteintes à leurs lieux saints dans la ville d’El Qods ont deux caractéristiques. Ils sont déterminés à aller au bout du chemin qu’ils se sont tracé depuis le début du mois.
Ils n’ont pas peur, malgré toutes les méthodes oppressives et criminelles utilisées contre eux par la machine de guerre israélienne. Après El Khalil, les affrontements se sont propagés à d’autres villes de Cisjordanie occupée, telles Ramallah et El Bireh, ce qui a poussé l’armée d’occupation israélienne à fermer plusieurs routes. Ghaza aussi a eu son lot de blessés lorsque de jeunes écoliers se sont rassemblés, hier matin, près du terminal d’Erez, au nord de l’enclave palestinienne.
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