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Lors
d’une conférence organisée à Rabat par les associations Ennakhil,
Jossour et Bayt Al Hikma dans le cadre de la campagne « Ha3lach » (voila
pourquoi), des données effrayantes ont été révélées sur les mariages de
mineures au Maroc.
La présidente de l’association Ennakhil, Zakia
Chramou a ainsi affirmé qu’à « Qalaât Sraghna, des mariages de mineurs
sont conclus en contrepartie d’un contrat », cependant, précise-t-elle,
ce ne sont pas « des contrats de mariage mais des contrats de prêt ».
Ces «arrangements» n’ont de « prêts » que le nom puisqu’il s’agit plutôt
de dons d’argent en échange de la main de la − très − jeune fille, et
vont de 20 000 à 60 000 dirhams. Les contrats de prêts sont légalisés à
la commune, et conclus avant le mariage, entre le père de la future
épouse et son futur mari. Les noces sont ensuite célébrées, mais l’union
n’est pas légalisée, un juge devant autoriser chaque mariage de
mineures, et la jeune mariée n’est donc pas protégée.
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