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lundi 1 décembre 2014

Les deux jeunes touristes français torturés, en prison à Tanger depuis un an arrêtent leur grève de la faim.

Par M-J F, Solidmar, 26/11/2014
Ils ne sont ni militants, ni sportifs de haut niveau, ni personnalités connues, ni malfaiteurs...et pourtant, ces quatre citoyens français partis en vacances au Maroc ont été torturés de manière ignoble par les policiers du BNPJ. 
Pire : même après qu'il a été prouvé qu'il y a eu méprise, qu'ils  n'étaient pas les coupables recherchés, les actes de torture ont continué, et deux d'entre eux  sont toujours en prison, condamnés à deux ans de prison ferme ! 
Ceci se passe dans ce royaume tellement exemplaire qu'il est choisi pour organiser le Forum Mondial des Droits de l'Homme. 

N'ayant plus aucun espoir de libération, ils ont mis fin à leur  grève de la faim qu’ils ont menée avec détermination et courage pendant plus de quatre mois pour crier leur innocence, "nourris" au minimum par l'administration, juste pour ne pas mourir... Quatre mois d’humiliation, d’injures, de vol de leur bien, de menaces de transfert dans une prison plus éloignée, de mensonges des avocats marocains... Tout a été tenté pour qu'ils arrêtent la grève de la faim, une de ces nombreuses grèves qui parfois finissent en drame dans les prisons marocaines, et qui fait tache dans la vitrine trompeuse de beau royaume démocratique dont s’autoglorifie le Maroc.

Rappel de l’affaire en résumé :( voir le récit plus complet dans la cyberaction  au bas de la page)


 
Abdelaziz
Abdel Aziz et trois amis ( donc  quatre amis) étaient arrivés  à Tanger en décembre 2013 au moment où une bande de quatre malfrats était recherchée par la police . Confusion des deux “bandes de quatre"?

Le 5 décembre ils ont été arrêtés par la BNPJ , accusés de braquages et de meurtre, torturés sauvagement pendant 5 jours ( tête plongée dans l’eau, suspension par les pieds, menotte enfoncée dans la bouche, électricité dans les testicules,  crachats…), puis disculpés par une victime de braquage qui n'a pas  reconnu en eux les quatre malfrats qui l’ont agressée. Ce qui ne met pas fin aux tortures et  aux menaces de viol par la police. Abdel Aziz refuse de signer des aveux.
Puis ils sont ramenés à Tanger, deux d'entre eux sont condamnés à deux ans de prison ferme. Les deux autres sont libérés dans les premiers mois de l'arrestation.

La bande de malfrats recherchée, dont deux policiers, est arrêtée en février. Elle avoue ses braquages, nouvelle preuve de leur innocence.

Dans un pays civilisé et démocratique on pourrait espérer des excuses, voire des dédommagements, et bien entendu la libération, pour une si grave méprise ! 

 Mais Abdel-Aziz   et son ami Yassine, sont maintenus en prison, et le sont toujours, alors que la police  sait qu’ils ne sont pas les malfrats recherchés. Pourquoi ? 

La maman et les sœurs d’Abdel Aziz  sont victimes d’un scandaleux racket, extorqué contre des promesses mensongères de prochaine libération : les avocats marocains leur coûtent 20 000€, le juge demande une énorme caution,(40 000€ réduite à 20 000€), les gardiens se font payer pour bien s’occuper des prisonniers, l'argent qu'envoie la famille est volé ... Les déplacements depuis la France tous les 3 mois coûtent cher aussi... Ils n’ont  plus l’argent pour payer les 10 000€ que leur demande Maître Bréham pour 50% de chance de réussite dans sa demande de libération.

Pourquoi ces deux Français sont-ils maintenus en prison ? Pourquoi le silence sur ces abjectes tortures, sur ces injustices ? Parce que ces deux là ont osé fréquenter des Marocaines ? Pour innocenter les policiers malfrats ?

 Pour plus de détails lire les informations sur les deux pétitions des cyber@cteurs n° 634 et 659,regroupées sur la cyberaction :
 Merci de la signer, si ce n'est déjà fait et de diffuser largement cette information !

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