Le champion du monde marocain de kickboxing,
Zakaria Moumni, a dénoncé, depuis Paris où il s’est exilé avec son
épouse, une "campagne de diffamation" dont il ferait l’objet dans son
pays, le présentant comme un "escroc".
La champion du monde marocain de kickboxing, Zakaria Moumni, a dénoncé,
depuis Paris où il s’est exilé avec son épouse, une "campagne de
diffamation" dont il ferait l’objet dans son pays, le présentant comme
un "escroc". "Un ex-ministre de l’Intérieur marocain (Mohand Laenser,
ndlr) prétend que (j’ai) demandé que l'État m’achète une école à six
millions d'euros.
Cette somme m’a été proposée comme réparation des tortures que j’ai subies et de l'emprisonnement arbitraire de dix-huit mois dont j’ai été victime", a-t-il réagi dans un communiqué rendu public et dont l’APS a reçu, hier, une copie. L’athlète marocain précise que c’est lorsque l’ex-responsable marocain lui a déclaré que les coupables désignés par lui étaient "intouchables" et "qu'ils ne seraient jamais traduits en justice", qu’il a interrompu les échanges. "Une fois que j’ai pris conscience que le Maroc ne (me) rendrait pas justice, je me suis donc tourné vers la justice française et internationale", a-t-il ajouté. Le 21 février dernier, ses avocats, Me Patrick Baudouin, Président d'honneur de la FIDH, et Me Clémence Bectarte, avaient déposé une plainte en son nom auprès du Procureur du Pôle spécialisé Crimes contre l'Humanité/Crimes de Guerre du Tribunal de Grande Instance de Paris visant le patron du contre-espionnage au Maroc, Abdellatif Hammouchi, pour torture.
L’athlète dit condamner une "contre-offensive scandaleuse du pouvoir marocain" qui, selon lui, mène une "campagne de diffamation" à son encontre depuis le dépôt de cette plainte. Pour lui, l’État marocain, par presse interposée, a fabriqué un "scénario" pour le passer pour un "escroc". "Aujourd'hui, il est aisé de constater que les vrais escrocs sont les autorités marocaines. Le roi du Maroc, en qualité de chef de l'État, ne peut rester silencieux sur cette affaire", a-t-il affirmé. Zakaria Moumni, qui vit avec son épouse Taline en France, a, dès le premier jour de son arrestation au Maroc en 2010, dénoncé les tortures qu'il a subies, clamant devant les juges qu'il a été enlevé le 27 septembre 2010 à l'aéroport de Rabat, séquestré et torturé au centre de Temara durant quatre jours. Les associations de défense des droits de l'homme internationales, dans les rapports publiés sur son affaire, avaient décrit qu'il avait été électrocuté, suspendu, tabassé avec des barres en fer sur les tibias et sur les pieds. Lors de manifestations publiques à Paris, l’athlète, qui avait initialement demandé l’application d’un Dahir (Décret) lui ouvrant le droit à un poste de responsabilité après une performance mondiale, soutient qu’il a été privé de nourriture, d'eau et de sommeil durant ces terribles quatre jours. À un moment de torture et avec la rage, Zakaria Moumni raconte qu'il a réussi à enlever le bandeau sur ses yeux et a pu reconnaître le directeur de la DGST marocaine, Abdellatif Hammouchi, ajoutant qu’au terme de ces quatre jours, il a été obligé de signer des aveux les yeux bandés sous la torture. Il a toujours clamé devant le Procureur, puis le Juge, et par la suite devant le Juge en appel, qu'il a subi des tortures, mais aucune enquête n'a été ordonnée par les juges, alors même que l'arrêt en appel du 13 janvier 2011 mentionne qu'il dit avoir été torturé. De nombreuses associations de défense des droits de l'homme internationales ont condamné les pratiques de tortures qu’il a subies, le procès "inéquitable" et "l'emprisonnement arbitraire" dont il a été victime, à l’instar de la FIDH (Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme), Human Rights Watch, Amnesty International, l'AMDH et l'ASDHOM.
Cette somme m’a été proposée comme réparation des tortures que j’ai subies et de l'emprisonnement arbitraire de dix-huit mois dont j’ai été victime", a-t-il réagi dans un communiqué rendu public et dont l’APS a reçu, hier, une copie. L’athlète marocain précise que c’est lorsque l’ex-responsable marocain lui a déclaré que les coupables désignés par lui étaient "intouchables" et "qu'ils ne seraient jamais traduits en justice", qu’il a interrompu les échanges. "Une fois que j’ai pris conscience que le Maroc ne (me) rendrait pas justice, je me suis donc tourné vers la justice française et internationale", a-t-il ajouté. Le 21 février dernier, ses avocats, Me Patrick Baudouin, Président d'honneur de la FIDH, et Me Clémence Bectarte, avaient déposé une plainte en son nom auprès du Procureur du Pôle spécialisé Crimes contre l'Humanité/Crimes de Guerre du Tribunal de Grande Instance de Paris visant le patron du contre-espionnage au Maroc, Abdellatif Hammouchi, pour torture.
L’athlète dit condamner une "contre-offensive scandaleuse du pouvoir marocain" qui, selon lui, mène une "campagne de diffamation" à son encontre depuis le dépôt de cette plainte. Pour lui, l’État marocain, par presse interposée, a fabriqué un "scénario" pour le passer pour un "escroc". "Aujourd'hui, il est aisé de constater que les vrais escrocs sont les autorités marocaines. Le roi du Maroc, en qualité de chef de l'État, ne peut rester silencieux sur cette affaire", a-t-il affirmé. Zakaria Moumni, qui vit avec son épouse Taline en France, a, dès le premier jour de son arrestation au Maroc en 2010, dénoncé les tortures qu'il a subies, clamant devant les juges qu'il a été enlevé le 27 septembre 2010 à l'aéroport de Rabat, séquestré et torturé au centre de Temara durant quatre jours. Les associations de défense des droits de l'homme internationales, dans les rapports publiés sur son affaire, avaient décrit qu'il avait été électrocuté, suspendu, tabassé avec des barres en fer sur les tibias et sur les pieds. Lors de manifestations publiques à Paris, l’athlète, qui avait initialement demandé l’application d’un Dahir (Décret) lui ouvrant le droit à un poste de responsabilité après une performance mondiale, soutient qu’il a été privé de nourriture, d'eau et de sommeil durant ces terribles quatre jours. À un moment de torture et avec la rage, Zakaria Moumni raconte qu'il a réussi à enlever le bandeau sur ses yeux et a pu reconnaître le directeur de la DGST marocaine, Abdellatif Hammouchi, ajoutant qu’au terme de ces quatre jours, il a été obligé de signer des aveux les yeux bandés sous la torture. Il a toujours clamé devant le Procureur, puis le Juge, et par la suite devant le Juge en appel, qu'il a subi des tortures, mais aucune enquête n'a été ordonnée par les juges, alors même que l'arrêt en appel du 13 janvier 2011 mentionne qu'il dit avoir été torturé. De nombreuses associations de défense des droits de l'homme internationales ont condamné les pratiques de tortures qu’il a subies, le procès "inéquitable" et "l'emprisonnement arbitraire" dont il a été victime, à l’instar de la FIDH (Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme), Human Rights Watch, Amnesty International, l'AMDH et l'ASDHOM.
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