Aufait,
C'est ce jeudi que les discussions générales de l'ONU sur le dossier du Sahara débuteront à New York. Fin avril, le Conseil de sécurité votera pour une reconduction du mandat de la Minurso, mission onusienne chargée de surveiller le cessez-le-feu entre le Maroc et le Polisario. Après un rapport partiel signé Ban Ki-moon sur cette question, l'Union africaine s'en est mêlée. La bataille annuelle du Maroc à l'ONU contre les adversaires de son intégrité territoriale ne fait que commencer.
Mardi soir, l'UA s'est félicitée, par le biais de sa présidente Nkosazana Dlamini-Zuma ,du rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara. /DR
Son implication dans la question du Sahara est l'un
des points qui dérangent le Maroc. Et, l'Union africaine (UA) a réagi
quant au rapport contesté du secrétaire général des Nations Unies, Ban
Ki-moon sur le Sahara.
Mardi soir, l'UA s'est félicitée, par le biais de sa présidente Nkosazana Dlamini-Zuma, du rapport de Ban Ki-moon. Un document qui couvre “un large éventail de questions”, selon le communiqué de l'UA, qui cite les consultations menées par l'envoyé personnel du secrétaire général avec les parties au conflit, les activités de la mission des Nations Unies dans le Sahara (Minurso), ainsi que les activités humanitaires et celles liées aux droits humains.
L'UA a également noté “l'appel lancé à tous les acteurs concernés, à la lumière de l'intérêt croissant pour les ressources naturelles du Sahara, à reconnaître le principe selon lequel les intérêts des habitants sont primordiales, ainsi que la reconnaissance du fait que l'objectif final reste la surveillance soutenue, indépendante et impartiale des droits de l'Homme.
Tout en rappelant que le Sahara est une “zone inscrite sur la liste des non-autonomes territoires depuis 1963”, l'UA enfonce encore une fois le Maroc après avoir reconnu la “République arabe sahraouie démocratique” comme un Etat. Elle lui a même accordé un siège de membre en son sein. Une position qui ne déplaît pas au Polisario et à l'Algérie.
L'UA va plus loin en soulignant, dans son communiqué qu'“il est important pour le Conseil de sécurité d'élargir le mandat de la Minurso à la surveillance droits de l'Homme, comme c'est le cas pour d'autres opérations de maintien de la paix des Nations Unies”.
Et d'ajouter qu'il est nécessaire également d'“aborder la question de l'exploitation des ressources naturelles du territoire (le Sahara)”.
Le Roi a mis en garde Ban Ki-moon contre des “options périlleuses” sur le dossier du Sahara. Il convient “de sauvegarder le cadre et les modalités actuels de l'implication de l'ONU et éviter les approches partiales” ainsi que “les options périlleuses”, lui a dit Mohammed VI, lors d'une conversation téléphonique.
Après un premier signal de fermeté exprimé lors du coup de fil entre le Roi et Ban Ki-moon, l'autre message du Maroc est sans doute la visite du Roi à Dakhla annoncée par plusieurs médias, ce mercredi.
L'année dernière, le Maroc a combattu avec succès un projet de résolution américain visant à élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme.
Au Conseil de sécurité, le Royaume est sûr de compter cette fois sur le soutien des Etats Unis qui avaient exprimé, dans un communiqué conjoint au lendemain de la visite royale à Washington, leur soutien au plan marocain d'autonomie, qualifié de “sérieux” et “crédible”.
Mardi soir, l'UA s'est félicitée, par le biais de sa présidente Nkosazana Dlamini-Zuma, du rapport de Ban Ki-moon. Un document qui couvre “un large éventail de questions”, selon le communiqué de l'UA, qui cite les consultations menées par l'envoyé personnel du secrétaire général avec les parties au conflit, les activités de la mission des Nations Unies dans le Sahara (Minurso), ainsi que les activités humanitaires et celles liées aux droits humains.
L'UA a également noté “l'appel lancé à tous les acteurs concernés, à la lumière de l'intérêt croissant pour les ressources naturelles du Sahara, à reconnaître le principe selon lequel les intérêts des habitants sont primordiales, ainsi que la reconnaissance du fait que l'objectif final reste la surveillance soutenue, indépendante et impartiale des droits de l'Homme.
Tout en rappelant que le Sahara est une “zone inscrite sur la liste des non-autonomes territoires depuis 1963”, l'UA enfonce encore une fois le Maroc après avoir reconnu la “République arabe sahraouie démocratique” comme un Etat. Elle lui a même accordé un siège de membre en son sein. Une position qui ne déplaît pas au Polisario et à l'Algérie.
L'UA va plus loin en soulignant, dans son communiqué qu'“il est important pour le Conseil de sécurité d'élargir le mandat de la Minurso à la surveillance droits de l'Homme, comme c'est le cas pour d'autres opérations de maintien de la paix des Nations Unies”.
Et d'ajouter qu'il est nécessaire également d'“aborder la question de l'exploitation des ressources naturelles du territoire (le Sahara)”.
Le Maroc maintient sa position
Du
côté du Maroc, c'est l'alerte rouge à tous les niveaux de l'État, à
commencer par le Souverain qui a téléphoné samedi dernier au secrétaire
général de l'ONU, au lendemain de la publication d'un rapport onusien
devant servir de feuille de route pour les discussions générales sur le
Sahara qui débute ce jeudi.Le Roi a mis en garde Ban Ki-moon contre des “options périlleuses” sur le dossier du Sahara. Il convient “de sauvegarder le cadre et les modalités actuels de l'implication de l'ONU et éviter les approches partiales” ainsi que “les options périlleuses”, lui a dit Mohammed VI, lors d'une conversation téléphonique.
Après un premier signal de fermeté exprimé lors du coup de fil entre le Roi et Ban Ki-moon, l'autre message du Maroc est sans doute la visite du Roi à Dakhla annoncée par plusieurs médias, ce mercredi.
L'année dernière, le Maroc a combattu avec succès un projet de résolution américain visant à élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme.
Au Conseil de sécurité, le Royaume est sûr de compter cette fois sur le soutien des Etats Unis qui avaient exprimé, dans un communiqué conjoint au lendemain de la visite royale à Washington, leur soutien au plan marocain d'autonomie, qualifié de “sérieux” et “crédible”.
aufait
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