Malgré les intempéries, en risquant leur vie, des militant-es des droits humains, des victimes des violations, des victimes de l'arbitraire, des laissé-es pour compte, des marginalisé-es, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, tous et toutes se sont retrouvé-es à Marrakech pour exprimer vivement leur colère contre l’État marocain, l’État où le despotisme règne sans partage et ce, devant ceux et celles qui sont venu-es d'ailleurs, dont la majorité est constituée de personnes qui sont, soit bernées par la propagande du makhzen et de ses appendices, soit elles sont là comme des simples parvenues attirées par le mirage des orgies dont l'Etat marocain passe en maître d'organisation, surtout que c'est le peuple qui paie la facture....
Ali Fkir, le 30 novembre 2014
La militante Khadija Ryadi, symbolise au niveau mondial le mouvement de la défense des droits humains au Maroc, les droits humains dans leur globalité et universalité.
Elle a été récompensée par les Nations Unies tels Martin Luther King, Nelson Mandela...Le makhzen et son appendice le CNDH, ne l'ont pas invitée au forum/carnaval des "droits de l'Homme" organisé par les services du ministère de l'intérieur et ses appendices à Marrakech les 27, 28, 29, 30 novembre 2014. Ils ont raison car, d'une part ce n'est pas un forum pour la promotion des droits humains dans un pays où les citoyens, sans droits de citoyenneté, sont étouffés, et donc la place de Khadija et de ses semblables ne peut s'y trouver, d'autre part, les organisateurs savent que Khadija et les marocain-es libres boycotteraient ce type d'activités douteuses.
AFRIK. COM présente ainsi Khadija:
"La militante marocaine des droits de l’Homme, Khadija Ryadi, a été récompensée par le Prix des Nations Unies pour la cause des droits de l’Homme. La « baroudeuse » des droits humains au Maroc, par ailleurs ex-présidente de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), s’est vue décerner son prix par cinq autres lauréats. Ryadi se bat depuis des années pour réclamer la libération des prisonniers politiques et d’opinions embastillés au Maroc. Son acharnement lui a valu, à plusieurs reprises, pressions et harcèlements en tout genre, des services secrets marocains.
Mais, au lieu de dédier son prix au « Commandeur des croyants », Mohammed VI, comme il est de coutume au Maroc, Khadija Ryadi a préféré le dédier à tous les détenus politiques du pays, ainsi qu’à toutes les personnes emprisonnées pour leurs opinions, à commencer par les activistes du Mouvement du 20 février. Elle a d’ailleurs saisi l’occasion pour exiger leur libération. ...."
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