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mardi 26 mai 2015

Une conférence internationale consacrée au peuple sahraoui à Abuja du 2 au 4 juin

Fouad Irnatene, 25/5/ 2015

Droit des peuples à l’autodétermination

Après la rencontre, que la capitale nigériane a abritée il y a deux ans, avec une forte participation algérienne, Abuja organisera, par le biais de l’Association des universités du Nigeria, une conférence internationale de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui.

Durant deux jours, soit du 2 au 4 juin, précise le docteur Ayachi président du Comité national de soutien et de solidarité à la cause sahraouie, joint hier par téléphone, « plus de 600 participants auront à débattre de plusieurs thématiques liées au droit de ce peuple à vivre libre et indépendant.» 
La délégation algérienne présentera deux communications importantes par les membres du Cnasps. Smaïl Debch traitera du « Conflit sahraoui et la stabilité en Afrique du Nord », tandis que Belkacem Iratni, doyen de la faculté des sciences politiques à Ben Aknoun, se penchera sur « la sécurité et la paix au niveau du Sahel.» L’Algérie, précise le Dr. Ayachi, sera également représentée par des « délégués de la société civile, des parlementaires et un très grand nombre de journalistes.» Quant à la délégation sahraouie, celle-ci sera composée d’une cinquantaine de personnes et personnalités et verra la participation de « militants venant des territoires occupés pour témoigner de vive voix les violations des droits de l’homme perpétrés par le Maroc. » Durant cette conférence, explique le président du CNASPS, 8 ateliers seront organisés et nombre de thématiques débattues.

De son côté, l’ambassadeur sahraoui à Abuja a souligné que les professionnels vont aborder de nouveaux angles d’approche de la cause sahraouie. « Outre l’Union européenne, appelée à consentir des efforts en faveur de notre cause juste, les universitaires auront aussi à rappeler à l’Union africaine, la nécessité de passer à la phase offensive.» Le diplomate explique, dans cette optique, qu’après l’activation de son rôle l’année dernière et la nomination de son envoyé spécial, en l’occurrence Joaquim Chissano, ancien président mozambicain, cette Union est « appelée à être davantage présente.» Outre ce rendez-vous d’envergure internationale, l’ambassadeur annonce la tenue d’une autre conférence pour le mois d’octobre 2015 à Johannesburg, et non au Bénin comme cela a été annoncé l’année dernière. Un changement « d’ordre organisationnel » ont tenu à préciser ses initiateurs. S’agissant de la conférence d’Abuja, il convient de mettre en relief le contexte dans lequel celle-ci aura lieu. En deux ans, des évolutions ont été enregistrées, à commencer par la forte adhésion des pays qui, unanimes, confirment les dépassements marocains et le martyre que subit quotidiennement la population sahraouie. Un constat qui a été confirmé, au mois de novembre dernier, lors de la 39e conférence européenne de soutien à la cause sahraouie. Parlementaires et responsables d’associations étaient venus nombreux avec la ferme intention de porter assistance aux Sahraouis jusqu’à l’indépendance. La Suède, à titre d’exemple, a réaffirmé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mme Margot Wahlstrom, son opposition à l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc.
D’autres militants des droits de l’homme et hautes personnalités se sont dits prêts à toute initiative à même de changer la position de leurs pays respectifs, jusqu’à certains alliés traditionnels du royaume chérifien. Et presser davantage le Maroc à se mettre en conformité avec la légalité internationale. Aussi, à la fin du mois d’avril, le Conseil a prorogé d’un an le mandat de la Minurso afin de lui permettre d’élargir ses prérogatives à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental. Au roi Mohamed VI, il est demandé de « faire preuve de volonté politique en vue de parvenir à une solution durable et mutuellement acceptable.» Et de « travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’engager des négociations plus résolues et plus axées sur le fond.» Par conséquent, le Conseil préconise une solution « politique, juste, durable.»

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/78225 
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 Abuja : Conférence internationale sous le titre de “Vers la libération de la dernière colonie en Afrique”
Abuja, 26/05/2015 (SPS).- 

L'Union du Personnel Enseignant des Universités nigériennes a annoncé hier 25 mai la tenue , du 2 au 4 juin 2015 d'une “conférence international sur la décolonisation du Sahara Occidental” sous le titre de “Vers la libération de la dernière colonie en Afrique”.

Des académiciens, politologues, historiens, juristes, économistes, journalistes, militants des droits humains et experts du conflit du Sahara Occidental d'Afrique, d'Europe, de l'Amérique du Nordet du Sud, de la Russie et du Moyen-Orient prendront part à cette conférence pour étudier la question sahraouie du point de vue politique, historique et juridique et rechercher les “moyens d'accélérer le processus d'autodétermination du peuple sahraoui”, selon le communiqué du comité préparatoire de la conférence.

“Les forces vives du Nigeria et de l'Afrique en général, dénoncent l'occupation marocaine d'une grande partie de la République Sahraouie, sa politique basée sur la répression et violation des droits de l'homme, le pillage des ressources naturelles du territoire, l'appauvrissement de la population au vu et au su de la communauté internationale et des Nations Unies dont la mission de paix s'y trouve depuis 1991”, ajoute le communiqué qui accuse “les grandes puissances, en particulier la France et l'Espagne, d'être responsables des la poursuite des souffrances du peuple sahraoui”. SPS

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