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samedi 3 mai 2014

La question sahraouie présente à la conférence sur l’intégration régionale et la résolution des conflits en Méditerranée


Le Caire (Egypte) La question du Sahara occidental et celle de Palestine ont été examinées durant la conférence sur l’intégration régionale et la résolution des conflits en Méditerranée, tenue à l’Université Américaine du Caire (Egypte) les 29 et 30 avril sous le thème " Politique de l’Union Européenne : Palestine et Sahara Occidental".
 Plusieurs experts, chercheurs et professeurs émérites  se sont réunis à l’Université Américaine du Caire (UAC), pour animer un atelier et y débattre de la politique d’intégration régionale, et analyser  les conflits du Sahara Occidental et de Palestine,  leur impact sur la paix et la stabilité dans la méditerranée.

 Justine Louis chercheur à l’Université Américaine a présenté un rapport  traitant d’importants aspects de la question du Sahara Occidental, rappelant qu’il s’agit bien d’un problème de décolonisation, justiciable de l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination.
"Les tentatives d’intégration régionale piétinent  à ce jour, tant il est vrai, qu’aucune solution juste conforme au droit international n’ait pu être mise en œuvre", a indiqué Justine louis.
L’auteur du rapport a également relevé les contradictions qui émaillent la politique de l’Union Européenne. Celle-ci, tout en prétendant s’en tenir aux efforts de l’ONU au sujet du Sahara Occidental, ne continuent pas moins d’entretenir  des relations lucratives avec le Royaume du Maroc, qui affectent le statut du territoire.
Le Professeur Yahya Zoubir a  rappelé  pour sa part  au sujet du conflit du Sahara Occidental, que le maintien du statu quo est préjudiciable pour la paix, en Méditerranée et au Maghreb.
"Le conflit du Sahara Occidental hypothèque toute perspective sérieuse d’intégration. Ceci en raison de la politique de pays comme la France, et d’une attitude  complaisante à l’égard de l’occupation illégale  du Sahara Occidental. L’Union Européenne  qui se dit neutre, signe des accords de pêche avec le Maroc, qui violent le droit international", a-t-il ajouté.
Intervenant dans le même sens, le Professeur Carlos Ruiz Miguel, a formulé des critiques fondés envers la  politique de  l’Union Européenne  et leur politique, laquelle ne contribue pas à la solution juste et définitive du conflit, alors qu’elle en a les moyens, indiquant qu’"Elle  n’aide pas, de ce fait, à ce que le processus engagé par l’ONU aboutisse".
Le professeur Jacob Mundy a en outre rappelé qu’il faut relever le défi de la paix au Sahara Occidental,  respecter et appliquer les résolutions de l’ONU, donc le droit International pour ce territoire. "L’Union Européenne ne peut continuer à parler d’intégration régionale, et fermer les yeux devant des violations graves des droits de l’homme au Sahara Occidental", a-t-il conclu.
D’autres intervenants portant sur le principe d’égalité et de liberté pour tous les peuples sans exclusive, ont souligné que "le Maroc doit cesser sa politique de négation et d’exclusion, envers le  peuple sahraoui. Ce qui faciliterait grandement le  processus d’intégration régionale et la construction maghrébine".
Invité du séminaire le ministre délégué pour l'Europe, Mohamed Sidati, a pris la parole pour évoquer l’histoire récente du conflit, d’autant plus que la question du Sahara Occidental relève juridiquement de l’ONU, et est discuté actuellement dans l’enceinte du Conseil de Sécurité qui vient d’adopter une résolution.
"Ce qui nous rappelle la responsabilité de la Communauté Internationale pour que le  peuple sahraoui soit restauré dans ses droits légitime spoliés, et donc faire cesser l’anachronisme colonial que constitue l’occupation illégale, du Sahara Occidental par le Maroc. C’est cette occupation qui est source de déstabilisation, et constitue un obstacle majeur devant le processus d’intégration", a dit M. Sidati .
Le responsable sahraoui M. Sidati a également évoqué la politique de l’UE en matière de résolution des conflits et la politique concomitante de celle-ci en matière d’intégration régionale pour relever que l’UE, faisant entorse à ses principes fondateurs,  n’est pas très regardante sur les violations commises par son partenaire marocain en matière des droits de l’homme et des peuples au Sahara Occidental. "Ce qui pose problème", a-t-il jouté.

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