2242 Jours de détention
Exclusif ! 21 mai 2014 : Le Maroc annonce l’ouverture d’une nouvelle enquête sur la torture d’Ali Aarrass !
Selon les informations parues sur différents sites (www.febrayer.com, www.elconfidencial.com..)
le ministère de la justice du Maroc vient d’ordonner l’ouverture d’une
nouvelle enquête sur la torture d’Ali Aarrass et sur l’identification
des tortionnaires éventuels. Cette nouvelle enquête aurait été décidée
par les autorités marocaines suite au rapport de Juan Mendez et de la campagne d’Amnesty international.
Si ces informations se confirment, ce serait un premier résultat des efforts de l’ONU (Juan Mendez et le groupe de travail sur la détention arbitraire)
et de la campagne internationale d’Amnesty international (AI) contre la
torture, lancée le 13 mai dernier. Sur ce point, le Maroc a devancé la
Belgique, qui n’a pas encore dit un seul mot sur la torture d’un de ces
citoyens.
La campagne d’AI donne une résonance
mondiale à l’affaire Ali Aarrass comme jamais auparavant et nuit
fortement à l’image du Maroc à l’étranger. La tournée du 12 au 23 mai
d’Amnesty international-Espagne dans toutes les grandes villes
espagnoles avec Farida Aarrass comme oratrice et témoin, est du jamais vu dans le combat pour la libération d’Ali, incarcéré depuis six ans. Ensuite, les plaintes pour torture au Maroc,
déposées en France il y a deux mois par des ex-détenus français, et la
mise en cause des plus hauts responsables de la sûreté marocaine dans
ces dossiers, a provoqué un véritable tremblement de terre au plus au
niveau de l’état marocain. Ajoutons les pressions de plus en plus fortes
contre la torture et « les erreurs » dans le dossier Belliraj (dont Ali
Aarrass est un des inculpés) aussi bien en Belgique qu’au niveau international qu’au Maroc.
Nous disons qu’une « nouvelle enquête »
dans l’affaire Ali Aarrass n’est plus nécessaire. Depuis des années,
les autorités judiciaires et politiques marocaines sont parfaitement au
courant de tous les rapports et éléments dans ce dossier qui imposent la
libération immédiate d’Ali Aarrass. Si les autorités veulent encore
faire une enquête, punir les tortionnaires et ceux qui les protègent,
celle-ci pourrait se faire avec Ali Aarrass en liberté.
La nouvelle enquête sera-t-elle une
nouvelle opération pour gagner du temps? Pour se sauver la face au
niveau international ? Enquête qui finira par la phrase habituelle que
« toutes les allégations de torture sont fausses » ? Ou s’agit-il d’un
réel espoir que justice sera enfin rendue ?
De notre côté, continuons le combat
jusqu’à la libération d’Ali Aarrass et de tous les détenus politiques
torturés. Mobilisons-nous pour le procès du 26 mai à 9 h
où Reynders veut que la justice belge décide que le citoyen bi-national
Ali Aarrass n’ait aucun droit à une protection de la Belgique. Signons l’appel du 25 mai pour la libération immédiate d’Ali Aarrass.
(LV)
في تعذيب علي عراس
فبراير.كوم
في الاربعاء 21 ماي 2014 الساعة 17:13
أكد بلاغ لوزارة العدل والحريات، أنها فتحت تحقيقا بشأن
تعذيب الشاب علي عراس، وذلك على إثر ما تضمنه تقرير مقرر الأمم المتحدة الخاص
المعني بمناهضة التعذيب، وكذا تقرير منظمة العفو الدولية بشأن حالة السيد علي
عراس.إذ أكد البلاغ أن الخطوة تأتي وفي إطار تعميق الأبحاث في الشكاية التي كان قد
تقدم بها دفاعه بشأن تعرضه للتعذيب، حيث تقدم الوكيل العام للملك لدى محكمة
الاستئناف بالرباط، يومه الأربعاء 21 ماي 2014، بملتمس إلى قاضي التحقيق بالغرفة
الرابعة بنفس المحكمة، لإجراء تحقيق في الموضوع قصد التأكد من صحة الوقائع المدعاة
وتحديد المسؤولين عنها.
Rabat, 21 may (EFE).- El procurador general del Rey (fiscal) ante el
Tribunal de Apelación de Rabat pidió hoy al juez de instrucción que se
investiguen las alegaciones de torturas supuestamente sufridas por el
ciudadano belga, nacido en Melilla, Ali Aarrás.
« Esta petición se produce después de la publicación de los informes del relator de la ONU contra la tortura (Juan Méndez, que visitó el país en 2012) y Amnistía Internacional » respecto al caso de Ali Aarrás, indica el Ministerio de Justicia de Marruecos en un comunicado, según la agencia MAP.
El 13 de mayo, Amnistía Internacional (AI) denunció que la Ley Antiterrorista en Marruecos ha permitido que Aarrás sufriera torturas en un centro secreto de un servicio de espionaje y que, aunque éste las denunció en varias ocasiones, sólo logró una investigación médica que, de acuerdo con la organización, estaba « lejos de adecuarse a las normas internacionales ».
« Esta petición se produce después de la publicación de los informes del relator de la ONU contra la tortura (Juan Méndez, que visitó el país en 2012) y Amnistía Internacional » respecto al caso de Ali Aarrás, indica el Ministerio de Justicia de Marruecos en un comunicado, según la agencia MAP.
El 13 de mayo, Amnistía Internacional (AI) denunció que la Ley Antiterrorista en Marruecos ha permitido que Aarrás sufriera torturas en un centro secreto de un servicio de espionaje y que, aunque éste las denunció en varias ocasiones, sólo logró una investigación médica que, de acuerdo con la organización, estaba « lejos de adecuarse a las normas internacionales ».
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