Par Fahd Iraqi, le 360, 31/7/2014
Pour les 5 milliards de dollars mis à sa
disposition par le FMI, le royaume devra payer pour plus de 23 millions
de dollars de commission d’engagement.
Moins conséquente, mais plus coûteuse. Ainsi
peut être qualifiée la nouvelle Ligne de précaution et de liquidités
(LPL) accordée par le Fonds monétaire international (FMI) au Maroc. En
début de semaine, le conseil d’administration de l’institut de Bretton
Woods a renouvelé cet outil de financement au profit du Maroc, mais avec
des modalités différentes… Un tantinet plus contraignantes. Alors que
l’ancien accord (ratifié en 2012) prévoyait un montant de 6,2 milliards
de dollars mobilisables sur deux ans, le nouveau contrat réduit ce
montant à 5 milliards seulement. Malgré cela, la commission d’engagement
perçue par le FMI (commission payée au début de chaque période de douze
mois qu’il y ait eu tirage ou pas), reste quasiment intacte. Elle
s’élèvera à environ 23 millions de dollars pour les deux prochaines
années. Cela s’explique par le fait qu'elle permet de mobiliser 90% du
montant dès la première année, alors que l’engagement de 2012 ne
permettait de réaliser des tirages qu’à hauteur de 58%.
Du côté de la direction du Trésor et des Finances extérieures, on se veut rassurant. "Il faut y voir un signal positif, nous affirme un haut responsable. Nous comptons rétablir nos équilibres macroéconomiques et mettre en œuvre les mesures préconisées pour ne plus avoir à recourir à cet instrument". Entre temps, il va bien falloir passer à la caisse !
Du côté de la direction du Trésor et des Finances extérieures, on se veut rassurant. "Il faut y voir un signal positif, nous affirme un haut responsable. Nous comptons rétablir nos équilibres macroéconomiques et mettre en œuvre les mesures préconisées pour ne plus avoir à recourir à cet instrument". Entre temps, il va bien falloir passer à la caisse !
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