Abdeslam Omar. président d’Afapredesa, 3/1/2015
Aujourd’hui, les choses commencent à devenir plus claires pour tout le
monde, car le Maroc est en conflit avec les Nations unies. Et les
récentes révélations sur les documents officiels marocains démontrent
que le Maroc ne s’est jamais engagé réellement dans la recherche d’une
solution pacifique au conflit et qu’il maintient des visées
territoriales sur l’ensemble de ses voisins.
Nous sommes persuadés que cette nouvelle donne va permettre aux Nations
unies de concrétiser ses propres engagements envers le peuple sahraoui,
et ce, sur deux volets intimement liés, à savoir le droit à
l’autodétermination et les droits de l’homme. D’un autre côté, nous
avons l’exemple sahraoui qui est unique au monde, puisque depuis déjà 24
ans, le cessez- le-feu est scrupuleusement respecté par les Sahraouis
en dépit de la répression et de l’humiliation de tout un peuple dans les
territoires occupés.
C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui à un carrefour. Parce que la jeunesse sahraouie s’impatiente et revendique, à juste titre d’ailleurs, un changement de la situation qui perdure depuis 40 ans. Frustré et fatigué par une telle situation, conjuguée à la diminution de l’aide alimentaire à cause des crises, entre autres, le peuple sahraoui ne comprend pas pourquoi il ne peut pas bénéficier de ses propres richesses actuellement pillées par l’occupant, avec la complicité de l’Espagne, de la France et de l’Union européenne.
Nous avons appris par expérience que la guerre n’est pas la solution, mais également garder les bras croisés n’en est pas une. C’est pourquoi, à mon avis, il n’est dans l’intérêt de personne qu’il y ait un foyer de tension dans la région, mais que c’est le moment pour le peuple sahraoui et ses amis partout dans le monde d’agir de manière coordonnée et forte pour faire respecter les droits de l’homme dans les territoires occupés, arrêter le pillage et amener la communauté internationale à assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental.
C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui à un carrefour. Parce que la jeunesse sahraouie s’impatiente et revendique, à juste titre d’ailleurs, un changement de la situation qui perdure depuis 40 ans. Frustré et fatigué par une telle situation, conjuguée à la diminution de l’aide alimentaire à cause des crises, entre autres, le peuple sahraoui ne comprend pas pourquoi il ne peut pas bénéficier de ses propres richesses actuellement pillées par l’occupant, avec la complicité de l’Espagne, de la France et de l’Union européenne.
Nous avons appris par expérience que la guerre n’est pas la solution, mais également garder les bras croisés n’en est pas une. C’est pourquoi, à mon avis, il n’est dans l’intérêt de personne qu’il y ait un foyer de tension dans la région, mais que c’est le moment pour le peuple sahraoui et ses amis partout dans le monde d’agir de manière coordonnée et forte pour faire respecter les droits de l’homme dans les territoires occupés, arrêter le pillage et amener la communauté internationale à assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental.
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