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samedi 24 mai 2014

Détenus français au Maroc :Médiation diplomatique pour l'arrêt de la grève de la faim

Aufait, 
Des détenus français au Maroc ont entamé une grève de la faim pour le rétablissement des accords de coopération judiciaire. /DR
Des détenus français au Maroc ont entamé une grève de la faim pour le rétablissement des accords de coopération judiciaire suspendus après la récente crise diplomatique entre le Maroc et la France, où ils espéraient être transférés, ont-ils indiqué mardi dans un communiqué. /DR
“Nous réclamons (...) que les accords de coopération judiciaire soient rétablis (et) l'accélération des transfèrements” en France, ajoutent-ils dans un texte relayé mardi par l'AFP.
Dans son édition du mercredi, le quotidien Al Massae a annoncé que l'ambassade de France au Maroc a réagi sur cette affaire, affirmant qu'une visite d'un responsable de l'ambassade est programmée.
D'ordinaire bien huilée, la relation entre la France et le Maroc a connu une brusque détérioration en février à la suite du dépôt de plaintes à Paris visant le patron du contre-espionnage marocain, Abdelattif Hammouchi, pour “torture” et “complicité de torture”.
Rabat s'est notamment montré furieux de la venue, le 20 février, de policiers à la résidence de l'ambassadeur du Maroc à Paris, Chakib Benmoussa, pour notifier à M. Hammouchi, dont la présence en France avait été rapportée, une convocation d'un juge d'instruction.
Malgré un échange téléphonique entre le président français François Hollande et le Roi Mohammed VI, le Maroc a dans la foulée suspendu tous ses accords de coopération judiciaire avec la France.

22 détenus en grève de la faim
Contacté par l'AFP, l'un des détenus a confirmé la décision de la grève de la faim. “On est 22 détenus français à avoir entamé cette grève pour demander le rétablissement des accords judiciaires”, a-t-il précisé.
“Mon dossier était sur le point d'aboutir avant que cet incident diplomatique vienne tout remettre en cause”, a ajouté le détenu qui a requis l'anonymat.
Un haut responsable du ministère marocain de la Justice, joint par téléphone, a par ailleurs indiqué qu'il “est normal que si la coopération judiciaire est suspendue, aucun processus d'extradition ne peut être enclenché”.

aufait avec AFP 


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