AFP, 11/04/2014
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réaffirmé jeudi
la nécessité de surveiller de manière durable, indépendante et
impartiale le respect des droits de l'homme au Sahara occidental, tout
en saluant les gestes faits par Rabat dans ce domaine.
Dans un rapport au Conseil de sécurité, dont l'AFP a eu copie, M. Ban salue la coopération du Maroc avec le Conseil des droits de l'homme dont des rapporteurs spéciaux ont été invités par le royaume.
Il note avec satisfaction les mesures prises par Rabat pour améliorer l'efficacité du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH, officiel) et pour mettre fin aux poursuites contre des civils devant des cours militaires, demandant une application pleine et rapide de ces mesures. M. Ban prend aussi note avec satisfaction de la volonté exprimée par le Front Polisario de coopérer avec les organes de l'ONU concernant les droits de l'homme.
Le secrétaire général encourage les deux parties à poursuivre et renforcer cette coopération mais réaffirme que l'objectif final reste néanmoins une surveillance durable, indépendante et impartiale des droits de l'homme, couvrant à la fois le territoire et les camps de réfugiés de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).
Tous les ans la même passe d'armes
A Rabat, la N.2 de la diplomatie marocaine, Mbarka Bouaida, a pour sa part appelé le Conseil de sécurité à se focaliser sur la solution politique plutôt que sur des questions secondaires. Le Maroc est en droit d'attendre une reconnaissance de ses efforts en matière de promotion des droits de l'homme dans la région, a dit Mme Bouaida, citée par l'agence officielle MAP.
Le renouvellement du mandat de la Mission de l'ONU au Sahara occidental (Minurso), qui se termine fin avril, donne chaque année lieu à une passe d'armes, notamment à propos des droits de l'homme. Les membres du Conseil de sécurité doivent se consulter sur ce renouvellement la semaine prochaine et envisagent de voter sur une résolution le 23 avril.
M. Ban recommande de renouveler le mandat pour un an en renforçant la Minurso par 15 observateurs militaires.
Il y a un an, le Maroc avait combattu avec succès un projet de résolution américain visant à élargir ce mandat à la surveillance des droits de l'homme.
Présente dans la région depuis 1991, la Minurso est principalement chargée de surveiller le cessez-le-feu dans cette ex-colonie espagnole contrôlée par Rabat mais revendiquée par des indépendantistes (Polisario), soutenus par Alger. Rabat propose un plan d'autonomie sous sa souveraineté pour ce vaste territoire de moins d'un million d'habitants alors que le Polisario réclame un référendum d'autodétermination. Les efforts de médiation de l'ONU restent dans l'impasse.
Dans son rapport, M. Ban met aussi en garde contre le risque d'une exploitation peu équitable des ressources naturelles du territoire, riche en phosphates et potentiellement en pétrole et gaz offshore.
Le rapport signale que le Front Polisario a adressé à l'ONU des lettres se plaignant du renouvellement par le Maroc de contrats d'exploration avec des compagnies pétrolières désireuses d'accélérer leurs forages exploratoires. Dans une de ces lettres datée du 7 avril, le représentant du Polisario à l'ONU Ahmed Boukhari dénonce la poursuite de l'exploitation illégale par le Maroc des ressources naturelles de la région.
Dans un rapport au Conseil de sécurité, dont l'AFP a eu copie, M. Ban salue la coopération du Maroc avec le Conseil des droits de l'homme dont des rapporteurs spéciaux ont été invités par le royaume.
Il note avec satisfaction les mesures prises par Rabat pour améliorer l'efficacité du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH, officiel) et pour mettre fin aux poursuites contre des civils devant des cours militaires, demandant une application pleine et rapide de ces mesures. M. Ban prend aussi note avec satisfaction de la volonté exprimée par le Front Polisario de coopérer avec les organes de l'ONU concernant les droits de l'homme.
Le secrétaire général encourage les deux parties à poursuivre et renforcer cette coopération mais réaffirme que l'objectif final reste néanmoins une surveillance durable, indépendante et impartiale des droits de l'homme, couvrant à la fois le territoire et les camps de réfugiés de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).
Tous les ans la même passe d'armes
A Rabat, la N.2 de la diplomatie marocaine, Mbarka Bouaida, a pour sa part appelé le Conseil de sécurité à se focaliser sur la solution politique plutôt que sur des questions secondaires. Le Maroc est en droit d'attendre une reconnaissance de ses efforts en matière de promotion des droits de l'homme dans la région, a dit Mme Bouaida, citée par l'agence officielle MAP.
Le renouvellement du mandat de la Mission de l'ONU au Sahara occidental (Minurso), qui se termine fin avril, donne chaque année lieu à une passe d'armes, notamment à propos des droits de l'homme. Les membres du Conseil de sécurité doivent se consulter sur ce renouvellement la semaine prochaine et envisagent de voter sur une résolution le 23 avril.
M. Ban recommande de renouveler le mandat pour un an en renforçant la Minurso par 15 observateurs militaires.
Il y a un an, le Maroc avait combattu avec succès un projet de résolution américain visant à élargir ce mandat à la surveillance des droits de l'homme.
Présente dans la région depuis 1991, la Minurso est principalement chargée de surveiller le cessez-le-feu dans cette ex-colonie espagnole contrôlée par Rabat mais revendiquée par des indépendantistes (Polisario), soutenus par Alger. Rabat propose un plan d'autonomie sous sa souveraineté pour ce vaste territoire de moins d'un million d'habitants alors que le Polisario réclame un référendum d'autodétermination. Les efforts de médiation de l'ONU restent dans l'impasse.
Dans son rapport, M. Ban met aussi en garde contre le risque d'une exploitation peu équitable des ressources naturelles du territoire, riche en phosphates et potentiellement en pétrole et gaz offshore.
Le rapport signale que le Front Polisario a adressé à l'ONU des lettres se plaignant du renouvellement par le Maroc de contrats d'exploration avec des compagnies pétrolières désireuses d'accélérer leurs forages exploratoires. Dans une de ces lettres datée du 7 avril, le représentant du Polisario à l'ONU Ahmed Boukhari dénonce la poursuite de l'exploitation illégale par le Maroc des ressources naturelles de la région.
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