En France, le ministère de l’éducation envisage une réforme des
notes pour éviter qu’elles ne soient vécues comme des « sanctions ».
DENIS PEIRON La croix 19/11/14
Reportage à l'école primaire Les Hélices Vertes à Cerny (91). Classe de CM1/CM2.
Avec cet article
Différentes options sont
envisageables – et parfois mises en œuvre localement – pour réformer un
système de notation qui détourne certains élèves des apprentissages.
« Une
évaluation exigeante, une évaluation qui stimule, une évaluation qui
encourage, plutôt que de décourager ou de reléguer les élèves. » Tel
est le cap fixé par la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem
aux acteurs de la Conférence nationale chargée de lui remettre des
propositions d’ici à la fin de l’année.> À lire : Une conférence nationale pour en finir avec « l’évaluation sanction » à l’école
Cette démarche a pour point de départ un constat peu flatteur pour notre système éducatif : l’étude Pisa, réalisée dans l’OCDE auprès de jeunes âgés de 15 ans, montre que la France possède une école assez peu performante et qu’elle fait même figure de championne des inégalités sociales et culturelles.
> À lire : des parents encore attachés aux notes à l’école
Une forme d’inhibition
Or, de l’avis de nombreux spécialistes, la façon dont on évalue les élèves n’est pas étrangère aux mauvais résultats enregistrés. À preuve, cette même enquête internationale fait apparaître une forme d’inhibition chez les jeunes Français.> À lire : Les leçons des pays qui grimpent dans le classement Pisa
Ainsi, lorsqu’ils ne sont pas totalement sûrs de leur réponse, ils préfèrent, bien plus que les autres élèves, ne pas réaliser un exercice plutôt que de courir le risque de se tromper… Comment corriger ces défauts ? Des pistes existent, souvent inspirées d’exemples étrangers, parfois déjà appliquées, ici ou là, à titre plus ou moins expérimental.
Lire l'article : Cinq idées pour changer l’école
19/11/14 - 09 H 14
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