Par , Politis-
24/7/2014
Le ministre des affaires étrangères palestinien Ryad al-Maliki, lors de la réunion d’urgence sur Gaza au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, à genève. (AFP PHOTO / FABRICE COFFRINI) |
La France de François Hollande est
décidément bien en train d’opérer un tournant dans le conflit
israélo-palestinien. Elle en a donné une nouvelle preuve mercredi en
s’abstenant sur une résolution du Conseil des droits de l’Homme de l’Onu
qui a, malgré tout, été adoptée par 27 voix pour, 1 contre (Les
Etats-Unis) et 17 abstentions.
La résolution, proposée par la Palestine, condamne « les violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l’Homme et des libertés fondamentales » qui résultent des opérations militaires israéliennes « en particulier la dernière offensive militaire d’Israël dans la bande de Gaza [...] qui a impliqué des attaques sans discrimination et disproportionnées [...], qui peuvent constituer des crimes internationaux ».
Mais la conséquence la plus spectaculaire du vote devrait être l’envoi d’une commission d’enquête à Gaza. Israël s’est empressé de qualifier de « parodie » le texte de la résolution.
Jeudi matin sur France Inter, Laurent Fabius a justifié cette nouvelle dérobade de la France par la nécessité de préserver l’unité de l’Union européenne dont les membres n’étaient pas tous d’accord. Ce qui est un curieux aveu de renoncement à l’indépendance de notre diplomatie.
A moins que l’Europe soit, en l’occurrence, un alibi bien pratique pour ne fâcher ni Israël ni les États-Unis.
La résolution, proposée par la Palestine, condamne « les violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l’Homme et des libertés fondamentales » qui résultent des opérations militaires israéliennes « en particulier la dernière offensive militaire d’Israël dans la bande de Gaza [...] qui a impliqué des attaques sans discrimination et disproportionnées [...], qui peuvent constituer des crimes internationaux ».
Mais la conséquence la plus spectaculaire du vote devrait être l’envoi d’une commission d’enquête à Gaza. Israël s’est empressé de qualifier de « parodie » le texte de la résolution.
Jeudi matin sur France Inter, Laurent Fabius a justifié cette nouvelle dérobade de la France par la nécessité de préserver l’unité de l’Union européenne dont les membres n’étaient pas tous d’accord. Ce qui est un curieux aveu de renoncement à l’indépendance de notre diplomatie.
A moins que l’Europe soit, en l’occurrence, un alibi bien pratique pour ne fâcher ni Israël ni les États-Unis.
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